Les accompagnateurs scolaires
Les actions CLAS menées dans les différentes structures sur le département des Alpes de Haute Provence, sont des dispositifs de solidarités intergénérationnels qui s'appuient pour la plupart sur des accompagnateurs scolaires bénévoles ( plus d'une centaine sur le département).
Voici quelques documents d'information pour aider les accompagnateurs scolaires dans leur mission: *
1- Guide d'accueil des bénévoles lors d'une intervention à domicile (utilisé par l'UDAF 04): comment se déroule les premières séances? l'aide au travail personnel, le lien avec la famille etc: Guide d'accueil auprès des bénévoles
2- Charte d'engagement Famille-Bénévoles (utilisée par l'UDAF 04):Contrat d'engagement Famille-Bénévoles
Comment devenir accompagnateur scolaire bénévole?
Rien de plus simple : contacter la structure agrée CLAS, proche de chez vous : voir la liste des structures agréesLes missions
A partir des besoins repérés chez les enfants et les jeunes, l’accompagnateur aura pour mission :
- de suivre, d’encourager et d’accompagner la progression de l’enfant ou du jeune ;
- de proposer des actions et des pratiques centrées sur l’acquisition de savoirs, savoir-faire, de savoir-être, sans reproduire une démarche scolaire ;
- de mettre l’enfant ou le jeune en situation de réfléchir, d’expérimenter, de s’exprimer, afin de lui permettre de confronter et d’enrichir ses représentations ;
- de compenser les inégalités sociales et culturelles des enfants et des jeunes en leur proposant des activités diverses leur permettant d’élargir leur connaissance et leurs expériences ;
- d’élaborer des projets construits qui passent par la découverte, l’expérimentation, la réflexion et la mobilisation des savoirs appris ;
-de proposer une palette d’activités, différenciées, concrètes, organisées, de manière à susciter appétence et plaisir;
- d’apporter une aide méthodologique au travail scolaire;
- d’encourager les rencontres avec d’autres personnes (personnes âgées, artistes, conteurs…)
- Aider les parents à comprendre les enjeux du travail scolaire et les encourager à s’impliquer dans la scolarité de leur enfant, les familiariser avec le système scolaire, exemple : Dialoguer avec les parents, encourager les rencontres avec les enseignants….
- de suivre, d’encourager et d’accompagner la progression de l’enfant ou du jeune ;
- de proposer des actions et des pratiques centrées sur l’acquisition de savoirs, savoir-faire, de savoir-être, sans reproduire une démarche scolaire ;
- de mettre l’enfant ou le jeune en situation de réfléchir, d’expérimenter, de s’exprimer, afin de lui permettre de confronter et d’enrichir ses représentations ;
- de compenser les inégalités sociales et culturelles des enfants et des jeunes en leur proposant des activités diverses leur permettant d’élargir leur connaissance et leurs expériences ;
- d’élaborer des projets construits qui passent par la découverte, l’expérimentation, la réflexion et la mobilisation des savoirs appris ;
-de proposer une palette d’activités, différenciées, concrètes, organisées, de manière à susciter appétence et plaisir;
- d’apporter une aide méthodologique au travail scolaire;
- d’encourager les rencontres avec d’autres personnes (personnes âgées, artistes, conteurs…)
- Aider les parents à comprendre les enjeux du travail scolaire et les encourager à s’impliquer dans la scolarité de leur enfant, les familiariser avec le système scolaire, exemple : Dialoguer avec les parents, encourager les rencontres avec les enseignants….
Témoignages de bénévoles
Une petite bulle dans la semaine, un voyage dans l’espace et le temps. Dans l’espace en côtoyant une famille turque, et dans le temps en revivant avec l’enfant l’époque lointaine de l’école primaire et de la 6ème, celle des conversions – litres et centimètres cubes; millimètres et hectomètres…-, des dictées préparées, de la grammaire et du vocabulaire, des leçons d’histoire ou de science naturelle, tout ce grand éclectisme des savoirs fondamentaux. Comment peut-on être Turc ? Le plus simplement du monde.Je me déchausse avant d’entrer dans l’appartement ; la mère m’accueille – le foulard dessine l’ovale pur du visage-elle est avenante, discrète, gênée de s’exprimer un peu maladroitement. Je passe dans le salon avec son fils (CM2 et 6ème). J’entends parfois dans une parenthèse quelques propos en Turc (j’ai demandé à apprendre quelques mots). Au-dessus de la télé murale à écran plat, un calendrier Turc, une horloge électronique programmée pour chanter les heures de la prière (j’ai demandé qu’on ne l’arrête pas). Parfois je repars avec un repas chaud que la mère a préparé.Un maître, un élève, comme à l’époque où les enfants privilégiés avaient un précepteur. L’enfant sort son cahier de texte et regarde ce qu’il a à faire pour le lendemain. Je réponds à sa demande en essayant d’élargir le propos chaque fois que je le peux. Je suis là pour lui donner un peu d’assurance (c’est un assez bon élève, mais parfois démotivé), une méthode de travail (revenir à la leçon à laquelle l’exercice se rattache, bien définir les termes employés (ainsi il confond «droite» et «segment de droite» ou « adjectif » et «pronom»). S’il se trompe, l’important pour moi n’est pas de corriger l’erreur mais ce qui a conduit à l’erreur. Un luxe que peut rarement se permettre un enseignant dans une classe de 30 élèves.
Alain
"Plaisir de communiquer, écouter les joies et les peines, parfois donner un conseil et même consoler, quel bonheur quand on arrive à faire comprendre une notion insurmontable en mathématiques, donner confiance, être toujours positif, tu vas y arriver "
"Aider un enfant individuellement est un enrichissement mutuel. Le voir grand et évoluer est plaisant et donne un sens à mes années de travail"