Le témoin du vendredi : Delphine Gardey, historienne de l’intime. France Inter/La Marche de l'Histoire, 25 octobre 2019, 29'

Type de ressource : site internet
Description de la resource : Pour l'historienne Delphine Gardey, la science est la continuation de la politique par d’autres moyens. Elle s’est donc lancée dans l’examen des possibilités que le clitoris ouvre aux femmes. Longtemps, le mot n’exista pas alors que l’organe était dissimulé...
Historienne des femmes et du féminisme
Delphine Gardey enseigne maintenant à l’Université de Genève où elle a animé un long moment l’Institut d’étude des genres. Son premier grand travail a été de se consacrer au monde des secrétaires - un monde qui était passé, c’est assez peu souligné », des hommes aux femmes.
Dans « Le linge du Palais-Bourbon », elle a observé la montée progressive des femmes à l’arrière-plan de la Chambre. Dans les métiers du jour d’abord. Longtemps il a été fait obstacle à l’élection de femmes députées mais aussi à la nomination de secrétaires de séance : les hommes se demandaient si elles allaient supporter les séances de nuit…
Les femmes et le rapport au clitoris
L'universitaire s’est lancée cette fois dans l’examen des possibilités que le clitoris ouvre aux femmes. Des chirurgiens en Occident pratiquèrent l’ablation du clitoris, jusqu’aux années 1920 : certaines femmes n’en faisaient-elles pas un usage immodéré qui les détournait de la voie conjugale, seule admise ? On sait que l’excision continue aujourd’hui d’être pratiquée ailleurs…
Lien vers la ressource (vidéo, enregistrement audio, site web) : https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-25-octobre-2019