Vrain, Anaïs, et al. « Le corps des filles à l'épreuve de l'enfermement. Dialogue entre une sociologue, une historienne et une ancienne détenue », Délibérée, vol. 8, no. 3, 2019, pp. 50-60.
Vrain, Anaïs, et al. « Le corps des filles à l'épreuve de l'enfermement. Dialogue entre une sociologue, une historienne et une ancienne détenue », Délibérée, vol. 8, no. 3, 2019, pp. 50-60.
Plan :
- Expression de la souffrance et réaction différenciée de l’administration pénitentiaire
- L’isolement des femmes
- Une perturbation et un bannissement du corps
- Une négation de la sexualité et une assignation à la sexualité
créée le 09.11.2019 à 06:32, mise à jour le 09.11.2019 à 06:32.
39 VICTIMES TÉMOIGNENT, DOCUMENTS À L’APPUI. Violences en série, menaces de viol, racisme : enquête sur la police d’Argenteuil
39 VICTIMES TÉMOIGNENT, DOCUMENTS À L’APPUI. Violences en série, menaces de viol, racisme : enquête sur la police d’Argenteuil
« Ça a duré sept à huit minutes. Ils m’ont lynché. Ils rigolaient, me relevaient alors que je tenais plus sur mes jambes, me mettaient des balayettes et des baffes ». Au téléphone, Erwan, 22 ans, a la voix posée mais parle « d’humiliation ». Il décrit par le menu les violences infligées par des policiers de la Brigade anticriminalité (Bac) d’Argenteuil (95), en novembre 2019. Originaire de Marseille, ce sudiste est en vacances à Bezons, une ville limitrophe. Il fume une cigarette dans un square, rue de la Berthie, quand une patrouille de baqueux en civil arrive dans une Skoda noire. « Ils sont arrivés comme des cailleras. Je n’ai pas compris que c’était la police », se souvient-il. Un des agents lui donne un coup de matraque sur les doigts pour lui dégager la clope qu’il grille, avant de l’embarquer dans un hall en face. À l’intérieur, un des policiers lui demande de déverrouiller son téléphone. Erwan s’exécute. L’agent regarde l’écran quelques secondes avant de lui envoyer « deux grosses tartes avec ». « Un putain de grand coup dans l’oeil », s’exclame-t-il, qui lui ouvre l’arcade. La violence est telle que des bouts de verre lui restent dans l’orbite. Le deuxième, au niveau de la bouche, lui ouvre la lèvre supérieure. Un autre policier le cogne deux fois avec sa matraque. Le second coup dans la tempe lui cause « un mini-KO ». Le calvaire se poursuit « jusqu’à ce qu’ils voient que je n’étais pas bien », se rappelle le Marseillais :
« Ils m’ont dit : “Prends tes affaires et casse-toi, on veut plus jamais te revoir ici”. »
créée le 10.07.2020 à 08:40, mise à jour le 10.07.2020 à 08:40.
Dossier : résister à la surveillance. « La technopolice progresse partout » [ITW] / Félix Tréguer, CQFD n°183, 4 janvier 2020
Dossier : résister à la surveillance. « La technopolice progresse partout » [ITW] / Félix Tréguer, CQFD n°183, 4 janvier 2020
créée le 04.01.2020 à 13:53, mise à jour le 04.01.2020 à 13:53.
État d’urgence sanitaire : les quartiers populaires sous pression policière / Gauthier, Jérémie [Sociologue]. De facto n°19, mai 2020)
État d’urgence sanitaire : les quartiers populaires sous pression policière / Gauthier, Jérémie [Sociologue]. De facto n°19, mai 2020)
créée le 07.06.2020 à 06:11, mise à jour le 07.06.2020 à 06:11.
"De Minneapolis à la porte de Clichy : la question des violences policières" / Jacques de Maillard. The Conversation, 5 juin 2020
"De Minneapolis à la porte de Clichy : la question des violences policières" / Jacques de Maillard. The Conversation, 5 juin 2020
créée le 06.06.2020 à 10:39, mise à jour le 06.06.2020 à 10:39.
"Débat : Peut-on parler de « racisme d’État » ?" / Camille Gourdeau, Aude Rabaud, Fabrice Dhume et Xavier Dunezat. The Conversation, 8 juin
"Débat : Peut-on parler de « racisme d’État » ?" / Camille Gourdeau, Aude Rabaud, Fabrice Dhume et Xavier Dunezat. The Conversation, 8 juin
Cette institutionnalisation de l’analyse marque cependant le pas dès que l’hypothèse de « racisme institutionnel » ou de « racisme d’État » vient colorer le tableau d’une prise en compte des principales victimes des actes policiers.
La surreprésentation des victimes dites racisées lors des contrôles policiers et des actes policiers qui « dégénèrent » – aux États-Unis certes, mais aussi en France – continue d’être protégée par une timide chasse institutionnelle au « policier raciste ».
Les débats qui traversent l’antiracisme contemporain rejaillissent alors : et si à force de traquer qui est raciste nous passions à côté de ce qui est raciste dans le fonctionnement ordinaire de nos institutions ? Pour reprendre une distinction célèbre, le « racisme individuel » serait l’arbre qui cache – sert à cacher ? – la forêt du « racisme institutionnel », souvent décliné dans le contexte français en hypothèse de « racisme d’État ». [...]
Le racisme d’État existe même si l’État n’est pas nécessairement raciste
La position selon laquelle on peut parler de racisme d’État à propos de la France contemporaine est minoritaire. Et, dans ce cas, la prudence est toujours de mise. Se dessine alors un champ de légitimation sous conditions de l’usage du concept. [...]
Ainsi, dans ces conflits, la question de l’intentionnalité raciste est centrale, avec d’un côté une traque de qui est raciste et de l’autre une définition de ce qui est raciste. Or, il nous semble que, si l’on ne s’émancipe pas du « qui », on ne peut pas saisir les dynamiques contemporaines du racisme, de son institutionnalisation en particulier. C’est le racisme institutionnel dans la police qui a tué George Floyd, plus qu’un policier."
créée le 11.06.2020 à 16:59, mise à jour le 11.06.2020 à 16:59.
"Le féminisme est un sport de combats. [...] Le corps est politique" / Camille Froidevaux-Metterie, philosophe féministe, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, 9/11/19
"Le féminisme est un sport de combats. [...] Le corps est politique" / Camille Froidevaux-Metterie, philosophe féministe, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, 9/11/19
Voir aussi ses propos extraits de : < https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession-philosophe-4774-camille-froidevaux-metterie-philosophe-feministe >
"Le féminisme, seconde naissance philosophique : J'ai eu une seconde naissance philosophique avec le féminisme que j'ai rencontré de façon très incarnée : au même moment, j'ai eu mon premier enfant et j’ai été recrutée pour la première fois à l'université. Je me suis posé la question de comprendre ce que ça voulait dire pour les femmes d'aujourd'hui que de vivre dans le monde en tenant ces fonctions privées et publiques et surtout en devant faire quasiment comme si la chose était d'une évidence éternelle, alors qu'elle est remarquablement inédite et surtout remarquablement difficile aussi." ; "Les femmes, exclues de la philosophie politique : Pendant une quinzaine d'années, j'ai travaillé dans une perspective de philosophie politique traditionnelle, étudiant les grands auteurs qui ont pensé et permis l'avènement de la modernité démocratique. Sans très bien en prendre conscience à l'époque, j'ai exploré des textes tous écrits par des hommes et qui donnaient à comprendre une réalité politique, elle aussi faite par des hommes et pour des hommes. Au moment où j'ai commencé de réfléchir dans une perspective féministe, la première chose qui m'est apparue comme une sorte d'impensé scandaleux, c'était non seulement évidemment l'exclusion des femmes de la modernité démocratique, mais leur exclusion même de la philosophie politique, et la façon dont les penseurs modernes se réapproprient sans aucun complexe l'ancien schème patriarcal.
On doit aux théoriciennes féministes des années 70 d'avoir parachevé le projet démocratique des penseurs du 18ème siècle et des révolutionnaires, on doit à ces femmes d'avoir mis le doigt sur une forme d'incomplétude, pour ne pas dire de contradiction, dans la modernité démocratique, en commençant d'ébranler cette fameuse hiérarchisation sexuée du monde."
créée le 10.11.2019 à 09:32, mise à jour le 10.11.2019 à 08:33.
"Le vertige de l'émeute : de la Zad aux Gilets jaunes" / Romain Huët (PUF, 2019)
"Le vertige de l'émeute : de la Zad aux Gilets jaunes" / Romain Huët (PUF, 2019)
Comment se vit corporellement l’émeute ? Pourquoi suscite-t-elle chez ses participants d’aussi puissants affects : peurs, joies, ivresses, vertige ? En affichant son absurdité, l’émeute, envisagée comme une expérience charnelle du politique, témoigne à sa façon de notre monde commun."
créée le 22.12.2019 à 09:28, mise à jour le 22.12.2019 à 09:28.
"Rengainez, on arrive ! : chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la hagra policière et judiciaire des années 1970 à nos jours" / Mogniss, Hamed Abdallah. Libertalia, 2012
"Rengainez, on arrive ! : chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la hagra policière et judiciaire des années 1970 à nos jours" / Mogniss, Hamed Abdallah. Libertalia, 2012
Cet ouvrage, rédigé par Mogniss H. Abdallah, l’un des acteurs importants de l’auto-organisation des quartiers populaires, a été publié en 2012. Il est toujours disponible au format papier.
En ces temps de forte mobilisation internationale contre les violences policières, sa lecture retrouve une particulière acuité.
créée le 05.07.2020 à 09:16, mise à jour le 05.07.2020 à 09:16.
"The court ruled they had not committed rape because the victim was in an "unconscious state" and they did not need to use violence"
"The court ruled they had not committed rape because the victim was in an "unconscious state" and they did not need to use violence"
créée le 09.11.2019 à 06:35, mise à jour le 09.11.2019 à 06:35.
1/6/2022 Relance et discussion des thèmes
1/6/2022 Relance et discussion des thèmes
Nous étions 25 personnes donc beaucoup plus que la fois précédente dont des 1ères années, des 2èmes, des extérieurs...
Nous avons d'abord reprécisé le fonctionnement de ce type de rencontre (horizontalité, initiative...) ainsi que celui de l'aboutissement de ces rencontres à la fin de l'année.
Les thèmes proposés à la précédente réunion ont été représenté par chaque personne qui les avait suggérés.
Puis chaque thème a fait l'objet de discussions en petit groupe dont les CR suivent en dessous:
Rojava.
Nous sommes partie de ce
sujet pour ensuite essayer de trouver des espaces d'organisation
collective dans nos propres vies, à petite échelle. L'exemple du stage
BAFA a été raconté. Puis un questionnement autour de la possibilité de
le faire à grande échelle. Nous avons parler de la hiérarchie et de la
potentielle hiérarchie qui se crée lorsque celle-ci n'est pas explicité,
illusion d'horizontalité, etc. et comment on propose une forme de
partage du pouvoir qui permet d'avoir des gardes fou, etc.
Puis nous
sommes partie plus loin sur une organisation à l'échelle de la France,
avec des expériences de penser sur comment ferrions nous s'il y avait
des commissions (comme au Rojava) et comment les gens s'impliqueront
dedans ou pas?
L'engagement
La transidentité
Les violences
les colo
Nous étions 25 personnes donc beaucoup plus que la fois précédente dont des 1ères années, des 2èmes, des extérieurs...
Nous avons d'abord reprécisé le fonctionnement de ce type de rencontre (horizontalité, initiative...) ainsi que celui de l'aboutissement de ces rencontres à la fin de l'année.
Les thèmes proposés à la précédente réunion ont été représenté par chaque personne qui les avait suggérés.
Puis chaque thème a fait l'objet de discussions en petit groupe dont les CR suivent en dessous:
Rojava.
Nous sommes partie de ce
sujet pour ensuite essayer de trouver des espaces d'organisation
collective dans nos propres vies, à petite échelle. L'exemple du stage
BAFA a été raconté. Puis un questionnement autour de la possibilité de
le faire à grande échelle. Nous avons parler de la hiérarchie et de la
potentielle hiérarchie qui se crée lorsque celle-ci n'est pas explicité,
illusion d'horizontalité, etc. et comment on propose une forme de
partage du pouvoir qui permet d'avoir des gardes fou, etc.
Puis nous
sommes partie plus loin sur une organisation à l'échelle de la France,
avec des expériences de penser sur comment ferrions nous s'il y avait
des commissions (comme au Rojava) et comment les gens s'impliqueront
dedans ou pas?
L'engagement
La transidentité
Les violences
les colo
créée le 03.06.2022 à 12:50, mise à jour le 07.06.2022 à 08:18.
16/01 (retour débat aux studios police illégitime violence)
16/01 (retour débat aux studios police illégitime violence)
Le documentaire était intéressant + intervention du réalisateur et de la sœur d'une victime (Angelo).
Climat un peu tendu avec un policier en particulier qui a très vite quitté la salle.("ouais fini et après on va te finir")
le collectif d'ailleurs nous sommes d'ici était présent et intervient à tours tous les 1er lundi du mois au centre social plurielles.
Pour le reste, j'ai pris des extraits de discours: (mélangés)
"Peur du maintien de l'intégrité, les flics font leur travail, il y a une différence entre être chez soi et contrôles d'identités constants et être manifestants, pas être en sécurité logiciel de main courant on les classe d'indésirables, le pouvoir du fric, faire taire la masse, milice comme sous Pétain autocratie faute du capitalisme, chaque corps porte sa misère, institutions mise en doute, fin de la police de proximité et c'était la solution, les suicidés policiers c'est pas pareil
Le documentaire était intéressant + intervention du réalisateur et de la sœur d'une victime (Angelo).
Climat un peu tendu avec un policier en particulier qui a très vite quitté la salle.("ouais fini et après on va te finir")
le collectif d'ailleurs nous sommes d'ici était présent et intervient à tours tous les 1er lundi du mois au centre social plurielles.
Pour le reste, j'ai pris des extraits de discours: (mélangés)
"Peur du maintien de l'intégrité, les flics font leur travail, il y a une différence entre être chez soi et contrôles d'identités constants et être manifestants, pas être en sécurité logiciel de main courant on les classe d'indésirables, le pouvoir du fric, faire taire la masse, milice comme sous Pétain autocratie faute du capitalisme, chaque corps porte sa misère, institutions mise en doute, fin de la police de proximité et c'était la solution, les suicidés policiers c'est pas pareil
créée le 17.01.2020 à 09:07, mise à jour le 17.01.2020 à 09:07.
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Adèle Haenel, une parole qui change la donne / Camille Nevers, 5 novembre 2019
Adèle Haenel, une parole qui change la donne / Camille Nevers, 5 novembre 2019
créée le 10.11.2019 à 08:25, mise à jour le 10.11.2019 à 08:25.
Affichage
Angle Droit. Détention : violences silencieuses / Rouff-Fiorenzi, Katia in Lien social n°1260, pp. 12-13
Angle Droit. Détention : violences silencieuses / Rouff-Fiorenzi, Katia in Lien social n°1260, pp. 12-13
créée le 10.11.2019 à 14:26, mise à jour le 10.11.2019 à 13:29.
CHRONIQUE «INTERZONE». Féminazies / Paul B. Preciado, philosophe, Libé 29 novembre
CHRONIQUE «INTERZONE». Féminazies / Paul B. Preciado, philosophe, Libé 29 novembre
créée le 30.11.2019 à 12:11, mise à jour le 30.11.2019 à 12:11.
CR du 3 juin 2020 (reprise)
CR du 3 juin 2020 (reprise)
créée le 25.06.2020 à 17:28, mise à jour le 25.06.2020 à 15:30.
Ce ne sont pas des bavures, c’est une doctrine / Loïc Le Clerc, Regards.fr, 7 janvier 2020
Ce ne sont pas des bavures, c’est une doctrine / Loïc Le Clerc, Regards.fr, 7 janvier 2020
créée le 07.01.2020 à 20:10, mise à jour le 07.01.2020 à 20:10.
Clusters / Frédéric Lordon, Monde Diplomatique, 5 juin 2020
Clusters / Frédéric Lordon, Monde Diplomatique, 5 juin 2020
créée le 06.06.2020 à 08:18, mise à jour le 06.06.2020 à 08:18.
Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants / Marion Durand, HuffPost, 26/07/2019
Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants / Marion Durand, HuffPost, 26/07/2019
Suivie par plus de 40 000 personnes sur Instagram, la trentenaire, décide de lancer le hashtag #etsionchangeaitdangle en avril 2018, avec un premier dessin, liké plus de 1 300 fois, qui donne à réfléchir... L’idée de, “Et si on changeait d’angle”, a commencé à fleurir dans l’esprit de Fanny, à partir du moment où l’illustratrice a commencé à découvrir la parentalité et la multitude de questions qu’elle engendre.
créée le 14.01.2020 à 20:10, mise à jour le 14.01.2020 à 20:10.
Cyntoia Brown, une Américaine condamnée à vie pour meurtre, libérée après une campagne publique. Elle avait été condamnée à la perpétuité, en 2006, pour avoir tué un quadragénaire alors qu’elle était contrainte de se prostituer à l’âge de 16 ans.
Cyntoia Brown, une Américaine condamnée à vie pour meurtre, libérée après une campagne publique. Elle avait été condamnée à la perpétuité, en 2006, pour avoir tué un quadragénaire alors qu’elle était contrainte de se prostituer à l’âge de 16 ans.
L’affaire était revenue dans l’actualité après une enquête de la chaîne Fox 17, en 2017, sur le sort de cette esclave sexuelle à l’histoire familiale sordide, qui a eu un fort écho sur les réseaux sociaux. Plusieurs célébrités américaines s’étaient alors engagées dans la campagne #FreeCyntoiaBrown (« Libérez Cyntoia Brown »), comme la chanteuse Rihanna ou l’actrice Ashley Judd.
créée le 09.11.2019 à 06:26, mise à jour le 09.11.2019 à 06:26.
Cyntoia Brown-Long: 'It took me years to realise I was a trafficking victim'
Cyntoia Brown-Long: 'It took me years to realise I was a trafficking victim'
She had run away from home and was being sent out onto the streets to make money for a pimp when she killed 43-year-old Johnny Allen.
After being convicted of murder in 2004, Cyntoia was told she wouldn't be eligible for release until she was in her 60s.
But she was freed in August this year after being granted clemency by the governor of Tennessee.
A campaign to get her released was backed by celebrities including Rihanna and Kim Kardashian-West.
créée le 09.11.2019 à 06:27, mise à jour le 09.11.2019 à 06:27.
Cédric Chouviat : qui contrôle la police ? : ITW (8') de Fabien Jobard sociologue (CNRS-CESDIP, Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales)
Cédric Chouviat : qui contrôle la police ? : ITW (8') de Fabien Jobard sociologue (CNRS-CESDIP, Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales)
créée le 16.11.2019 à 18:54, mise à jour le 12.01.2020 à 12:48.
DE LA VIOLENCE DANS LA LITTÉRATURE POUR LA JEUNESSE, L'Huma, jeudi 13 février, 2003
DE LA VIOLENCE DANS LA LITTÉRATURE POUR LA JEUNESSE, L'Huma, jeudi 13 février, 2003
La violence s'ancre dans la famille. Florence Aubry relate, dans Mamie en miettes (7), comment dans une famille fort honorable, une mère peut martyriser sa propre mère, diminuée, sous les yeux de sa propre fille, en faire l'exutoire de ses difficultés à se construire un propre chemin existentiel.
Émerge là un grand roman, le dernier de Robert Cormier : À la brocante du cour (8). À lire absolument. Un roman de Cormier est un réquisitoire, fondé sur une implacable démonstration et une écriture économe, directe, terriblement efficace, en même temps qu'une accusation d'une société bien-pensante, incapable de lire la violence qu'elle génère. À la brocante du cour est le récit d'une fabrication policière, pour faire plaisir à une société citadine arc-boutée sur ses valeurs traditionnelles et à un moi arriviste, d'un jeune coupable, accusé du meurtre d'une petite fille de sept ans - l'innocent qui finit par s'accuser pourrait être l'un de mes fils, votre fils ! François Mathieu"
créée le 09.11.2019 à 06:58, mise à jour le 09.11.2019 à 06:58.
De la violence médiatique / Alain Brossat, professeur de philosophie à l'Université de Paris 8 - Saint-Denis, lundimatin#175, 22 janvier 2019
De la violence médiatique / Alain Brossat, professeur de philosophie à l'Université de Paris 8 - Saint-Denis, lundimatin#175, 22 janvier 2019
- S’il est un journal qui a su choisir son camp et abuser en toute clarté de « sa position dominante depuis le début du mouvement des gilets jaunes, c’est bien Le Monde ». Le Monde aura beau publier à retardement article sur article documentant le saut qualitatif effectué, à l’occasion de la mobilisation des gilets jaunes, dans le registre des violences policières, violences d’Etat – cela ne changera rigoureusement rien au fait vérifiable par tous et chacun que le même journal aura publié, édito après édito, au fort du mouvement et toujours à son heure, des mots, des phrases et des sentences dont il est plus qu’urgent de dévoiler le nom : violences médiatiques.
créée le 23.11.2019 à 20:02, mise à jour le 23.11.2019 à 19:08.
Des hommes violents : 6 épisodes de 30' env. / Mathieu Palain, France Culture, 21/11/2019
Des hommes violents : 6 épisodes de 30' env. / Mathieu Palain, France Culture, 21/11/2019
"Je tapais ma femme tous les jours parce que je pensais qu'on frappait sa femme tous les jours. C'est ce que faisait mon père avec ma mère." Homme d'affaire, garagiste, sans emploi... Le journaliste Mathieu Palain a rencontré 12 hommes condamnés pour violences conjugales. Découvrez son reportage à travers les six épisodes (de 30’ env.) d'un podcast original : Des hommes violents. Condamnés par le tribunal pour violences conjugales, douze hommes sont contraints par la justice de participer à un groupe de parole pendant six mois. Tous viennent d’univers différents : l'un est un homme d’affaires à succès, un autre à la recherche d’emploi, un autre tient un garage... Ils commencent par clamer unanimement leur innocence ou par refuser de reconnaître leurs torts (période de déni) . Puis évoluent, ou pas. Ce podcast s’attache séance après séance à suivre leur avancée, à partir à leur rencontre, à les écouter. Il est nourri des propres interrogations du narrateur, Mathieu Palain, sur le mouvement #metoo et la question des masculinités aujourd’hui. Et mis en perspective par trois récits de victimes.
créée le 21.11.2019 à 09:43, mise à jour le 21.11.2019 à 08:44.
Du masque à la reconnaissance faciale : le visage est-il le dernier lieu de résistance politique ? (39')
Du masque à la reconnaissance faciale : le visage est-il le dernier lieu de résistance politique ? (39')
créée le 12.11.2019 à 20:15, mise à jour le 12.11.2019 à 19:16.
Dépasser la violence... Apprendre [Dossier]. Dialogue GFEN n°174, octobre 2019
Dépasser la violence... Apprendre [Dossier]. Dialogue GFEN n°174, octobre 2019
Souvent, dans le domaine de l’éducation, la violence surgit dans l’actualité sous la forme du fait divers. On a tous encore en mémoire l’image de ce jeune collégien pointant une arme sur sa professeure en octobre2018. De façon moins « spectaculaire » mais tout autant dramatique,elle s’invite dans notre quotidien au travers de la question du harcèlement.Harcèlement d’un élève par d’autres élèves... étonnement,jamais celui d’un personnel par sa hiérarchie. Alors que ce numéro était sous presse, le suicide d’une collègue directrice d’école maternelle est venu malheureusement illustrer cette triste réalité.
Ce numéro de Dialogue propose des analyses et des outils pour dépasser la sidération dans laquelle nous plonge le bruit parasité des médias d’informations.
Après un hors d’oeuvre nous inscrivant dans le quotidien d’un mouvement social, ou d’une année scolaire, il s’attache dans une première partie, à renseigner des causalités multiples de ce phénomène. Parmi elles, celles intrinsèques de l’école, du fait de l’échec, de la sélection, du tri et de l’exclusion, camouflées derrière les concepts d’ « égalité des chances » ou de « méritocratie ».
Une seconde partie donne des pistes montrant comment il est possible de réguler/instituer en s’enrichissant des recherches et pratiques de Janusz Korczak,particulièrement dans les expériences de classes coopératives.
Enfin, des voies de dépassement sont présentées, que ce soit par la création dans des ateliers d’écriture, ou par la distinction entre violence et conflit.L’interdit anthropologique de la violence passe par l’institution du nécessaire conflit démocratique ; particulièrement dans l’acte d’apprendre.
La réflexion se poursuit dans un supplément.
Sommaire (extraits en hyperlien) :
Éditorial
De la pulsion de violence au désir de conflit Lire
Patrick RAYMOND
Hors-d'oeuvre Extraits
Gilets jaunes : des violences à instruire
Jean-Jacques VIDAL
Que faire de/avec la violence des élèves ?
Laurent CARCELES
Causalités multiples Extraits
Pédagogie contre violence
Éric DEBARBIEUX
La violence ? Ça s'mérite !
Pascal DIARD
La violence est-elle soluble dans l'éducation ?
Gilbert JANVION
Réguler/instituer Extraits
Détournement de violences
Sylviane MAILLET
La violence comme support de travail au CE1
Jany VIDAL
Violence : comment sortir de l'exaspération ?
Philippe LAHIANI
Une lutte contre les violences de genre au lycée
Dalila AMEROUCHE et Sandrine BOURRET
Dépassement Extraits
L'atelier de création : un espace autre
Patricia CROS
La place du conflit dans les apprentissages
Maria-Alice MÉDIONI
Bref retour sur la notion de «culture de paix»
Michel NEUMAYER
Le cahier du LIEN
Édito
Claire DESCLOUX
La pratique de la médiation par les pairs à l'école active
Julie BONIN
Gros plan sur la violence masquée de l'école
Catherine LEDRAPIER
Tunisie 2019 «Mon coeur a tant de peine...»
Mounira KHOUADJA
Vivre ensemble sans violence : est-ce envisageable ?
Claire DESCLOUX
Supplément en ligne : Télécharger
La violence et l'école
Jean-Yves ROCHEX
Violence et pensée
Serge BOIMARE
«Tu parleras, tu écriras avec le poids du monde sur la langue»
Colette CHARLET
Annexe à l'article «La violence : comment sortir de l'exaspération ?»
Philippe LAHIANI
créée le 09.11.2019 à 06:40, mise à jour le 09.11.2019 à 06:40.
Est-il possible d’encadrer la reconnaissance faciale ? (8')
Est-il possible d’encadrer la reconnaissance faciale ? (8')
Quelle société numérique voulons-nous ? La reconnaissance faciale se perfectionne et dans plusieurs pays, des demandes de régulation se font entendre. Vendredi 15 novembre 2019, la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés), dont le rôle en France est de veiller à la protection de nos données personnelles, publiait un rapport appelant à encadrer l’utilisation de la reconnaissance faciale et à ouvrir le débat sur le sujet. Quels avantages mais aussi quels risques, représente cette technologie biométrique de reconnaissance des visages ? Est-il possible de l’encadrer ?
Guillaume Erner reçoit Bertrand Warusfel, professeur de droit à l'Université Paris 8, avocat au barreau de Paris, notamment spécialiste du droit du numérique.
créée le 19.11.2019 à 08:56, mise à jour le 19.11.2019 à 08:56.
Fabien Girandola, « Violence dans les médias : quels effets sur les comportements ? », Questions de communication [En ligne], 5, 1er juillet 2004, 55-68
Fabien Girandola, « Violence dans les médias : quels effets sur les comportements ? », Questions de communication [En ligne], 5, 1er juillet 2004, 55-68
Plan :
Influence des médias violents : aspects théoriques
Rôle du contexte filmique
Prévention et influence médiatique : vers une perspective psychosociale
Violence médiatique et agression : fait ou fiction ?
Conclusion
créée le 23.11.2019 à 19:08, mise à jour le 23.11.2019 à 19:08.
Gilets jaunes : violences policières, la preuve par l’image / Chloé Pilorget-Rezzouk , Charles Delouche et Emma Donada, Libé, 18 novembre
Gilets jaunes : violences policières, la preuve par l’image / Chloé Pilorget-Rezzouk , Charles Delouche et Emma Donada, Libé, 18 novembre
créée le 19.11.2019 à 08:34, mise à jour le 19.11.2019 à 08:34.
Gilets jaunes et violence(s) : point de vue de Michel Michel Wieviorka dans le HASHTAG de france Culture du 15/11/2019
Gilets jaunes et violence(s) : point de vue de Michel Michel Wieviorka dans le HASHTAG de france Culture du 15/11/2019
Une violence aux échelles diverses : "La violence vient le plus souvent de la répression, avec déjà 300 morts en Irak par exemple. Et en France, le comportement des forces de police a été extrêmement violent, même s'il n'y a pas eu de mort". Bilan en France : près de 4 000 blessés parmi les manifestants et les forces de l'ordre, 40 gilets jaunes blessés à l’œil dont 9 énucléés. Ce rapport à la violence "brise le tabou qui existe en France depuis 40 ans" selon Michel Wieviorka. "On a oublié l'époque où les intellectuels - Sartre, Foucault - exaltaient la violence, l'époque où la violence révolutionnaire avait une grande légitimité" développe-t-il. Selon lui, avec le mouvement des "gilets jaunes", certains citoyens se sont souvenus que la violence pouvait "payer" : "Les gilets jaunes, c'est un mouvement qui n'est pas violent en soi. Mais on s'est rendu compte qu'on pouvait tirer un grand parti médiatique et politique des violences qui ont lieu au cours des manifestations. En général, ce sont des éléments périphériques au mouvement qui ont fait des violences, ou des personnes qui ont réagi à chaud à la violence qu'il y avait autour d'eux dans les cortèges. Et la chose nouvelle, c'est que la violence a pu payer, a pu être légitime" analyse le sociologue. Une violence qui a aussi révélé une ligne de fracture parmi la population."
créée le 15.11.2019 à 10:32, mise à jour le 15.11.2019 à 10:32.
INTERNATIONAL ÉTATS-UNIS Aux Etats-Unis, des journalistes ciblés par la police / Corine Lesnes. Le Monde, 1er juin 2020
INTERNATIONAL ÉTATS-UNIS Aux Etats-Unis, des journalistes ciblés par la police / Corine Lesnes. Le Monde, 1er juin 2020
créée le 06.06.2020 à 11:06, mise à jour le 06.06.2020 à 11:06.
INTERVIEW « On ne peut pas tenir un pistolet sur la tempe du citoyen en lui disant informez-vous !», s'insurge Dominique Wolton. Les Echos, 25 avril 2020
INTERVIEW « On ne peut pas tenir un pistolet sur la tempe du citoyen en lui disant informez-vous !», s'insurge Dominique Wolton. Les Echos, 25 avril 2020
Dans un entretien aux « Echos », Dominique Wolton directeur de recherche au CNRS, directeur de la revue internationale « Hermès » (CNRS Editions), dénonce une société qui vit au rythme « d'une surinformation, cette tyrannie de l'événement » qui serait imposée par les chaînes d'information et les réseaux sociaux. Il appelle à un sursaut.
créée le 05.06.2020 à 12:55, mise à jour le 05.06.2020 à 12:55.
IVG, grossesse, accouchement : quand la crise sanitaire menace les droits des femmes / The Conversation, 6 mai 2020
IVG, grossesse, accouchement : quand la crise sanitaire menace les droits des femmes / The Conversation, 6 mai 2020
Dans une tribune parue le 31 mars 2020 dans Le Monde, des professionnel·le·s de santé, des chercheur·es et des personnalités politiques ont appelé le gouvernement à allonger les délais légaux d’accès à l’IVG pour pallier les difficultés liées au confinement. En effet, de nombreux services d’IVG sont fermés ou limités en raison du Covid-19 : les soignant·es sont mobilisé·es ailleurs ou malades, et le confinement complexifie l’accès pour les femmes.
Suite à la tribune, les voix réactionnaires se sont immédiatement faites entendre, faisant un parallèle abject entre les décès liés au Covid-19 et l’arrêt de grossesses. L’éternel débat autour de l’avortement et la crispation sur le délai légal ont été remis sur la table (on se souvient du retour en arrière du Sénat en mars 2019 sur le sujet), sans prendre en compte l’urgence de santé publique."
créée le 07.05.2020 à 08:48, mise à jour le 07.05.2020 à 08:48.
Jusqu'où ira la reconnaissance faciale ? (oct. 2019)
Jusqu'où ira la reconnaissance faciale ? (oct. 2019)
créée le 30.10.2019 à 16:24, mise à jour le 30.10.2019 à 16:23.
Justice et respect : le soulèvement des gilets jaunes / Le Gall, Brice ; Cizeau, Thibault ; Traverse, Lou. - Paris : Éditions Syllepse, 2019. - 224 p. - (Côté cour)
Justice et respect : le soulèvement des gilets jaunes / Le Gall, Brice ; Cizeau, Thibault ; Traverse, Lou. - Paris : Éditions Syllepse, 2019. - 224 p. - (Côté cour)
La photographie pour saisir la force d’un mouvement
C’est au moyen de la puissance des images que les auteurs nous invitent à une compréhension de cette révolte, en documentant visuellement toutes les dimensions de l’organisation et de la vie des Gilets jaunes.Le noir et blanc de la photographie restitue la force du combat collectif, tandis que le texte permet de comprendre la durée et l’ampleur de la révolte : le rôle déterminant des femmes, la façon dont les groupes tentent de neutraliser leurs divisions, les attitudes face à la répression policière, ou encore les manières d’entretenir la fraternité et la croyance en « un autre monde possible ».
Donner la parole pour comprendre
Histoire visuelle d’un soulèvement, ce livre est aussi l’histoire de Sassia, Patrick, Anne-Marie, Manu et de tant d’autres anonymes qui ont grandi, travaillé et élevé leurs enfants dans des espaces qui subissent de plein fouet les effets du néolibéralisme. En suivant plusieurs Gilets jaunes dans leur vie quotidienne, en se faisant les témoins de leurs galères, de leurs doutes, de leurs espoirs, les auteurs se font aussi les passeurs de la parole de ces hommes et de ces femmes entrés en révolte.
créée le 22.12.2019 à 09:27, mise à jour le 22.12.2019 à 09:27.
L'OBS SOCIÉTÉ TRIBUNE. « Réconcilions le peuple français avec ses policiers et ses gendarmes » / Mario Stasi (président de la Licra), 29 mai 2020
L'OBS SOCIÉTÉ TRIBUNE. « Réconcilions le peuple français avec ses policiers et ses gendarmes » / Mario Stasi (président de la Licra), 29 mai 2020
Une fois ces constats établis et les condamnations proclamées, il y a trois manières de voir les choses. La première emprunte les sentiers battus et rebattus de la facilité et de la généralisation. La deuxième se perd sur les routes sinueuses de l’aveuglement, de l’indéfendable et du déni. La troisième, enfin, préfère les chemins plus escarpés mais tellement plus ambitieux de la raison et du progrès. [...]
Les images ont choqué. Un flagrant délit de racisme, sous nos yeux. Des policiers en uniforme qui, ramenant une personne mise en cause pour un cambriolage, ironisent, écument même, sur les « bicots » qui « ne savent pas nager ». L’individu avait sauté dans la Seine pour échapper à son arrestation avant d’être repêché. Rien, absolument rien ne justifie la violence de ces mots racistes. Il serait vain, et même inacceptable de relativisme, de vouloir mettre en parallèle ces injures avec les faits reprochés à cet individu, avec le niveau de fatigue des policiers ou encore avec la difficulté de leurs tâches dans certains territoires. Le racisme n’est « indexable » à aucune excuse, à aucune justification. Rien, absolument rien ne justifie qu’un policier s’écarte ainsi de la déontologie et des valeurs de la République gravées au fronton du commissariat où il officie. Une enquête est en cours. Des sanctions sont demandées, nous les souhaitons exemplaires.
Une fois ces constats établis et les condamnations proclamées, il y a trois manières de voir les choses. La première emprunte les sentiers battus et rebattus de la facilité et de la généralisation. La deuxième se perd sur les routes sinueuses de l’aveuglement, de l’indéfendable et du déni. La troisième, enfin, préfère les chemins plus escarpés mais tellement plus ambitieux de la raison et du progrès.
D’aucuns, en effet, érigent cette affaire bien au-delà d’elle-même, agonissent d’injures l’institution policière, et extrapolent un fait pour en faire une vérité générale, faisant accroire l’idée que nos forces de l’ordre seraient le bras armé essentialisé d’un « racisme d’Etat », résumant d’ailleurs leur action aux seules banlieues, comme si toute l’activité de la police nationale s’y résorbait entièrement. Tout est prétexte à instrumentalisation par des groupuscules activistes d’extrême gauche intéressés à bien autre chose que la lutte contre le racisme : la haine de l’Etat, de la France et de ceux qui, en première ligne de la République, incarnent l’ordre et la sécurité. Chaque incident fait pour eux résonance politique, on accuse la police d’assassiner, ou de « massacrer », on veut transformer nos banlieues en suburbs de Los Angeles. Ceux qui hurlent peinent à masquer leur détestation de toute forme d’incarnation de la République, de l’Etat et de l’ordre public. Ils peinent à masquer leur haine du « flic » transformé en « salaud », applaudissant les voitures de police caillassées et les cocktails Molotov lancés pour incendier et pour tuer.
Violences policières : « Le confinement est une situation à risque », alerte Amnesty International
D’autres s’enferrent dans une défense irraisonnée des incidents de racisme dans la police. Sans doute par réaction aux provocations des activistes mentionnés précédemment, certains ne veulent rien voir, adoubent les yeux fermés, au point de travestir la réalité, de nier en bloc sans jamais voir le détail, de contester par principe toute mise en cause des forces de l’ordre et de sécurité, leur accordant des brevets d’immunité corporatiste et figée. Ils refusent de voir l’amoncellement de la jurisprudence qui a pourtant rappelé à maintes reprises que le contrôle au faciès était une faute et qu’il n’est pas possible de contrôler, selon les mots mêmes du ministère de l’Intérieur, « la seule population dont il apparaît qu’elle peut être étrangère ».
Les derniers, dont je suis, considèrent qu’il faut rejeter l’un comme l’autre. Devant une situation aussi complexe et difficile, devant le risque inflammable de voir partir en fumée le lien qui nous unit à notre police, il est important de convoquer la rigueur et la réalité en éloignant les idéologies et les fantasmes. Il suffit pour cela d’être fidèle au serment moral fait par Germaine Tillion en 1941 et toujours valable, en toutes circonstances : « Sur le plan des faits : ne pas mentir, ne pas déformer, ne pas travestir. Sur le plan des idées, être de bonne foi, appeler chaque chose par son nom exact, et la juger avec une impartiale rigueur. […] Notre cœur est engagé à fond dans la cause de la patrie, mais notre esprit doit rester vigilant et clair, prêt à juger contre nous-mêmes si c’est nécessaire. »
La police et la gendarmerie ne sont pas les instruments d’on ne sait quel « racisme d’Etat », aussi vrai qu’il n’y a pas de lois racistes en France mais uniquement des lois antiracistes. Dans le même temps, il existe des incidents racistes dans une police qui n’échappe pas aux malheurs de notre temps. Cette noble institution est traversée par les mêmes périls. Et ce serait miracle qu’une administration aussi vaste et aussi nombreuse soit épargnée par le racisme et la xénophobie.
Dérapages individuels ou système institutionnalisé : faut-il avoir peur de la police ?
Il y a donc aujourd’hui urgence à sortir de la logique de l’affrontement véhiculé par ceux qui haïssent tout ce qui porte un uniforme comme ceux qui considèrent qu’il vaut immunité et passe-droit. Il y a urgence à remettre la question de notre relation à la police et à la gendarmerie au cœur d’un débat politique raisonné et sincère : nos forces de l’ordre ne sont pas extérieures à nous-mêmes. Elles sont nous-mêmes, elles nous représentent, elles agissent en notre nom, celui du peuple français. Elles ne sont pas notre ennemi. Elles assurent notre sécurité, personnelle et collective, au péril de leur vie : les attentats terroristes islamistes nous l’ont cruellement rappelé. Les défaillances de la police ne sont imputables qu’à nous-mêmes car elle agit selon un cadre et des méthodes définis par la représentation nationale. Si la question du contrôle au faciès demeure, c’est que tous les législateurs ont eu la main tremblante à l’idée de traiter cette question, laissant nos forces de l’ordre seules face à des injonctions parfois contradictoires. Si l’extrême droite se targue de nombreux soutiens parmi nos forces de police, c’est que, à quelques exceptions près, la République a cessé de leur parler le langage de la République. Si le racisme a gagné du terrain parmi nos forces de sécurité, c’est que rien n’est venu l’empêcher et le faire reculer efficacement en dehors des injonctions morales, des poings levés et des piloris médiatiques. [...] Il est urgent de réformer leurs pratiques professionnelles pour ne laisser aucune place au doute ou à la dérive. Il est urgent de mettre à l’ordre du jour de l’agenda des écoles de police et de gendarmerie une réforme profonde des apprentissages où l’enseignement des valeurs, de la déontologie et des principes tiendra au moins autant de place que celui du savoir technique et professionnel. Au XVIIIe siècle, le lieutenant général de police de Paris, Jean-Charles-Pierre Lenoir, écrivait que le rôle de la police était « de gouverner les hommes et leur faire du bien ». Si évidement le sens des mots de l’époque englobait une réalité bien plus large et bien naïve, il serait indispensable que sur les bancs de nos écoles où se forment nos gardiens de la paix, nos commissaires ou nos adjudants de gendarmerie, on renoue avec un état d’esprit qui fera taire les idéologues et leurs entreprises de déstabilisation en même temps qu’il fera reculer le racisme et l’antisémitisme.
créée le 06.06.2020 à 10:54, mise à jour le 06.06.2020 à 10:54.
L'utopie déchue : une contre-histoire d'Internet, XVe-XXIe siècle / Félix Tréguer
L'utopie déchue : une contre-histoire d'Internet, XVe-XXIe siècle / Félix Tréguer
La 4e de couv. indique : "Ce livre est écrit comme un droit d'inventaire. Alors qu'Internet a été à ses débuts perçu comme une technologie qui pourrait servir au développement de pratiques émancipatrices, il semble aujourd'hui être devenu un redoutable instrument des pouvoirs étatiques et économiques. Pour comprendre pourquoi le projet émancipateur longtemps associé à cette technologie a été tenu en échec, il faut replacer cette séquence dans une histoire longue : celle des conflits qui ont émergé chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés. Depuis la naissance de l'imprimerie, les stratégies étatiques de censure, de surveillance, de propagande se sont sans cesse transformées et sont parvenues à domestiquer ce qui semblait les contester. Menacé par l'apparition d'Internet et ses appropriations subversives, l'État a su restaurer son emprise sous des formes inédites au gré d'alliances avec les seigneurs du capitalisme numérique tandis que les usages militants d'Internet faisaient l'objet d'une violente répression. Après dix années d'engagement en faveur des libertés sur Internet, Félix Tréguer analyse avec lucidité les fondements antidémocratiques de nos régimes politiques et la formidable capacité de l'État à façonner la technologie dans un but de contrôle social. Au-delà d'Internet, cet ouvrage peut se lire comme une méditation sur l'utopie, les raisons de nos échecs passés et les conditions de l'invention de pratiques subversives. Il interpelle ainsi l'ensemble des acteurs qui luttent pour la transformation sociale."
créée le 12.11.2019 à 19:12, mise à jour le 12.11.2019 à 19:12.
La Cnil cherche sa voie sur la reconnaissance faciale, La Croix, le 04/11/2019 : Enquête de Loup Besmond de Senneville
La Cnil cherche sa voie sur la reconnaissance faciale, La Croix, le 04/11/2019 : Enquête de Loup Besmond de Senneville
créée le 12.11.2019 à 19:14, mise à jour le 12.11.2019 à 19:14.
La Cnil s'oppose à la mise en place de la reconnaissance faciale à l'entrée de lycées à Nice et Marseille (oct. 2019)
La Cnil s'oppose à la mise en place de la reconnaissance faciale à l'entrée de lycées à Nice et Marseille (oct. 2019)
créée le 30.10.2019 à 16:19, mise à jour le 30.10.2019 à 16:24.
La dénonciation des violences policières au cœur du mouvement des gilets jaunes (3')
La dénonciation des violences policières au cœur du mouvement des gilets jaunes (3')
créée le 15.11.2019 à 19:44, mise à jour le 15.11.2019 à 19:44.
La révolution méconnue du Rojava (oct. 2019)
La révolution méconnue du Rojava (oct. 2019)
Voir aussi : < https://www.revue-ballast.fr/hevrin-khalaf-ou-la-nation-democratique > ; < https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231523 > ; < https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223551 >
créée le 30.10.2019 à 17:07, mise à jour le 30.10.2019 à 16:23.
La violence médiatique vue par le mouvement des Gilets Jaunes
La violence médiatique vue par le mouvement des Gilets Jaunes
créée le 23.11.2019 à 19:06, mise à jour le 23.11.2019 à 19:06.
La violence, objet littéraire
La violence, objet littéraire
créée le 09.11.2019 à 06:47, mise à jour le 09.11.2019 à 06:47.
Le pouvoir de la littérature face à la violence
Le pouvoir de la littérature face à la violence
Le pouvoir de la littérature face à la violence, c'est de nous la rendre visible dans ses effets les plus concrets, plutôt que de s'interroger sur les causes. Le problème est de savoir quelle forme inventer pour éviter la fascination et la sidération devant l'attentat.
Ce roman ne s'inscrit pas dans la guerre qui se joue dans la capture de l'attention, dans un contexte de saturation des images et des discours. (Marc Crépon)
Il y a une insensibilité apparente. Nous allons devoir changer notre manière d'exprimer nos émotions. (Boris Le Roy)
Comment donner forme, comment faire sens, de ce qui se passe quand on ne sait plus ce qui se passe –quand tous les repères se perdent, que la réalité devient si improbable que même le langage fait défaut pour en rendre compte ? Comment parler du local tandis que le monde brûle, se globalise mais se fragmente, et se défait tout en devenant opaque ? Si la culture est une forme d’accès à la vérité, que peut la fiction romanesque, que peuvent même l’art et la culture quand plus rien n’est objectivement connaissable ni transmissible ? Ces questions ne sont pas neuves, on peut même dire que de Camus à Primo Lévi et de Kafka à Imtre Kertesz en un sens elles fondent la grande littérature moderne internationale depuis au moins le milieu du 20ème siècle. Notre époque de terrorisme, de fake news et d’incertitude généralisée sur à peu près tout leur donne une importance renouvelée, et cet hiver, tandis que la déferlante houellebecquienne bat son plein, un romancier né en 1972 du nom de Boris Le Roy, auteur de trois romans pour la jeunesse et de deux textes « adultes » tous publiés chez Actes Sud, leur apporte l’une des réponses les plus intéressantes qu’on ait vue depuis longtemps avec L’Education Occidentale, un petit roman qui fait son chemin en librairie, et dont l’ambition simple tranche dans la période de régression actuelle.
Avec son titre faussement flaubertien, L’éducation Occidentale raconte l’histoire d’ une femme, Ona, agent scientifique de l’ONU chargée de la lutte contre la drogue et le crime qui vient d’être nommée au Nigeria pour former la police locale aux méthodes scientifiques. Appelée sur les lieux d’un attentat qui vient de se produire en plein marché, elle découvre, parmi les gravats et les corps la tête de son chauffeur. Tandis que Ona se raccroche à sa formation scientifique pour évoluer dans le théâtre du carnage, le doute s’installe peu à peu en elle. cet homme qu’elle croyait de confiance était-il on non complice des terroristes. A travers ce dispositif simple, qui rappelle certains romans de Don DeLillo , l’action du roman, qui se concentre sur une scène, racontée d’une seule phrase de 150 pages, qui va virer, dans le troisième tiers du livre, vers le polar et le suspense pur, creuse un certain nombre de questions centrales sur notre temps, sur notre monde, et sur la façon dont on se le raconte.
créée le 09.11.2019 à 06:49, mise à jour le 09.11.2019 à 06:49.
Le témoin du vendredi : Delphine Gardey, historienne de l’intime. France Inter/La Marche de l'Histoire, 25 octobre 2019, 29'
Le témoin du vendredi : Delphine Gardey, historienne de l’intime. France Inter/La Marche de l'Histoire, 25 octobre 2019, 29'
Historienne des femmes et du féminisme
Delphine Gardey enseigne maintenant à l’Université de Genève où elle a animé un long moment l’Institut d’étude des genres. Son premier grand travail a été de se consacrer au monde des secrétaires - un monde qui était passé, c’est assez peu souligné », des hommes aux femmes.
Dans « Le linge du Palais-Bourbon », elle a observé la montée progressive des femmes à l’arrière-plan de la Chambre. Dans les métiers du jour d’abord. Longtemps il a été fait obstacle à l’élection de femmes députées mais aussi à la nomination de secrétaires de séance : les hommes se demandaient si elles allaient supporter les séances de nuit…
Les femmes et le rapport au clitoris
L'universitaire s’est lancée cette fois dans l’examen des possibilités que le clitoris ouvre aux femmes. Des chirurgiens en Occident pratiquèrent l’ablation du clitoris, jusqu’aux années 1920 : certaines femmes n’en faisaient-elles pas un usage immodéré qui les détournait de la voie conjugale, seule admise ? On sait que l’excision continue aujourd’hui d’être pratiquée ailleurs…
créée le 30.10.2019 à 17:38, mise à jour le 30.10.2019 à 16:41.
Le violeur, c'est toi, Brut, 2/12/2019.(1'47)
Le violeur, c'est toi, Brut, 2/12/2019.(1'47)
créée le 03.12.2019 à 21:37, mise à jour le 12.01.2020 à 22:12.
Les caméras à reconnaissance faciale débarquent en France : progrès ou régression ? 01Net, des technologies et des hommes (bimensuel) n°911, 26 juin - 9 juillet 2019
Les caméras à reconnaissance faciale débarquent en France : progrès ou régression ? 01Net, des technologies et des hommes (bimensuel) n°911, 26 juin - 9 juillet 2019
LES CAMÉRAS À RECONNAISSANCE FACIALE DÉBARQUENT EN FRANCE. PROGRÈS OU RÉGRESSION ? ;
CULTUREL. La techno, source d'inspiration du dico ;
ESSENTIEL. 20 smartphones chaudement recommandés ;
RÉEL. Les rescapés du bitcoin témoignent.
créée le 16.11.2019 à 18:17, mise à jour le 16.11.2019 à 18:17.
Les violences policières sont le reflet d’un échec / Edito. du Monde du 11/01/2020
Les violences policières sont le reflet d’un échec / Edito. du Monde du 11/01/2020
créée le 11.01.2020 à 22:22, mise à jour le 11.01.2020 à 22:22.
Les violences sexuelles au sein du couple, on en parle ? / Maïa Mazaurette, Le Monde, 8 décembre 2019
Les violences sexuelles au sein du couple, on en parle ? / Maïa Mazaurette, Le Monde, 8 décembre 2019
créée le 09.12.2019 à 22:00, mise à jour le 09.12.2019 à 21:01.
Lettre du préfet Maurice Grimaud aux policiers en mai 1968 / Citoyens & Policiers
Lettre du préfet Maurice Grimaud aux policiers en mai 1968 / Citoyens & Policiers
créée le 12.01.2020 à 13:17, mise à jour le 12.01.2020 à 13:17.
Maad, Ilham : Gardiens de la paix : une édifiante plongée au cœur du racisme policier [documentaire] / Arte Radio (29'59)
Maad, Ilham : Gardiens de la paix : une édifiante plongée au cœur du racisme policier [documentaire] / Arte Radio (29'59)
Membre d'une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l'existence d'un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp , dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Certains sont encore stagiaires en école de police, d'autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de 20 ans. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, il découvre des propos orduriers ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues vont jusqu’à se revendiquer du fascisme et du suprémacisme blanc. Sur les conseils de son avocate, M° Yaël Godefroy, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne qui est toujours en cours. Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires sont eux toujours en poste.
Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements. Une enquête sur cette affaire menée par Camille Polloni est à lire dans Mediapart.
créée le 06.06.2020 à 15:49, mise à jour le 06.06.2020 à 13:54.
Manu, le gilet jaune blessé par une grenade lacrymogène samedi, a perdu son œil / Emma Donada, Libé, 19 novembre 2019
Manu, le gilet jaune blessé par une grenade lacrymogène samedi, a perdu son œil / Emma Donada, Libé, 19 novembre 2019
créée le 21.11.2019 à 19:33, mise à jour le 21.11.2019 à 19:33.
Maurice Rajsfus, encyclopédie des violences policières / Frantz Durupt et Ismaël Halissat, Photos Frédéric Stucin, Libé, 22 décembre 2019
Maurice Rajsfus, encyclopédie des violences policières / Frantz Durupt et Ismaël Halissat, Photos Frédéric Stucin, Libé, 22 décembre 2019
créée le 24.12.2019 à 22:05, mise à jour le 24.12.2019 à 22:05.
Micro-violences. Le régime du pouvoir au quotidien / Simon Lemoine. CNRS éditions, 2017
Micro-violences. Le régime du pouvoir au quotidien / Simon Lemoine. CNRS éditions, 2017
4e de couv. : "La violence de la guerre et du terrorisme fait la une des journaux et nourrit en permanence fictions et films. Brutale, intentionnelle, elle se donne à voir et fait parler d’elle. Au contraire, la micro-violence dont nous parle ce livre est imperceptible, minuscule, diffuse. Elle est dans l’« ordre des choses », « naturelle ».
La violence est dans les détails. C’est ainsi que, quotidiennement, nous endossons des rôles uniformisés sans toujours savoir ce qui nous pousse à ces conduites. Dire, ne pas dire, faire, ne pas faire, montrer de soi certaines choses, les cacher : au travail, en voiture, au supermarché, en classe, ce type de violence canalise nos conduites, sans que nous en prenions conscience.
Des exemples, appartenant à notre vie de tous les jours, illustrent le propos de l’auteur. Ils mettent à nu les mécanismes à l’œuvre dans leur simplicité, leur pauvreté, leur répétition ; ils montrent comment nous y adhérons, comment nous acquérons le comportement exigé. Ainsi se découvre un pouvoir dispersé et profus, produisant un individu participant à son propre asservissement.
Reconnaître, expliquer et contrer la micro-violence, tel est l’objectif de cette démonstration salutaire."
créée le 09.11.2019 à 06:52, mise à jour le 09.11.2019 à 06:52.
Mireille Delmas-Marty : « La “société de vigilance” risque de faire oublier la devise républicaine » [Tribune], Le Monde, 24/10/2019
Mireille Delmas-Marty : « La “société de vigilance” risque de faire oublier la devise républicaine » [Tribune], Le Monde, 24/10/2019
créée le 12.11.2019 à 21:08, mise à jour le 12.11.2019 à 21:08.
Mon entreprise souhaite remplacer les badges d’accès aux locaux par un dispositif biométrique. Peut-elle le faire ? Amandine, Responsable juridique (oct. 2019)
Mon entreprise souhaite remplacer les badges d’accès aux locaux par un dispositif biométrique. Peut-elle le faire ? Amandine, Responsable juridique (oct. 2019)
créée le 30.10.2019 à 16:55, mise à jour le 30.10.2019 à 16:27.
Montpellier : une marche pour dénoncer les violences policières et l'usage du LBD, France 3, 12/01/2020
Montpellier : une marche pour dénoncer les violences policières et l'usage du LBD, France 3, 12/01/2020
créée le 12.01.2020 à 22:11, mise à jour le 12.01.2020 à 22:11.
Moulin, Anne Marie. L'excision, l'autre féminicide in L'Histoire n°465, novembre 2019, pp. 12-18
Moulin, Anne Marie. L'excision, l'autre féminicide in L'Histoire n°465, novembre 2019, pp. 12-18
Célèbre pour son combat contre les violences sexuelles infligées aux femmes, Denis Mukwege a reçu en 2018, avec la militante yézidie Nadia Murad, le prix Nobel de la paix, en récompense pour la lutte qu'ils ont menée l'un et l'autre contre le viol comme arme de guerre. Une occasion d'évoquer le drame historique de l'excision, ablation partielle ou totale du clitoris et des petites et grandes lèvres, parfois associée à l'infibulation, suture partielle de la vulve interdisant la pénétration. Soit une multitude de pratiques répandues sur plusieurs continents, attestées depuis l'Antiquité et qui toucheraient plus de 100 millions de femmes. En 1995, cet ensemble de pratiques a été globalement dénoncé par l'OMS sous l'appellation « mutilations génitales féminines » (MGF). Derrière ce qualificatif général, l'excision revêt pourtant dans les sociétés qui la pratiquent de multiples significations qui expliquent sa persistance en dépit des condamnations officielles.
créée le 30.10.2019 à 16:33, mise à jour le 30.10.2019 à 16:33.
Myriam Bouchoucha, « La représentation de la violence dans le roman français de la dernière décennie : cas de P. Djian, V. Despentes, F. Beigbeder », Multilinguales [En ligne], n°9, 1er juin 2018
Myriam Bouchoucha, « La représentation de la violence dans le roman français de la dernière décennie : cas de P. Djian, V. Despentes, F. Beigbeder », Multilinguales [En ligne], n°9, 1er juin 2018
Le texte romanesque comme écho d’une violence contextuelle
Mise en texte de sentiments dévastateurs et de pulsions destructrices
Représentation des errances d’une jeunesse meurtrie
Figuration de la souffrance du corps
Le texte romanesque, lieu d’une possible rédemption
Mots-clés : roman, violence, destruction, civilisation, conjuration
'" [...] En 2010, Apocalypse bébé, le roman de Despentes, met en scène la destruction du Palais-royal, monument emblématique de Paris, lors d’un attentat kamikaze. Despentes place l’horreur au cœur du quotidien de ses lecteurs français et propose une longue description de ce que serait ce lieu familier dévasté :
Les tuiles grises, trempées de sang, une boule dorée de la station de métro […]. Un arbre encore debout. Un banc renversé. Un lampadaire sectionné sur le flanc […] Une colonne de Buren avait atterri intacte, au sommet d’un arbre resté debout. Les résidus encore reconnaissables témoignaient de ce que l’amas de gravats noirs qui les entouraient avait bien été le Palais Royal. (Despentes, 2010 : 357)" [...]
"Au tournant du vingt-et-unième siècle, l’intrusion de l’Histoire dans les histoires individuelles a conduit de nombreux auteurs, estime B. Blackeman, à « revisiter […] les invariants de la conscience collective Eros, Thanatos, Chronos, Théos parfois [et] la triade Etre, Vivre, Exister » (Blackeman, 2000 : 16). Bruno Blanckeman rajoute que dans « cet accaparement se lisent peut-être l’expression et la conjuration d’un sentiment de deuil » (Ibid : 17). Il est vrai que l’omniprésence de la destruction dans les romans français contemporains peut être lue comme une esthétisation de la catastrophe qui a valeur d’un rituel cathartique. On comprend dès lors pourquoi Djian choisit les vers suivants comme citation liminaire de La fin du monde :
Le beau n’est
Que ce degré du terrible
Que, encore nous supportons
Et nous ne l’admirons tant
Que, parce que, impassible
Il dédaigne de nous détruire. (Rilke, cité par Djian, 2010 : 33)
La représentation du déclin civilisationnel et des anéantissements individuels dans la fiction romanesque semble répondre aux mêmes finalités que le théâtre pour Antonin Artaud dans la mesure où « elle permet à nos refoulements de prendre vie » (Artaud, 1938 : 16).
Djian, Despentes et Beigbeder tentent de faire du texte littéraire le lieu d’une possible conciliation entre le chaos des évènements et l’harmonie du Verbe, car, comme le pensait Artaud :
Si le signe de l’époque est la confusion, [il y a] à la base de cette confusion une rupture entre les choses et les paroles, les idées et les signes qui en sont la représentation. (Artaud, 1938 :10)"
créée le 09.11.2019 à 06:56, mise à jour le 09.11.2019 à 06:56.
Médias et violences policières, Médiacritique(s), no 31, avril-juin 2019
Médias et violences policières, Médiacritique(s), no 31, avril-juin 2019
plus d’un mois après le début de la mobilisation des gilets jaunes, nous
évoquions le « voile médiatique » sur les violences policières – pourtant
largement documentées par ailleurs. À partir de la mi-janvier, on assiste
cependant à un revirement subit: en quelques jours, cette question s’impose
dans les grands médias, à travers des interviews, des débats ou des émissions
spéciales. Un réveil tardif qui révèle, par contraste, le désintérêt dont ces
violences avaient fait l’objet dans les premières semaines du mouvement.
Et qui pose question: comment et pourquoi les violences policières sontelles (difficilement) passées de l’ombre à la lumière médiatique ?
créée le 22.12.2019 à 09:20, mise à jour le 22.12.2019 à 09:20.
OUTIL DE PRÉVENTION DES VIOLENCES : LE VIOLENTOMÈTRE
OUTIL DE PRÉVENTION DES VIOLENCES : LE VIOLENTOMÈTRE
créée le 09.11.2019 à 06:34, mise à jour le 09.11.2019 à 06:34.
Où sont les casseuses ? Les couilles sur la table (décembre 2018, 23'01)
Où sont les casseuses ? Les couilles sur la table (décembre 2018, 23'01)
Victoire Tuaillon et Thomas Rozec interrogent Elsa Dorlin, professeure de philosophie à Paris VIII, autrice de de « Se défendre, une philosophie de la violence » (éd. La Découverte, 2017)”
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori.
créée le 30.10.2019 à 15:58, mise à jour le 30.10.2019 à 15:58.
PNS Février
PNS en C1090
PNS en C1090
- Prépa’ déplacement à Poitiers
- choix du thème pour notre évènement à nous. On avait dit que l’on essayait de repérer des supports (à lire, à regarder…) potentiellement intéressant sur « violences légitmies/policières » ou sur « violences sexuelles/sexistes/sexuées » pour avoir de quoi discuter au-delà de nos premières impressions.
- autres trucs à discuter.
PNS mars
POLICE Les violences policières sont le reflet d’un échec ÉDITORIAL du Monde, 11 janvier 2020
POLICE Les violences policières sont le reflet d’un échec ÉDITORIAL du Monde, 11 janvier 2020
créée le 27.01.2020 à 21:41, mise à jour le 27.01.2020 à 21:41.
People Can Only Bear So Much Injustice Before Lashing Out As the media denounces the Minneapolis protesters, it’s worth remembering that it takes incredible strength to practice nonviolence in the face of murder and oppression / Elie Mystal
People Can Only Bear So Much Injustice Before Lashing Out As the media denounces the Minneapolis protesters, it’s worth remembering that it takes incredible strength to practice nonviolence in the face of murder and oppression / Elie Mystal
créée le 01.06.2020 à 21:19, mise à jour le 01.06.2020 à 21:19.
Pique Nique
Pique Nique
Pique-nique
Pique-nique
Pique-nique socio n°4
Pique-nique socio n°4
Plan ministériel dans l'Education Nationale. Haro sur la violence ? Cécile Blanchard, Cahiers pédagogiques n°556, pp. 2-3
Plan ministériel dans l'Education Nationale. Haro sur la violence ? Cécile Blanchard, Cahiers pédagogiques n°556, pp. 2-3
PLAN GLOBAL
Le suivi et l’accompagnement des établissements en difficulté seront assurés par un « référent violence en milieu scolaire », qui doit être nommé dans chaque département auprès de l’IA-Dasen (inspecteur d’académie-directeur académique des services de l’Éducation nationale). Quant aux personnels, ils devaient recevoir avant la rentrée des « guides d’accompagnement » leur indiquant la marche à suivre en cas d’incivilité ou d’agression : deux sont consacrés aux cas d’incivilité ou d’agression dans le cadre des fonctions, en distinguant premier et second degrés, et un autre aux cas où une plainte est déposée contre eux."
créée le 15.11.2019 à 10:37, mise à jour le 15.11.2019 à 10:37.
Podcast : “Gardiens de la paix” sur Arte Radio, une édifiante plongée au cœur du racisme policier / Carole Lefrançois. Télérama, 05/06/20
Podcast : “Gardiens de la paix” sur Arte Radio, une édifiante plongée au cœur du racisme policier / Carole Lefrançois. Télérama, 05/06/20
créée le 04.08.2020 à 16:08, mise à jour le 04.08.2020 à 14:10.
Police, illégitime violence / Ball, Marc (réal.). Une coproduction Talweg Production - France Télévisions France 3 Paris Ile de France, 2018 ( 52 min.)
Police, illégitime violence / Ball, Marc (réal.). Une coproduction Talweg Production - France Télévisions France 3 Paris Ile de France, 2018 ( 52 min.)
créée le 05.11.2019 à 19:58, mise à jour le 05.11.2019 à 19:58.
Police, États-Unis, France / Frédéric Lordon, Monde diplomatique, 2 juin 2020
Police, États-Unis, France / Frédéric Lordon, Monde diplomatique, 2 juin 2020
créée le 06.06.2020 à 12:46, mise à jour le 06.06.2020 à 10:50.
Projet d'article 57 : les prémices d'une surveillance de masse (4 min.)
Projet d'article 57 : les prémices d'une surveillance de masse (4 min.)
créée le 11.11.2019 à 19:47, mise à jour le 11.11.2019 à 19:47.
Quelle « violence légitime » ? / Frédéric Lordon, Le Monde diplomatique, 14 janvier 2020
Quelle « violence légitime » ? / Frédéric Lordon, Le Monde diplomatique, 14 janvier 2020
créée le 28.01.2020 à 17:12, mise à jour le 09.06.2020 à 10:05.
ROBERT CORMIER PAR LUI-MÊME : une œuvre qui choque, qui dérange ses lecteurs, adolescents ou adultes. Pourquoi une telle violence, une telle morbidité ? Il s'explique ici.
ROBERT CORMIER PAR LUI-MÊME : une œuvre qui choque, qui dérange ses lecteurs, adolescents ou adultes. Pourquoi une telle violence, une telle morbidité ? Il s'explique ici.
"[...] Ma préoccupation, c'est écrire de manière réaliste et véridique pour toucher le lecteur [...]. parents et adultes sont choqués par [m]es livres [sur le harcèlement] mais les enfants savent bien ce qu'ils entendent et ce qui se passe dans les vestiaires et les cars de ramassage scolaire. Ils savent bien que mes livres sont anodins en comparaison. [...]"
créée le 09.11.2019 à 07:08, mise à jour le 09.11.2019 à 07:08.
Recherche-action Technopolice.fr / Manifeste Technopolice : lisez le texte manifeste pour mieux comprendre les enjeux
Recherche-action Technopolice.fr / Manifeste Technopolice : lisez le texte manifeste pour mieux comprendre les enjeux
créée le 12.11.2019 à 22:21, mise à jour le 12.11.2019 à 21:21.
Reconnaissance faciale : "Il va falloir qu'on arrête de considérer les citoyens comme des cobayes", estime La Quadrature du Net (oct. 2019)
Reconnaissance faciale : "Il va falloir qu'on arrête de considérer les citoyens comme des cobayes", estime La Quadrature du Net (oct. 2019)
Voir aussi : < https://technopolice.fr/blog/la-quadrature-du-net-attaque-lapplication-alicem-contre-la-generalisation-de-la-reconnaissance-faciale/ >
créée le 30.10.2019 à 16:20, mise à jour le 12.11.2019 à 21:25.
Reconnaissance faciale en France : pourra-t-on y échapper ? [Enquête] / Olivier Tesquet, Télérama, 11/12/2019
Reconnaissance faciale en France : pourra-t-on y échapper ? [Enquête] / Olivier Tesquet, Télérama, 11/12/2019
créée le 12.12.2019 à 22:09, mise à jour le 12.12.2019 à 22:09.
Se défendre : une philosophie de la violence / Dorlin, Elsa. - Paris : Zones, un label des éditions La Découverte , 2017. - 251 p.
Se défendre : une philosophie de la violence / Dorlin, Elsa. - Paris : Zones, un label des éditions La Découverte , 2017. - 251 p.
Table :
Prologue. Ce que peut un corps
La fabrique des corps désarmés
Défense de soi, défense de la nation
Testaments de l’autodéfense
L’État ou le non-monopole de la défense légitime
Justice blanche
Self-defense : Power to the people !
Autodéfense et sécurité
Remerciements
Bibliogr. en fin d'ouvrage
créée le 09.11.2019 à 06:25, mise à jour le 09.11.2019 à 06:25.
Serviteurs de l'État [documentaire Arte] / Marie Wilke, 2015
Serviteurs de l'État [documentaire Arte] / Marie Wilke, 2015
Avant leur affectation définitive, deux femmes et un homme effectuent leur stage de fin d’études au sein de l'unité antiémeutes de la police allemande. Du maniement des armes aux tests juridiques en passant par l'encadrement de manifestations et les débats sur l'obéissance, la désobéissance et l'usage de la force, les jeunes stagiaires se familiarisent avec ce qui deviendra bientôt leur quotidien. Chaque soir, ils reviennent sur la journée qui s’est écoulée et discutent entre eux des attitudes à adopter face aux différentes situations auxquelles ils ont été confrontés.
Endurcissement
Avec Serviteurs de l'État, la documentariste Marie Wilke filme au plus près et sans commentaire l'apprentissage de ces jeunes recrues, dévoilant leurs doutes et les questions inhérentes au métier qu’ils ont choisi. Une réflexion philosophique sur le maintien de l'ordre et l'usage de la force doublée d’un beau regard documentaire sur l'intimité des policiers, la violence quotidienne et la perte d’empathie.
créée le 17.08.2020 à 12:14, mise à jour le 17.08.2020 à 12:14.
Technologies numériques : en finir avec le capitalisme de surveillance [Dossier]. La Revue Durable n°63, automne-hiver 2019
Technologies numériques : en finir avec le capitalisme de surveillance [Dossier]. La Revue Durable n°63, automne-hiver 2019
Mais cela est d'autant plus difficile que de puissantes forces entravent leur capacité à exercer cette liberté. Pour mettre en œuvre des choix éthiques et constructifs, il faut un arrière-fond culturel et des institutions guidées par de hauts objectifs, que le capitalisme de surveillance s'emploie à freiner.
Les exemples proposés dans ce soixante-troisième dossier montrent les impacts écologiques et sociétaux du numérique et leur effrayante évolution, et en dévoilent les enjeux cachés : les internautes, croyant profiter de services gratuits, sont en réalités passés du statut de clients à celui de marchandise. Chaque empreinte digitale laissée est exploitée pour anticiper et stimuler les réactions neurobiologiques de chaque public dans le but de le rendre dépendant, de le pousser à la surconsommation et influencer tous ses choix, au point de mettre en péril la démocratie.
Les alternatives existantes y sont également présentées, grâce aussi à une riche interview avec Richard Stallman, président de la Free Sotfware Foundation et créateur de GNU, ainsi que les actions concrètes entreprises par les Artisans de la transition et LaRevueDurable dans cette direction.
Une interview de Michelle Zuffery, secrétaire permanente d'Uniterre, enrichit en outre ce numéro, faisant le lien avec le nouveau projet des Artisans de la transition dans le domaine de l'agroécologie : construire et animer un réseau d'acteurs de tous horizons pour faire avancer les choses.
Au sommaire de ce numéro figure également un minidossier sur la désobéissance civile, ces actions non violentes visant à attirer l'attention d'une majorité sur la problématique écologique. Un sujet très actuel à l'heure où certains citoyens estiment que la politique ne réagit pas suffisamment face à l'urgence climatique.
créée le 15.11.2019 à 10:41, mise à jour le 15.11.2019 à 10:41.
Toi moi nous ! Bien vivre ensemble c'est l'affaire de tous ! [Jeu éducatif sur les violences scolaires]
Toi moi nous ! Bien vivre ensemble c'est l'affaire de tous ! [Jeu éducatif sur les violences scolaires]
créée le 12.12.2019 à 23:29, mise à jour le 12.12.2019 à 22:36.
Tu enfanteras dans la douleur / Ovidie (58')
Tu enfanteras dans la douleur / Ovidie (58')
créée le 09.11.2019 à 06:16, mise à jour le 09.11.2019 à 06:16.
Un des enseignements de l’affaire Haenel, au-delà du décryptage des mécanismes de la violence sexuelle, est de mettre au jour les conditions sociales extrêmement improbables d’une telle prise de parole / Laure Béréni, 6 nov. 19
Un des enseignements de l’affaire Haenel, au-delà du décryptage des mécanismes de la violence sexuelle, est de mettre au jour les conditions sociales extrêmement improbables d’une telle prise de parole / Laure Béréni, 6 nov. 19
"Un des enseignements de l’affaire Haenel, au-delà du décryptage des mécanismes de la violence sexuelle, est de mettre au jour les conditions sociales extrêmement improbables d’une telle prise de parole. Pourquoi le récit d’Adèle Haenel est-il audible/crédible (pour l’instant en tout cas), plus que ceux des autres femmes ayant dénoncé des agresseurs dans le monde du cinéma, y compris depuis l’émergence du mouvement MeToo ?
-Parce que le rapport de force entre elle et son agresseur s’est inversé, comme elle le dit elle-même. Depuis les faits, elle est montée en puissance, alors que son pouvoir à lui n’a fait que s’amoindrir. Elle ne peut donc être vraiment suspectée de monter de toute pièce cette histoire pour attirer l’attention sur elle, ou pour gagner de l’argent. Elle dispose d’allié.e.s dans le cinéma français (surtout parmi les réalisatrices), et elle peut s’appuyer sur un réseau de soutiens plus étendu que lui. Le fait que tous les témoins cité.e.s dans le papier de Mediapart parlent à visage découvert (en « on »), fait tout à fait exceptionnel comme le souligne la journaliste Marine Turchi, en atteste.
-Parce qu’elle est belle (et blanche, et conforme aux canons de la féminité bourgeoise), et qu’elle était déjà belle au moment des faits, les photos en attestent: elle échappe donc à la suspicion d’être trop repoussante pour avoir été agressée (contrairement à Nafissatou Diallo, cible de commentaires hallucinants sur son apparence physique, au moment de l’affaire DSK).
-Parce que, les photos en attestent aussi, elle avait le corps d’une enfant au moment des faits, c’est sûr : on le voit car une dent définitive n’avait pas encore poussé et entravait son sourire enfantin, malgré les longues robes de soirée et le maquillage discret qu’elle portait lors des cocktails autour de la promotion du film. Elle ne peut pas être suspectée d’avoir joué la « Lolita » provocatrice (contrairement à la victime de Roman Polanski, âgée de 13 ans au moment des faits, déjà « formée » et « aguicheuse », comme l’ont répété à l’envi les commentateurs autorisés). Ce d’autant qu’elle est issue d’une famille de classe moyenne supérieure, un milieu dans lequel les normes de la féminité, à cet âge, mettent fortement à distance les marqueurs de la séduction. Cela se voit, aussi, sur les photos.
-Parce qu’elle est soutenue par une enquête journalistique d’une très grande qualité, précise, rigoureuse, de long cours.
-Parce que, en plus de son témoignage, des documents viennent fortement conforter son récit (des lettres datant du milieu des années 2000, conservées par Adèle Haenel, dans lesquelles Christophe Ruggia lui déclare l’amour « lourd à porter » qu’il lui a porté au cours des années précédentes – alors qu’elle avait 12-13 ans).
-Parce qu’elle dispose des ressources intellectuelles et politiques nécessaires pour désingulariser son cas et dénoncer des rapports de force systémiques, en se prémunissant ainsi (pour l’instant…) contre les classiques accusations d’hystérie et de chasse aux sorcières.
Ce sont des conditions socialement très improbables. Adèle Haenel elle-même dit qu’une des raisons pour lesquelles elle porte ce récit dans l’espace public est qu’elle se sent en position (et en devoir) de parler au non de toutes celles qui ne peuvent être entendues - qu’elles parlent ou pas. Les conditions socialement très improbables de la crédibilité des récits de violence sexuelle par les victimes : voilà ce qu'on doit garder en tête à chaque fois que nous parvient le récit d’une femme qui dit avoir été victime de violences sexuelles, dans le cinéma ou ailleurs."
créée le 10.11.2019 à 08:27, mise à jour le 10.11.2019 à 08:27.
Une culture du viol à la française : du "troussage de domestique" à la "liberté d'importuner" / Rey-Robert, Valérie. Libertalia, 2019
Une culture du viol à la française : du "troussage de domestique" à la "liberté d'importuner" / Rey-Robert, Valérie. Libertalia, 2019
créée le 19.11.2019 à 08:38, mise à jour le 19.11.2019 à 08:38.
VIOLENCES, MENSONGES ET MAINTIEN DE L’ORDRE Flic ou voyou ? Une petite sociologie de la police / Nicolas Oblin, Professeur des écoles à Nantes et Patrick Vassort, Maître de conférences à l’université de Caen Normandie. Ils font tous parti du collectif «
VIOLENCES, MENSONGES ET MAINTIEN DE L’ORDRE Flic ou voyou ? Une petite sociologie de la police / Nicolas Oblin, Professeur des écoles à Nantes et Patrick Vassort, Maître de conférences à l’université de Caen Normandie. Ils font tous parti du collectif «
créée le 10.07.2020 à 08:41, mise à jour le 10.07.2020 à 08:41.
Victimes de violences policières : «Ça fait un an que notre vie est sur pause» / Chloé Pilorget-Rezzouk, Libé du 14/11/2019
Victimes de violences policières : «Ça fait un an que notre vie est sur pause» / Chloé Pilorget-Rezzouk, Libé du 14/11/2019
créée le 15.11.2019 à 16:10, mise à jour le 15.11.2019 à 16:10.
Viol : le sondage de la honte / Bègue, Laurent. Cerveau & psycho n°114, octobre 2019, pp. 66-70
Viol : le sondage de la honte / Bègue, Laurent. Cerveau & psycho n°114, octobre 2019, pp. 66-70
Au mois de juin, un sondage réalisé par Ipsos et l’association Mémoire traumatique et victimologie révélait que pour 42 % des Français, la responsabilité de l’agresseur est atténuée si sa victime a eu une attitude « provocante ». Le fameux argument de la jupe trop courte, donc… et celui-ci n’a pas de limite : jusqu’où iront, à ce petit jeu, les circonstances atténuantes d’un passage à l’acte ? Un regard aguicheur ? Des talons trop hauts ? Des cils trop longs ? Ou, le cas échéant, une culotte de dimensions insuffisantes : en 2018 en Irlande, l’avocate d’un violeur a plaidé la cause de son client en arguant que la victime portait un string. Il a été acquitté, sans que l’on sache exactement quel poids a eu l’argument de la tenue légère…
Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus d’une femme sur 10 dans le monde subit un rapport sexuel forcé au cours de sa vie. En France, c’est une femme sur 6 et un homme sur 20 qui déclarent avoir subi un jour un viol ou une tentative. Pour ces victimes, les conséquences physiques, psychologiques et sexuelles sont considérables. En dépit de ces dommages, nombre d’entre elles s’abstiennent de demander du soutien ou de porter plainte (moins de 40 %, selon United Nations Women, en 2018), minimisant au contraire la gravité de l’épisode de violence qu’elles ont subi, le considérant comme une affaire personnelle, ou ne souhaitant pas confronter l’agresseur à la justice.
La victimisation secondaire
Les recherches menées depuis près d’un demi-siècle sur le viol se sont essentiellement attachées à décrire ses contextes matériels et relationnels et plus largement à identifier ses représentations erronées, à la fois dans le grand public et auprès des professionnels du travail social et de la justice. Ces « mythes » en matière de viol non seulement produisent une distorsion dans la perception du phénomène, ce qui est préjudiciable à sa prévention et son traitement, mais également amplifient les dommages psychologiques et sociaux subis par les victimes elles-mêmes (ce que l’on appelle la victimisation secondaire). En effet, ils contribuent à rendre les victimes (presque toujours des femmes) responsables de leur sort en introduisant...
créée le 19.11.2019 à 08:40, mise à jour le 19.11.2019 à 08:40.
Violences aux femmes : mutilation génitale (fév. 2019)
Violences aux femmes : mutilation génitale (fév. 2019)
Voir aussi : une vidéo en musique (déclencheusede paroles....) < https://www.youtube.com/watch?v=fq6v-kIcG_Y > (Catchy!)
Ou moins choquants : < https://www.youtube.com/watch?v=O1f8-MfIx0o > ; < https://www.youtube.com/watch?v=45CTI5A3COU >
créée le 30.10.2019 à 16:59, mise à jour le 30.10.2019 à 16:28.
Violences conjugales, Le 1, n° 273, 20/11/2019 / Elsa Dorlin, Ivan Jablonka, Françoise Le Goff, Manon Paulic, Diana Russell, Robert Solé, Isabel Valdés
Violences conjugales, Le 1, n° 273, 20/11/2019 / Elsa Dorlin, Ivan Jablonka, Françoise Le Goff, Manon Paulic, Diana Russell, Robert Solé, Isabel Valdés
créée le 20.11.2019 à 14:57, mise à jour le 12.01.2020 à 22:11.
Violences policières : le gouvernement maintient la ligne dure / Ismaël Halissat, Libération, 14 novembre 2019
Violences policières : le gouvernement maintient la ligne dure / Ismaël Halissat, Libération, 14 novembre 2019
créée le 15.11.2019 à 16:08, mise à jour le 15.11.2019 à 16:08.
Voile médiatique sur les violences policières, Médiacritique(s), no 30, janvier-mars 2019, pp. 23-24
Voile médiatique sur les violences policières, Médiacritique(s), no 30, janvier-mars 2019, pp. 23-24
dénonçant « le recours excessif à la force par des policiers » pendant les
manifestations des gilets jaunes, comprenant de nombreux témoignages de
victimes et de secouristes, mais aussi de photographes et de journalistes.
L’ONG s’inquiète du nombre de blessés très élevé (1407 manifestants,
dont 46 grièvement selon les chiffres officiels), et de l’absence de toute
réaction ou de remise en cause de la part des autorités face à un tel
bilan. Cette enquête a fait l’objet d’une couverture médiatique quasi
nulle, qui témoigne du désintérêt des grands médias vis-à-vis des
violences en manifestation… lorsqu’elles sont commises par la police.
créée le 22.12.2019 à 09:18, mise à jour le 22.12.2019 à 09:18.
Voilà un poème que je dédierai à #CedricChouviat / Pr. Laurent Thines, 07/01/2020
Voilà un poème que je dédierai à #CedricChouviat / Pr. Laurent Thines, 07/01/2020
Il s’arrête où le cauchemar. Je n’ai pas de mots assez forts ou plutôt si mais pas ici...pas comme ça…pas maintenant…ça viendra...
Paix et soutien à la famille de #CedricChouviat
Un jour la roue..."
créée le 07.01.2020 à 20:12, mise à jour le 07.01.2020 à 20:12.
[Enquête] Vie numérique : Place à l’éthique / Benjamin Leclercq (texte) et Maxime Matthys (photo avec reconnaissance faciale simulée), Libé, 19/11/19
[Enquête] Vie numérique : Place à l’éthique / Benjamin Leclercq (texte) et Maxime Matthys (photo avec reconnaissance faciale simulée), Libé, 19/11/19
créée le 21.11.2019 à 19:29, mise à jour le 21.11.2019 à 19:29.
[Gender and violence] Project Raise is national collaborative that is designed to support organisations across India in adopting the approach of raising Gender Equitable Boys
[Gender and violence] Project Raise is national collaborative that is designed to support organisations across India in adopting the approach of raising Gender Equitable Boys
créée le 12.11.2019 à 19:21, mise à jour le 12.11.2019 à 19:21.
[Gender and violence] The boys learning anti-sexism in India / Elaine Murphy in Pune, India 12th November 2019
[Gender and violence] The boys learning anti-sexism in India / Elaine Murphy in Pune, India 12th November 2019
créée le 12.11.2019 à 19:19, mise à jour le 12.11.2019 à 19:19.
[Podcast] Les forces du désordre : dans les coulisses des manifestations. Une immersion au coeur des manifestations afin de mieux les appréhender, 2018-2019, 7 épisodes
[Podcast] Les forces du désordre : dans les coulisses des manifestations. Une immersion au coeur des manifestations afin de mieux les appréhender, 2018-2019, 7 épisodes
créée le 06.08.2020 à 18:26, mise à jour le 06.08.2020 à 16:27.
[Podcast] Pensez les luttes : dans les quartiers, la pandémie sous pression policière / MARTIN BODRERO, Radio Parleur, 21 MAI 2020
[Podcast] Pensez les luttes : dans les quartiers, la pandémie sous pression policière / MARTIN BODRERO, Radio Parleur, 21 MAI 2020
Julien Talpin est sociologue et chercheur au CNRS. Il a publié au mois de janvier « Bâillonner les quartiers : Comment le pouvoir réprime les mobilisations » aux éditions Rue des Etaques.
créée le 06.08.2020 à 17:28, mise à jour le 06.08.2020 à 17:28.
[Podcast] Réinventer les médias ? – Pensez les luttes / MARTIN BODRERO, Radio Parleur, 9 juillet 2020
[Podcast] Réinventer les médias ? – Pensez les luttes / MARTIN BODRERO, Radio Parleur, 9 juillet 2020
créée le 06.08.2020 à 17:30, mise à jour le 06.08.2020 à 17:30.
[Rapport] Enfance et violence : la part des institutions publiques / Geneviève Avenard & Jacques Toubon. Défenseur des droits, 11/19
[Rapport] Enfance et violence : la part des institutions publiques / Geneviève Avenard & Jacques Toubon. Défenseur des droits, 11/19
créée le 21.11.2019 à 22:35, mise à jour le 21.11.2019 à 21:35.
[Tribune] L’Amérique, genou à terre. Libération, 4 juin 2020
[Tribune] L’Amérique, genou à terre. Libération, 4 juin 2020
créée le 05.06.2020 à 12:59, mise à jour le 05.06.2020 à 12:59.
[Télévision. "Ma vie au poste", le blog de Samuel Gontier] TF1 à deux doigts de dénoncer les violences policières, Télérama, 8 juin 2020
[Télévision. "Ma vie au poste", le blog de Samuel Gontier] TF1 à deux doigts de dénoncer les violences policières, Télérama, 8 juin 2020
créée le 09.06.2020 à 12:23, mise à jour le 09.06.2020 à 10:25.
accueil point info
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le 14/01/20
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__Raison d'agir Poitiers : thème des inégalités __
Revue de presse inégalités scolaire ?
Observation sociale "Eco quartier Monconseil"
Exposition photo "Vis ma ville" et débat mouvant sur les inégalités de genre dans l'occupation de l'espace public
"Des bulles et débats" débats mouvant et expo
Imprimer des affiches de Raison d'agir Poitiers avec liste et contact et création fiche d'inscription + adresse raison d'agir 37
__Thème IUT__
Semaine
Violence légitime/ Illégitime
Pourquoi y a t-il des violences policières? ?
Technnopolice
Violence policière/ sociologie de la police/ ce qui se passe' à l'intérieur de l'institution
Organiser débat dans le cadre de la mobilisation
Violence sexuelles gynécologique/ Ovidie
Table ronde avec Planning familiale
Revue de presse sur la prostitution
centre sociale la Rabière" La voix des femmes" femmes de classe populaire qui milite sur le quartier
extrait du film "female pleasure"
Collectif "La fouffe"
Collectif Trouble
Soeurcière à Caen action militante en soutient des personnes victimes de violences sexuelles
Page Instagram Noémie Delattre témoignage de violence gynécologique/"Je m'en bats le clito"
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pique nique info
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pique nique socio
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pique-nique socio
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créée le 30.10.2019 à 19:50, mise à jour le 30.10.2019 à 19:50.
porteur paroles
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« Gilets jaunes » : deux policiers vont être jugés à Paris pour violences volontaires / Elise Vincent et Nicolas Chapuis. Le Monde, 7 novembre 2019
« Gilets jaunes » : deux policiers vont être jugés à Paris pour violences volontaires / Elise Vincent et Nicolas Chapuis. Le Monde, 7 novembre 2019
Deux policiers vont comparaître devant le tribunal correctionnel à Paris en novembre et en décembre pour répondre aux accusations de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique dans le cadre de la manifestation du 1er-Mai. C’est par un communiqué de presse, publié jeudi 7 novembre, que le parquet de Paris a annoncé la tenue de ces deux procès, une première pour des membres des forces de l’ordre depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », en novembre 2018. Lors d’un entretien au Parisien à la fin du mois de mai, Rémy Heitz, le procureur de Paris, avait assuré que des policiers seraient renvoyés devant la justice avant la fin de l’année.
Le premier policier, qui appartient aux CRS, avait été immortalisé en train de jeter un pavé en direction de la foule, projectile qui n’a pas fait de blessés.
Quant au second, membre d’une compagnie d’intervention de la Préfecture de police, il avait été filmé alors qu’il giflait violemment un manifestant pacifique, geste qui a entraîné pour ce dernier une incapacité temporaire de travail supérieure à huit jours.
Les deux vidéos avaient à l’époque été très médiatisées, à l’issue d’un défilé marqué par une très forte tension entre les forces de l’ordre et le cortège, composé de « gilets jaunes », de manifestants traditionnels du 1er-Mai et de membres de l’ultragauche. « Ce sont deux cas très différents, décrypte une source policière. Dans celui du jet de pavé, certes on n’apprend pas ça à l’école, mais il n’y a pas de victime, pas de plainte, pas de dégâts matériels. Le collègue aurait pu hériter d’un rappel à l’ordre administratif. Le deuxième cas est plus compliqué à défendre. »
Enquête : des observateurs de manifestations victimes d’intimidations policières
Aucune mise en examen
Sur les 212 enquêtes confiées par le parquet de Paris à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), 66 font toujours l’objet d’investigations et 146 ont été clôturées. Les 18 cas les plus graves ont donné lieu à des ouvertures d’information judiciaire, toujours en cours, et ont été confiés à des juges d’instruction. Il s’agit principalement d’affaires de mutilations.
Cinquante-quatre autres procédures ont été classées sans suite, dont 33 pour infraction insuffisamment caractérisée, sept pour absence d’infraction et deux pour carence du plaignant. Dans douze affaires, les enquêteurs n’ont pas réussi à identifier l’auteur des faits. Enfin, 72 dossiers clôturés par l’IGPN sont toujours en cours d’analyse au parquet de Paris pour décider des suites à donner. A ce stade, un an après le début de la mobilisation, aucune mise en examen n’a donc été prononcée.
Quant au second, membre d’une compagnie d’intervention de la Préfecture de police, il avait été filmé alors qu’il giflait violemment un manifestant pacifique, geste qui a entraîné pour ce dernier une incapacité temporaire de travail supérieure à huit jours.
créée le 09.11.2019 à 19:09, mise à jour le 09.11.2019 à 18:11.
« La reconnaissance faciale s’avère inefficace pour enrayer la violence » / Félix Tréguer et Martin Drago, Le Monde, 24/10/2019 [Tribune]
« La reconnaissance faciale s’avère inefficace pour enrayer la violence » / Félix Tréguer et Martin Drago, Le Monde, 24/10/2019 [Tribune]
Tribune. L’inévitable débat sur la reconnaissance faciale arrive enfin en France, et le gouvernement esquisse sa réponse. Dans un entretien paru dans Le Monde du 15 octobre, le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O, ancien cadre du groupe Safran, a notamment estimé qu’« expérimenter » la reconnaissance faciale était « nécessaire pour que nos industriels progressent ».
Mais cette prise de parole au plus haut niveau politique n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car depuis des mois, notes et rapports officiels se succèdent pour souligner le défi que constitue l’« acceptabilité sociale » de ces technologies. Pour leurs auteurs, l’objectif est clair : désarmer les résistances à ces nouvelles modalités d’authentification et d’identification biométriques dont la prolifération est jugée inéluctable, et permettre à des industriels français comme Thales ou Idemia [une entreprise de sécurité numérique] de se positionner face à la concurrence chinoise, américaine ou israélienne [...]"
créée le 12.11.2019 à 21:18, mise à jour le 12.11.2019 à 21:18.
Étude sur la rédaction préoccupante des enfants maltraités au sein de l'éducation nationale / Cammal, Clothilde in Psychologie & éducation n°2019-3, septembre 2019. - p. 39-53
Étude sur la rédaction préoccupante des enfants maltraités au sein de l'éducation nationale / Cammal, Clothilde in Psychologie & éducation n°2019-3, septembre 2019. - p. 39-53
Un questionnaire a été proposé à des enseignants du premier degré avec la lecture de deux situations cliniques illustrant la problématique.
Les enseignants expriment des craintes : peur de se tromper, peur de mettre à mal l’alliance famille – école, peur des représailles sur l’enfant ou pour eux-mêmes. Ils demandent à être formés pour mieux repérer les signes de maltraitance et connaître les procédures. Cette demande légitime concerne certainement une autre dimension de la difficulté à se lancer dans une information préoccupante. Comme pour tout professionnel en contact direct avec les enfants, face à une éventuelle situation de maltraitance, l’enseignant traverse une sorte de « zone grise », « entre peur et fascination, désir de porter secours et suspicion au regard de la vérité ». À ce moment de grande incertitude, il est indispensable de se tourner vers l’équipe qui permettra de passer au travail d’élaboration de ce qui est perçu comme signe inquiétant.
créée le 10.11.2019 à 13:40, mise à jour le 10.11.2019 à 13:40.
“Safe City” : comment les villes s’équipent pour mieux nous surveiller / Olivier Tesquet, Télérama, 12/12/2019
“Safe City” : comment les villes s’équipent pour mieux nous surveiller / Olivier Tesquet, Télérama, 12/12/2019
créée le 12.12.2019 à 22:10, mise à jour le 12.12.2019 à 22:10.