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Dieux et Héros à Herculanum.

Par Enzo Legras et Ylan Marteau.

Herculanum est une petite ville portuaire imprégnée de mythologie qui, en 79 avant J.C., a été recouverte par 20 mètres de débris volcaniques. Dans cet article, nous nous sommes intéressés à l’aspect mythologique.


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Vue générale du site archéologique d'Herculanum.

I- Représentation.

Comme dans toutes les villes romaines, on retrouve à Herculanum des statues, des mosaïques, des fresques qui représentent les dieux et héros. Ces derniers sont souvent représentés nus : c’est ce que l’on appelle la nudité héroïque. Elle montre le corps parfait des dieux et des héros, donc leur supériorité face aux hommes.
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Statue de Marcus Nonius Balbus

Voici quelques représentations de dieux et de héros visibles à Herculanum :
- fresque d’Hercule.
- petite statue d’Hercule dans le jardin de la maison aux Cerfs.
- Hydre de Lerne au centre du bassin de la Palestre
- un cas à part : la statue de Marcus Nonius Balbus.

Les représentations n’ont pas toujours une fonction religieuse. En effet, il y a aussi des fresques et des statues qui ont des fonctions décorative ou même comique.

II- Panthéon des dieux.

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Statue colossale d'Hercule, au musée de Naples (retrouvée à Rome).
Herculanum est emplie de mythologie : chaque dieu a sa partie de la maison (ou de la ville). Au sujet d’Herculanum, certaines légendes disent qu’Hercule, revenant d’Espagne où il a effectué un de ses travaux, se serait arrêté et, à cet emplacement, la ville d’Herculanum fut construite.

III- Importance des dieux dans la vie quotidienne.


Les dieux sont présents tous les jours dans la vie des Romains. Il est donc logique qu’ils soient importants. Les dieux sont aussi les « maitres » de l’univers, tout leur est consacré : les saisons, le temps, l’environnement… C’est pour cela que les dieux sont extrêmement importants dans la vie des Romains.

IV- Le culte.

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Un lararire.
Les Romains dédiaient aux dieux des temples et des autels, des laraires ou encore des statues. Chacun de ces objets était décoré en fonction du dieu et de ses attributions.
Ils leurs dédiaient aussi des cérémonies comme des sacrifices.
Il y avait plusieurs cérémonies par mois et chaque mois avait ses fêtes religieuses en fonction du dieu qui lui était associé.

Les dieux et les héros sont donc très importants pour les Romains : ils leur servent de modèles et de protecteurs tout au long de leur vie. Leur présence à Herculanum n'a donc rien de surprenant.

La place de la mythologie égyptienne dans les cités de Campanie.

Par Ema François.

I- Quels indices de la présence de l'Egypte dans les cités de Campanie ?

Il faut savoir que l’Égypte fascinait beaucoup les Romains.
Nous en avons plusieurs preuves retrouvées à Pompéi, par exemple :
- dans certaines maisons, on retrouve des mosaïques représentant des animaux égyptiens ou encore des paysages du Nil.
- à la Villa San Marco, on a retrouvé une petite coupe en obsidienne représentant des dieux égyptiens comme le dieu Osiris et la déesse Isis.
- on a retrouvé, à Pompéi, un temple dédié à la déesse Isis.
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Mosaïque (musée de Naples) représentant un paysage du Nil.
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Le temple d'Isis à Pompéi.

II- Comment expliquer cette présence ?

Naples, Pompéi et Herculanum sont des villes portuaires, ce qui permet d’expliquer les échanges entre les Egyptiens et les Romains : les Egyptiens devaient sûrement apporter des objets de leur pays à Naples, ce qui pourrait expliquer comment les thèmes égyptiens sont apparus dans la cité romaine.

Par ailleurs, un écrivain romain du nom d’Apulée a écrit un roman, Les métamorphoses, racontant l’histoire d’un jeune homme transformé en âne et à la fin sauvé par la déesse Isis.

Il y a des hypothèses disant que les Romains auraient utilisé les divinités égyptiennes et les auraient modifiées à leur façon. Par exemple, Neyth = Athéna / Minerve.

La représentation d’Hercule.

Par Quentin Rameau.

I- L’histoire d’Hercule.

Hercule est un héros très puissant car il a accompli ses douze travaux. Les habitants d’Herculanum ont choisi Hercule en tant que divinité car il est fort. De plus, pour les Romains, plus les dieux sont puissants mieux c’est, car ils ont peur que ceux-ci se retournent contre eux. Le nom d’Herculanum vient de ce demi-dieu.

II- La représentation d’Hercule.

Hercule est souvent représenté très musclé.

a) Hercule Farnèse, au musée archéologique de Naples.

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Hercule Farnèse, au musée archéologique de Naples.
L’œuvre ci-contre est la statue d’Hercule dite « Hercule Farnèse », retrouvée au XVIème siècle dans les Thermes de Caracalla à Rome en
Italie, sans ses jambes. Donc on a fait refaire ses jambes. Cette statue mesure plus de trois mètres de haut !
Sur cette statue, on voit Hercule qui semble fatigué après ses douze travaux. Dans sa main gauche, il tient une massue avec
la peau du lion de Némée posée dessus. On voit ici qu’Hercule est représenté musclé comme je l’ai déjà dit. Il est nu. On voit qu’il est puissant grâce à sa massue et à sa grandeur face à un homme.

b) Fresque d'Herculanum représentant Hercule.

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Fresque d'Herculanum.
Au milieu de la fresque, vers la gauche, Hercule estreprésenté moins musclé que sur la statue. Il tient sa massue dans la main gauche.
Il a la peau du lion sur son bras gauche. Il a une palme de victoire dans la main droite.

III-Les points communs.

Les représentations d’Hercule ont des points communs : ils ont tout deux la massue et la peau du lion de Némée. Ils sont tout deux nus comme tous les dieux et héros grecs et romains.

Le mythe des Sirènes et leur présence en Campanie.

Par Philomène Ponce (3B)

I- Apparence et représentation des Sirènes dans l'Antiquité.

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Céramique grecque figurant une Sirène (musée de Paestum).
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Céramique de Paestum (détail d'une Sirène).
Les Sirènes de l'Antiquité ne sont pas les Sirènes que l'on s'imagine. Les Sirènes de l'Antiquité sont des femmes à corps d'oiseau alors que les Sirène inspirées du moyen âge sont des femmes à corps de poisson. Sur un vase retrouvé à Paestum, on voit une représentation des Sirènes autour du bateau d'Ulysse.






II- Les Sirènes dans le paysage campanien.

Dans l'Odyssée, on croyait que les Sirènes "habitaient" la baie de Naples. Pour les bateaux et les ports, c'est un endroit stratégique. Mais malheureusement, personne ne pouvait s'y établir. En effet, celles-ci chantaient pour attirer les marins afin que leur bateau s'échoue et qu'elles puissent manger l'équipage. Ulysse, prévenu par Circé, bouche les oreilles de ses compagnons avec de la cire et se fait ligoter au mât pour entendre leur voix. Les Sirènes, n'ayant pas réussi à faire échouer le bateau d'Ulysse, se jetèrent, honteuses, dans la mer pour s'y noyer. On raconte que leur corps aurait échoué sur une plage de la baie de Naples.
La Sirène "principale" est Parthénope, qui a donné le nom de la ville Parthénopé qui est devenue Néapolis puis Naples.

III- Un fond de vérité.

Selon Eustathe, le mythe des Sirènes a une explication : les riverains installaient, selon lui, des flûtes devant les irrégularités des rochers de la côte.L e souffle d'air montant des rochers créait un son que les marins écoutaient après s'être arrêtés.
Non loin de Palinuro (sur la côte, au sud de Paestum), une grotte uniquement visible de la mer contiendrait des tas d'ossements fossiles à l'éclat blanc qui serait peut-être les squelettes des marin ayant succombé au chant des Sirènes...

Les autels de sacrifice.

Par Anthonin Lemaire.

Introduction :
Qu’est-ce qu’un autel ?
Un autel est un endroit où l’on sacrifie les animaux pour les dieux. Ils sont souvent à côté d’un temple ou dans les maisons (lararium), on y fait des offrandes


I- Les autels publics.

Les autels publics étaient à côté d’un temple.
Dans un autel public, les gens brûlaient les animaux pour les dieux. C’est par la fumée que les Dieux recevaient le sacrifice.
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Monsieur Chobert, en conférence sur les vestiges de l'autel du temple de Neptune à Paestum.

Mythologie : une des versions de l'histoire de Prométhée.
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Prométhée.
Zeus sollicite Prométhée qui est un Titan, de demander aux hommes de lui offrir des sacrifices.
Prométhée attrape un taureau magnifique qu’il tue et découpe.
Les hommes ont très faim et veulent manger toute la viande fraîche. Prométhée décide alors de tromper Zeus.
Il fait un lot de viande où il n’y a que les os entourés de graisse blanche. Le deuxième lot de viande est composé des morceaux de chair recouverts par des morceaux de tripes.
Il appelle Zeus, pour qu’il choisisse le morceau.
Zeus a deviné la ruse mais il choisit le morceau le plus beau, extérieurement. Ensuite, pour se venger, il prive les hommes du feu. Ils ne devront manger que de la viande non cuite par le feu et ils trouveront plus d’animaux en abondance.


II- Les autels privés.

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Un lararium.
Souvent les autels privés ne servaient pas pour les Dieux comme Zeus mais pour les Dieux de la maison. Souvent le maître du sacrifice est le chef de famille, il est entouré des membres de la famille, des amis par exemple.
A l’endroit où ils priaient les personnes mettaient des statues.
On y trouvait aussi des vases pour recueillir le sang ou des paniers pour mettre les offrances.

Les Champs Phlégréens, entre nature et mythologie.

Par Cyrielle Caubet et Anaëlle Laurent.
(Cet article manque encore de clarté dans certains de ses passages.)

Les Champs Phlégréens sont porteurs de plusieurs mythes, du fait de leur activité volcanique importante.

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Localisation des Champs Phlégréens.

I- La position scientifique.

Ils se situent en Italie, à Naples, dans la région de la Campanie ; ils ont une altitude de 458m et un diamètre de 13km. Ils sont âgés de 3400 avant Jésus-Christ et 13000 av. J-C.
Ils sont encore de nos jours actifs avec comme dernière éruption le 29 Septembre 1538 et le 6 Octobre 1538. Leur cratère est de type Caldeira : c’est un volcan gris.
Ces volcans, qui sont encore à l'heure actuelle actifs, portent aussi le nom de "super volcans". Ces volcans sont répartis un peu partout dans le monde (Russie ; Afrique ; Amérique Nord et Sud ; Océanie et aussi en Italie, en Campanie). Ils sont qualifiés de « super volcans » car leurs explosions sont extrêmement puissantes.

II- La position mythologique.

Les mythes de l’Éneide.

Dans la ville de Cumes se trouve la prophétesse d’Apollon.
A Misène, le fils d’Eole est le compagnon d’Hector dans la guerre de Troie.
Le lac d’Averne porte aussi un autre nom, « La Porte des Enfers ». Ce nom est donné à cause de la composition de la grotte où se situe le lac.
Ce lac est aussi un autel pour Hécate, la déesse de la magie nocturne (magie noire).

Les Livres Sibyllins

Ces livres importants dans l’Antiquité sont gardés par la prophétesse d’Apollon nommée la Sibylle. Cette femme est aussi la gardienne du Lac Averne, qui est l’une des portes des Enfers.

III- En conclusion

Les Champs Phlégréens sont porteurs de mythes importants du fait de leur ancienneté de leurs antécédents importants.
Ces volcans sont connus pour leurs mythes extraordinaires qui se sont inscrit dans une partie de l’Antiquité.

Les Dieux dans les villas romaines.

Par Mathilde Auxerré.

I- Le laraire.

Le laraire est un autel personnel qui se trouve dans chaque villa romaine. Les Dieux qui protègent l’habitation y sont honorés ; ce sont les Lares. Tous les jours, les habitants de la maisonnée, y compris les esclaves, participent au culte de ces Dieux.

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Laraire de l'atrium de la maison de Ménandre.

Les Dieux Lares.

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Statuettes sur le laraire du fond de la maison de Ménandre.
Les Lares sont des divinités romaines liées à un lieu précis. Leur mission est de protéger les hommes qui utilisent ou habitent le lieu qui leur est dévolu. Ils sont donc les dieux protecteurs de la maison, des marins, des militaires, des champs, des routes et de leurs utilisateurs, etc… Les Lares, contrairement aux autres divinités protectrices, ne favorisent aucune classe sociale et protègent aussi bien les Patriciens et les maîtres que les clients et les esclaves.
Les Étrusques, voisins des romains, furent les réels créateurs des cultes domestiques et familiaux très similaires à ceux que les Romains attribuèrent par la suite aux Lares.
Les Lares sont généralement représentés par de petites statuettes de jeunes garçons modestement vêtus de tuniques courtes avec une ceinture.

Le culte

Pour obtenir la protection des Lares, un laraire ou lararium leur est destiné. On leur y offre des aliments en guise d’offrande à chaque repas. Des couronnes de fleurs étaient également déposées auprès des statuettes, lesquelles étaient le plus souvent fabriquées en bronze.

L’architecture d’un laraire

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Laraire au fond d'un jardin (Pompéi).
Comme il est dit plus haut, un laraire est un petit autel, temple, ou sanctuaire personnel. Il se trouve généralement dans l’atrium, ou entrée, mais peut aussi être dans le péristyle, ou jardin. Sur les images, les laraires ressemblent à de petits temples : plusieurs colonnes surmontées d’un fronton triangulaire.


II- Différentes divinités dans les pièces de la maison.

Lors de notre visite de la villa San Marco, nous avons remarqué que différentes divinités étaient représentées dans les décorations des pièces. Elles ont parfois une signification spécifique.

Le nymphée et les nymphes

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Nymphée de la villa San Marco.
Un nymphée est un bassin accueillant une source sacrée qui possède parfois des vertus thérapeutiques ; c’est une sorte de sanctuaire dédié aux Nymphes. Les Nymphes sont des divinités de la nature incarnées par de belles jeunes filles. Elles peuplent la majorité des lieux comme les sources et rivières dans le cas du nymphée, mais aussi les forêts et les bois, les montagnes et les grottes. Les nymphes fertilisent les terres et protègent les humains qui vont se baigner dans leurs sources. Ici, dans le nymphée, sont représentées d’autres divinités telles que Neptune et Vénus.

Quelques personnages de la villa San Marco

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Fresques mythologiques de la villa San Marco (Persée).
Sur l’image, nous pouvons observer à droite Persée tenant dans l’une de ses mains la tête de Méduse et à gauche Iphigénie qui fut sauvée de son sacrifice par Artémis. Ces deux personnages sont représentés sur une fresque, dans une pièce menant au salon d’été de la villa.


III- Le culte de Bacchus


Bacchus est la divinité du vin et de la vigne mais également des mystères et des extases. Il n’est que très peu vénéré par les Romains, sauf par un nombre restreint d’initiés.

Les Mystères de Bacchus

Dans la période gréco-romaine, un mystère est un culte religieux dont les cérémonies et les pratiques sont réservées aux personnes ayant accepté l’initiation ; ce sont donc des initiés.
Les mystères de Bacchus, ou Bacchanales, sont tout d’abord des sortes de banquets organisés par des femmes trois fois par an. Lors de ces fêtes de 4 ou 5 jours, les initiés profitaient de représentations théâtrales, mais elles ont rapidement évolué en orgies hebdomadaires et nocturnes où tous les excès étaient permis. En raison des débordements, la réputation des Bacchanales se ternit.
Plus tard, un scandale éclata autour de ces cultes pendant lesquels, selon les rumeurs, avaient lieu des crimes. Les cercles d’initiés de plus en plus nombreux pouvaient aussi abriter des conspirateurs et c’est ce qu’a craint le pouvoir romain. Le Sénat voulut interdire les Bacchanales, pourtant elles se perpétuèrent mais de manière plus surveillée.
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Fresques de la villa des Mystères.
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Fresques de la villa des Mystères (02).
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Fresques de la villa des Mystères (03).

Les histoires mythologiques des œuvres de la villa San Marco.

Par Raphaël Constant.

La villa San Marco est décorée de fresques et d’œuvres artistiques à sujet mythologique.
A l’extérieur de la villa, au fond du grand jardin, dans le prolongement d’un grand bassin, on peut voir un nymphée bordé de fresques colorées représentant des dieux.


- Il y a une fresque de Poséidon, dieu de la mer, ainsi que des fresque représentant la déesse Diane (Artémis chez les Grecs) et Actéon, fils du dieu mineur Aristée qui est lui-même un fils d’Apollon.

- On peut encore voir encore une fresque montrant l’histoire d'Echo, nymphe des forêts et des montagnes du Cithéron en Béotie, et Narcisse, jeune homme d’une grande beauté, fils du dieu-fleuve Céphise et de la nymphe Liriope.

- On peut admirer des représentations de Naïades, nymphes aquatiques qui vivent dans les eaux douces, en particulier les rivières, les sources ou les fontaines.

- Il y a aussi une fresque représentent Europe, une très belle fille est épiée par le roi des dieux Zeus.
Zeus, pour séduire la belle Europe, se transforme en taureau pour approcher la jeune femme. Le roi des dieux s’enfuit alors avec Europe sur l'île de Crête, visible par nulle personne. Europe accouche d'un enfant appelé Minos, qui deviendra roi de Crête et fera construire par Dédale le labyrinthe dans lequel il enfermera le Minotaure.

Les mythes de Naples et de la Campanie.

Par Capucine Baillet.

Voici trois mythes sur la région de Naples : la sorcière Circé, Polyphème le Cyclope et Énée, héros de l’Éneide.

I- Circé.

Circé est une magicienne qui vit seule sur une île, le monte Circeo aux animaux étranges qui son en réalité des hommes. Elle les a transformés ainsi grâce à ses philtres faits de miel, de farine et de vin de Pramnos. Elle fait cela à tous ceux qui osent venir sur son île. Dans l’Odyssée, Circé jette sa malédiction et transforme les compagnons d’Ulysse en porcs. Hermès va donner à Ulysse une fleur nommée moly, grâce à cette laquelle il résiste au sortilège et contraint Circé à redonner la forme humaine à ses compagnons.


II- Le Cyclope.

Le mot Cyclope vient d’"œil rond" en grec, qui serait donc le cratère d’un volcan. Pour les anciens il s’agissait de l’Etna . D’âpres Cuisinier, ce serait plutôt du côté des îles Egates. Pour Bérard, ce serait le Vésuve.
Les Cyclopes vivent dans un monde sans lois. Ils ne boivent que du lait et mangent de la chair humaine. Ulysse, qui continue son voyage, arrive après avoir quitté l’île des Lotophages sur la terre des Cyclopes. Ulysse et douze de ses compagnons rentrent dans la caverne de Polyphème. Six des compagnons se font dévorer par le Cyclope. Ulysse lui fait boire du vin. Le monstre n'en a pas l’habitude et le héros en profite pour lui crever l’œil et s’enfuir.

III- Énée.

L’Éneide est l’histoire d’Énée, un Troyen, fils d’Anchise et de la déesse Vénus. Il raconte son voyage après la chute de Troie, ses péripétie jusqu'au Latium en Hespérie ou les dieux veulent qu’il fonde la nouvelle Troie. Il va tomber sur son chemin amoureux de Didon, il va descendre aux Enfers pour rencontrer son père. Enée va passer par Cumes, Misène et le lac Averne. Son histoire est donc fortement liée à la région des Champs Phlégréens.

Les réactions de la population à l'éruption de 79 ap. J.C.

Par Mathilde Auxerré, Ilan Marteau, Philomène Ponce, Quentin Rameau et Jeanne Solignac.

I- Le témoignage de Pline le Jeune :

Depuis plusieurs jours, des séismes agitent le pays, mais ils n'effraient pas les habitants de Campanie qui y sont habitués.
Cependant, au milieu de la nuit, une énorme secousse réveille Pline et sa mère. Malgré tout, ils ne s'enfuient pas encore et restent dans la cour. L'un de leurs amis leur reproche leur sang froid et leur enjoint de se sauver.
Enfin, ils écoutent ses exhortations et s'élancent en direction de la mer houleuse, complètement démontée par la violence des tremblements de terre.
Un immense nuage noir vient renforcer l'obscurité nocturne ; les gens terrifiés hurlent d'effroi et suivent, dans un mouvement désespéré, Pline le Jeune et sa mère. Mais comment s'enfuir par la mer ? Des éclairs de feu déchirent la nuit sur les pentes du volcan.

Le texte nous dit : " (...) Là on se persuadait qu'il n'y avait plus de dieux, et que cette nuit était la dernière, l'éternelle nuit qui devait ensevelir le monde. Plusieurs ajoutaient au danger réel des craintes imaginaires et chimériques. Quelques uns disaient qu'à Misène tel édifice s'était écroulé, que tel autre était en feu : bruits mensongers qui étaient accueillis comme des vérités. (...)"

II- Les représentations de la fin du monde à l'époque de l'éruption :

La peur de la population lors de l'éruption peut s'expliquer de différentes manières :
  • la première nous indique que les Romains, étant des gens très pieux, croyaient au destin, chemin tracé du futur, et que nul ne peut éviter, pas même les dieux (ainsi qu'on peut le voir dans l'Iliade, avec la prédiction de Cassandre, la princesse troyenne. Le destin aurait donc prédit que la Terre et les Cieux seraient dévorés par les flammes. A cause de phénomènes tels que la lave et les nuées ardentes, le peuple croit que la destruction annoncée par le Destin s'accomplit.
  • une seconde hypothèse pourrait laisser penser que les Romains croient peut-être à une punition de Jupiter. En effet, un autre mythe, celui de Deucalion, relate la décision du dieu suprême d'exterminer l'humanité avilie. Pour cela, il propose deux solutions : foudroyer la Terre et l'embraser, ou la noyer sous un immense déluge. La première suggestion fut rejetée par les autres divinités qui craignaient de provoquer la fin du monde prévue par le Destin. La seconde fut adoptée.
  • Une troisième explication est plausible : peut-être les Romains croient-ils que les forges de Vulcain, le dieu forgeron, sont installées au cœur du volcan. Ainsi, lorsque Vulcain serait en colère, cette montagne cracheuse de feu se réveillerait et entrerait en éruption.

En conclusion, les croyances des hommes de l'époque sont très réfléchies. Comme ils ne sont pas capables de comprendre ces violents phénomènes et manifestations, ils leur donnent un caractère divin pour les expliquer.

Le Vésuve, milieu naturel & mythes.

Par Jeanne Solignac.

I- Milieu Naturel.

a) Flore.

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La végétation des pentes du Vésuve.
Les pentes abruptes du Vésuve ne sont pas qu’un amas de roches glissantes. En effet, on trouve à certains endroits, mais surtout à la base, de petits bosquets de plantes diverses et variées. Le pied du volcan est très boisé mais la végétation se fait plus rare lorsque l’on grimpe vers le sommet, qui est aride : ce type végétal est appelé “végétation méditerranéenne”. Il est composé entre autres de pinèdes et d’yeusaies. La présence de ces plantes est due à l’implantation rapide du Stereocaulon Vesuvianum, un lichen gris à l’aspect de corail qui colonise les laves refroidies et prépare le terrain pour les autres plantes. Il y a un peu plus de 900 espèces de plantes sur le Mont Vésuve.

b) Faune.

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Lérot.
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Gecko turc.
La faune du volcan est variée: on peut observer un petit rongeur, plutôt rare en Italie, le lérot, et d’autres animaux comme la fouine, le renard, le lapin de garenne et le lièvre. Par ailleurs, plus de 100 espèces d’oiseaux migrateurs ou non ou même parfois hibernants nichent dans ses forêts. On peut aussi voir plusieurs espèces de reptiles : le lézard vert, le Masticophis (genre de serpent inoffensif), le gecko turc. Dans les insectes, on trouve des papillons diurnes et nocturnes.

II- Les Mythes autour du Vésuve.

a- Mimas.

Mimas le géant est le fils de la déesse Gaïa (Terre) et du sang de la divinité Ouranos (Ciel). Cronos un jour le mutila. Il existe deux versions de sa mort :
-Tué par Arès : Arès aurait tué Mimas de ses propres mains.
- Mort par du métal en fusion : Mimas est recouvert de métal en fusion par le dieu Héphaïstos. Cette masse de métal en fusion est devenue le Vésuve, prison éternelle du géant.

b- La Fin du Monde ?

Alors que la population pompéienne courait en direction de la mer, la rage du Vésuve gagnait en intensité. L’horrible nuée noire et étouffante qui entourait ses flancs se déchira de longues traînées tourbillonnantes de feu. Évidemment, ce phénomène ne fit qu’effrayer de plus belle les fuyards. Bientôt, l’obscurité fut totale, et seuls les cris et les appels paniqués perçaient au travers des ténèbres. Une terrible rumeur commença à parcourir la foule : on se persuadait que les dieux n’étaient plus et que la nuit subite qui s’était abattue aux alentours du volcan était la dernière, l’éternelle nuit de la Fin du Monde.

c-Le Vésuve, atelier d’Héphaïstos.

Certains Grecs croyaient que les Vésuve renfermait l’atelier d’Héphaïstos, dieu des Forgerons et du Feu. Les éruptions seraient une conséquence de ses accès de colère. Il est en effet fascinant d’imaginer que cette montagne cracheuse de feu serait le théâtre de tant de mythes et qu’Héphaïstos y forge ses armes divines !
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Représentation picturale du Vésuve crachant du feu.
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