Alimentation

Il existe déjà plusieurs solutions alternatives locales.

Amap

accès à cette page

AMAP, Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne - sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie.

Les Amap de Versailles et des villes limitrophes de Versailles sont des associations indépendantes des colibris et des associations indépendantes les unes des autres. Il existe en même temps une charte nationale des Amap. En conséquence une association qui porte le nom d'Amap doit répondre à cette charte. Cette page est destinée à donner des informations pratiques sur les Amap à proximité. De nombreuses Pousses sont membres des Amap citées.
Les Amap sont, par construction, complètes. Et en même temps il y a toute l'année des places disponibles pour de multiples raisons.
Nous vous conseillons de les contacter pour demander à être en liste d'attente et surtout d'aller aux distributions pour faire connaissance, pour regarder ce qu'il y a dans les paniers, pour échanger avec les membres, pour valider votre motivation par rapport à ce qu'entraîne l'engagement à participer à une Amap. Et de le faire plusieurs fois en vous faisant identifier par les animateurs. Et ensuite de relancer l'Amap en indiquant vos visites et votre motivation. Et vous pouvez aussi créer une nouvelle Amap, c'est possible. Vous pouvez vous faire aider par les membres des Amap existantes ou par les Pousses de Versailles.

Et puis vous pouvez aussi aller rencontrer l'agriculteur. Participer à une AMAP est un changement de posture.
Un reportage photo d'une immersion de quelques jours dans la ferme bio chez Jean-Marc dans les Yvelines

Amap - Lieu - Distribution

Le saviez-vous ?
Rejoindre une AMAP, c'est choisir une aimentation locale (proximité géographique) , en circuit court (relation direct), bio (controlé), éthique (avec une juste rémunération pour le producteur) et résilient (résistant aux crises).
A la base je découvre chaque semaine un panier différent car composé de légumes différents. Et, pour chaque légume, la variété semble infinie. Cette semaine : salade, ciboulette, courgette, aubergine, poivron, oignon frais, basilic, tomates.
Mais aussi, en plus de ce contrat avec ce panier, dans mon Amap, je peux aussi me fournir, si j'en fais le choix,
  • en pain (parmi une variété d'une douzaine de pains différents),
  • en œufs et/ou poulets (entier ou à la découpe),
  • en légumes secs tels que lentilles vertes, pois chiche, pois cassé, haricots blanc ou rouge, quinoa. Info santé : les dernières recommandations officielles (PNNS4) sont d'augmenter la consommation de légumes secs, qui ont leur place dans l'assiette en tant que féculent et apport protéique. A faible index glycémique, ils permettent justement de réguler la glycémie, favorisent la satiété et sont bourrés de prébiotiques bons pour notre microbiote. Moins de viande dans l'assiette, donc moins d'acides gras saturés aussi. Et côté environnemental : participent à la diversification des apports protéiques (moins de viande dans l'assiette), et à l'enrichissement des sols (apports azotés).
  • en fruits rouges : fraises, framboises, cassis, groseilles et mûres
  • en pommes et des poires d'une douzaine de variétés différentes.
  • en huile d'olive,
  • en miel,
  • en chataignes : crème de marrons,marrons naturels, purée, farine, brises
  • en viande
Hormis l'huile et la chataigne, toutes les productions sont locales (autour de 50 km), toutes sont en avec le label Bio, et c'est éthique avec la juste rémunératin du producteur, le lien est direct entre le consommateur et le producteur.
70% de mon alimentation me vient aujourd'hui de mon Amap.

Webinar AMAP

accès direct à la page et Page Alimentation

image webinar_Amap.png (0.5MB)
Présents : Moncef, Marion, Marie, Gaëlle, Jean-Claude et Renaud (5 de Versailles, 1 du Chesnay)(5 dans Amap depuis 3 semaines à 6 ans et 1 qui n'y est pas) 2 amap représentées (Montreuil et Saint-Louis). C'était le 14 juin 2020, durant 1h.

Ce que je sais d'une AMAP
Association pour le maintien d'une agriculture paysanne
Distribution par les citoyens toutes les semaines
Privilégier le circuit court
Engagement citoyen de soutien simple par contrat annuel : consom-acteur
Bio local éthique, de saison
Des légumes du pain des œufs du poulet des petits fruits rouges des légumes secs, pommes & poires
Toutes les semaines, confort de ne pas savoir ce qui arrive

Ce qui est agréable dans ce que je connais, je vis
je sais que j'aurais mon panier de légumes chaque semaine
connaitre des gens de son quartier, c'est aussi un excellent moyen de créer du lien social dans un quartier et d'apprendre à cuisiner d'autres produits qu'on n'achèterait pas dans d'autres conditions.
je passe moins de temps à faire des courses
ma relation aux produits consommés : je vois la ferme du maraîcher, je fais attention de ne pas gaspiller par conscience du travail que ça représente, je sais d'où ils viennent
joie de la surprise de ce qui arrive, de découvrir, de déballer, de faire soi-même
un rdv hebdo
lien social, de personnes de mêmes valeurs, belle émulation de quartier,
je sais où poussent les légumes, comment ça pousse et ça s'entretient, enjeu éducatif avec les enfants
lien entre les producteurs
lien avec le maraîcher et conscience des saisons
j'adore choisir ce que je vais faire et je les vois au marché et j'imagine mes prochains menus
découverte du goût, lié au bio, au maraîcher, dans la variété et la diversité
partage de recettes

Ce qui est désagréable, inconfortable, ce que je pense de compliqué
contrainte de préparer de suite, qui se transforme en plaisir dès que le frigo est plein, j'avais une préférence pour le marché
parfois abondance d'un légume par rapport à d'autres semaines : difficulté à écouler le stock
difficile à gérer après une bonne journée de travail pour nettoyer les légumes plein de terres et conditionner les légumes, transformé à deux
parfois contrainte de préparation des paniers
ne pas avoir l'offre que je désire, je crains le manque de souplesse
compliqué de reconnaître, parfois, les légumes
l'engagement difficile car parfois j'avais la flemme d'aller chercher mon panier puis de les laver
les places sont limitées

Ressenti par rapport à ce qu'on a entendu
contraintes choisies et en même temps liberté de choisir aussi au marché en plus de l'AMAP
je me reconnais dans les partages
A chacun d'aller piocher en fonction de ses envies et de ses convictions
cohérence et sens de l'action
sentiment d'indépendance
première AMAP en 2014 : on était 6 en réunion et 20 à nous engager (vraie découverte), soutien au démarrage des 3ème et 4ème AMAP, je prends tous les produits pour tout le sens que ça a pour moi, je sais d'où ça vient, et j'ai la capacité de faire

Pépites, ou petit pas à partager, avec quoi je repars
je vais découvrir l'exploitation du maraîcher, à sa rencontre, où poussent les légumes afin de tisser une relation plus forte
essayer de prendre un max de produits par l'AMAP : miel, pain, pois chiche, légumes secs, fruits, viande, œufs
enthousiasme général
essaimer pour en parler autour de moi, familial et au-delà, pour entamer une réflexion collective
conserves & soutien au maraîcher
Rêve d'une AMAP au Chesnay, Notre-Dame, Porchefontaine, je veux essaimer et apprendre à réaliser des conserves

Webinar Pratiques Alimentaires

accès direct à la page et Page Alimentation

image pratiques_alimentaires.png (0.5MB)
Espace d'Echange - proposé par par le Cercle Cœur des Pousses de Versailles avec Catherine, Anne, Luc, Françoise, Vanessa, Renaud. Dimanche 7 juin 2020 - 1h

Ce qui est agréable
La culture de plantes aromatiques sur mon balcon, le plaisir de manger produits de l'Amap et des produits frais.
Deux plants de tomates qui sont venu à moi.
Je suis passionné par la cuisine, je cuisine beaucoup, je suis végétarienne depuis 10 ans, je prends conscience maintenant que je souhaite quitter ma façon de consommer , car pas en accord.
Je mange bio, des produits alternatifs, je recherche et j'expérimente. Je revais de l'Amap depuis longtemps et j'y suis depuis 3 ans.
Dans mon Amap j'ai commencé par les légumes, puis les oeufs, le pain, les fruits (au bon moment), huile, les légumes secs.
Je cuisine depuis longtemps : mon changement est plus sur les sources d'approvisionnement (plus de bio), moins de viande.
En famille : ont décidé ensemble les achats, les plats, ce qu'on cuisinait et mangeait ensemble
Je célèbre que je fais du pesto avec de la récupération (le vert des poireaux dont les autres ne veulent pas, avec épinards, fanes de betteraves, carottes, etc ...)
Je célèbre qu'avec des fruits locaux qui poussent à Versailles, venant pour 90% de récupération, bio, j'ai fait plus de 30 kg de confitures avec des pommes, des coings, des tomates vertes, des oranges amères, des pamplemousse, des pommes, des mirabelle.
J'ai créé un potager dans ma copropriété, démarré depuis un an.

Nos blocages
- se prendre la tête entre bio / ZD / local / éthique : dois-je acheter un bidon d'huile de 5 L via Amap ou de l'huile en vrac à Biocoop ?
- planification, organisation préparation des repas
- fromage
- chocolat
- cuisines exotiques => peu local
- nous sommes plusieurs dans la famille à faire les courses => pratiques différentes
- le temps => je rêve de faire du batch cooking

Pépites
Cours de cuisine d'Erika à l'atelier ZD
Atelier cuisine entre nous - initiative - 1er atelier le 21 juin midi.
yaourt au lait cru, sans yaourtière

Ce groupe rassemble les personnes motivées par le sujet de notre alimentation pour réfléchir ensemble à d'autres pratiques ou comportements. En commençant par soi-même, à la mode du colibri.
En effet un sondage réalisé chez les Pousses / Colibris de Versailles en septembre 2017 a montré que le sujet de l'alimentation était une priorité. Il fut donc créé un groupe de réflexion et d'action sur le sujet de l'alimentation.
La 1ère réunion eu lieu le dimanche 12 novembre 2017 à l'Espace Charrost. Et depuis il y a une réunion environ tous les 2 mois : voir "Groupe Alimentation / Bio" dans l'agenda.


du groupe de travail "consommer local"

  • AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), dont le but est de mettre en place des actions pour soutenir la production agricole. L'une d'elles consiste en l'engagement de consommateurs (directs ou indirects) à acheter une partie de la récolte d'un agriculteur pendant un an. Ce type de « mobilisation » a plusieurs effets bénéfiques : elle permet à tout un chacun d'apprendre à consommer en fonction des saisons, de connaître l'origine des produits et la manière dont ils sont obtenus (cultivés pour les légumes, fruits, herbes,.../élevés pour les animaux). Il y a ainsi la possibilité de se renseigner exactement sur ce que l'on mange.
  • Cultures via les jardins, notamment en milieu urbain comme à Versailles. Les jardins partagés (ou communautaires ou collectifs) ont pour objectif de cultiver soi-même la terre, au fil des saisons, et de consommer directement sa production. C'est aussi un moyen de créer du lien entre les individus qui souhaitent partager de bons moments dans ces espaces verts cultivés et animés par les habitants du quartier. Les jardins familiaux (autrefois jardins ouvriers) ont les mêmes « objectifs » que les jardins partagés mais avec des parcelles individuelles.
  • En termes de production animale, il est difficile d'avoir une information précise sur la réalité du critère "local" : la consommation de viande rouge pose le problème de la traçabilité et de l'élevage des animaux. Il y a l'exemple du colza du Brésil, production non respectueuse des pratiques de l'agriculture biologique, importé pour nourrir les animaux élevés en France. Ce qui a, par ailleurs, un impact carbone important. La viande blanche semble plus facile à produire en région IDF et plus simple à "tracer" (rapport à la taille des animaux ?).
  • Les produits du marché sont difficiles à « tracer », particulièrement dans la mesure où ils sont très rarement « locaux ». Ils sont le plus souvent originaires du marché central de Rungis qui importe souvent de l'étranger. La volonté de consommer « local » doit permettre de redécouvrir les productions saisonnières, de (re)découvrir des denrées « inhabituelles » (légumes anciens, etc.), de consommer de manière plus raisonnée et plus respectueuse de l'environnement et des animaux !
  • Manger local c'est aussi source de partage et de convivialité !


Un projet de cantines bio est né chez quelques Colibris de Versailles en 2015.
Réflexions :

Réaliser un dossier pour approcher un établissement scolaire pour l'aider à passer au bio et local. Intention : notre santé et la prise de conscience de l'importance de l'alimentation. Pourra servir d'exemple pour aider d'autres établissements.

Actions proposées :
  • Visiter un établissement où la démarche a été entreprise.
  • Collecter des déchets dans les poubelles de l'établissement pour faire un premier constat de ce qu'ils mangent.
  • Réunir toutes les informations d'aide aux cantines bio et les arguments en faveur de cette transition.
  • Commencer la démarche avec un établissement où nous aurions une adhésion de toutes les associations de parents d'élèves.
  • Contacter l'inspection et le ministère de l'éducation nationale.
  • Faire une sculpture géante (ou un tableau) à base de déchets collectés dans les poubelles des écoles, afin de prendre conscience d'une façon concrète de ce que mangent nos jeunes. Il a été initialement envisagé de proposer la démarche avec le Lycée Franco Allemand (LFA) à Buc, école publique associée à l'UNESCO.


Liste proposée par Christine F.

Mes Basiques

  • Le manuel de cuisine alternative - Gilles Daveau, Actes sud, 2014. Cuisinier et restaurateur bio pendant vingt-deux ans, Gilles Daveau reprend ici les méthodes et savoir-faire qu'il transmet dans ses cours de cuisine et formations : une pédagogie pour s'approprier, à son rythme et sans dogmatisme, les produits bio, locaux, de saison et préparer des plats sains à décliner au fil des saisons et des envies. Les clés pour diversifier les sources de protéines dans l'alimentation dans le cadre d'une cuisine quotidienne, en revalorisant notamment les protéines végétales.
  • Tout sans gluten - Cléa, La Plage, 2015. Des conseils et plus de 500 recettes pour une alimentation sans gluten au quotidien, organisés en trois parties : le salé, le sucré et les produits de boulangerie.
  • Des soupes qui nous font du bien - Clea et Clémence Catz, la Plage, 2016.
  • Cuisine veggie, les savoir-faire - Clémence Catz, La Plage, 2016. La cuisine végétarienne aussi peut être simplissime ! Un livre tout en pas à pas illustrés : tous les savoir-faire à connaître pour transformer les centaines de légumes, légumineuses, céréales, épices, oléagineux etc. à notre disposition en petits plats complets et savoureux.
  • On va déguster - François-Régis Gaudry, Marabout, 2017. Plus de 250 chroniques sur des chefs, des recettes, des ingrédients, des adresses indémodables, des trucs et astuces, des conseils vins, etc., issues de l'émission culinaire de France Inter.

Labels

Consommation

  • Enquêtes des mensuels 60 Millions de consommateurs ou Que Choisir ?
  • Chroniques du Canard enchaîné, Conflit de canard
  • N'avalons pas n'importe quoi ! - Comment l'industrie alimentaire s'engraisse en nous vendant de l'allégé, de l'enrichi, du sans-sucre, etc... Fabiola Flex, Robert Laffont, 2005
  • Toxic - Obésité, malbouffe, maladies, enquête sur les vrais coupables. William Reymond, Flammarion, 2007. Face à la montée de l'obésité dans le monde, le journaliste met en cause l'industrie agro-alimentaire. Il dévoile les secrets de cette industrie, montre l'évolution technologique de la nourriture et aborde les dérives du système agricole. Il donne les nombreuses conséquences de la toxicité des aliments sur la santé. Puis, il évoque les raisons d'espérer en rappelant le rôle du citoyen.
  • Vous êtes fous d'avaler ça ! - Un industriel de l'agro-alimentaire dénonce, + un guide de survie en magasin. Christophe Brusset, J'ai lu, 2016. Ex-cadre d'un grand groupe de l'agro-alimentaire, l'auteur dénonce les pratiques malhonnêtes du secteur, tant en France qu'à l'étranger : matières premières frelatées, descriptions de produits mensongères, contrôles et règles d'hygiène contournés, fraudes diverses.
  • L'Empire de l'or rouge - Jean-baptiste Malet, Fayard, 2017. Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza ? Des tomates d'industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d'un continent à l'autre. Toute l'humanité en consomme, pourtant personne n'en a vu. Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées ? Durant deux ans, des confins de la Chine à l'Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale. Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un «général» chinois. Des ghettos où la main-d'oeuvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises : les mafias s'intéressent aussi à la sauce tomate. L'Empire de l'or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d'une marchandise universelle.

Santé

  • Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation - Jacqueline Lagacé, Thierry Souccar, 2013. Souffrant d'une forme sévère d'arthrose, la scientifique J. Lagacé découvre le régime hypotoxique du docteur Seignalet, qui fait disparaître ses douleurs en quelques jours et lui rend l'usage de ses doigts en seize mois. Elle décide alors de faire connaître à la communauté scientifique et au grand public les bienfaits de ce régime reposant sur une alimentation sans gluten et sans laitages.
  • Changez d'alimentation - Henri Joyeux, Editions du Rocher, 2013. Des informations et des conseils pour choisir les bons aliments et privilégier les comportements alimentaires qui permettent de garder des défenses immunitaires efficaces et de conserver la santé.

Sitothèque