Retour

Apprendre à prendre soin du monde dont nous vivons

« Posez-vous une seconde la question de ce dont vous dépendez pour subsister, imaginez de faire se superposer le monde dont on vit et le monde où l’on vit, et vous allez vous apercevoir qu’il faut agir un peu partout et à toutes les échelles pour simplement réduire un peu l’abîme du porte-à- faux. » Bruno Latour

« Comme un balcon suspendu dans le vide, … il y a le monde où l’on vit, celui de la justice justement, des droits et des devoirs, du vote, de la citoyenneté, et il y a le monde dont on vit, devenu très éloigné, en dessous, ignoré, dénié, qui n’a pas les mêmes droits ; le premier est suspendu au dessus du second ; on sent que ça va craquer ; d’un seul coup, le monde dont on vivait sans le savoir fait irruption de toutes parts dans le monde où l’on vivait jusque-là, d’où la stupéfaction devant la migration, la crise climatique, la disparition des espèces : « Mais qu’est-ce qu’ils font tous là, à nous embêter ?» Bruno Latour
« Notre hyper attention envers l’humain semble nous rendre toxiques pour la terre et les humains futurs. Il ne faut pas aimer moins l’humain, mais mieux : pour ce qu’il est ; c’est-à-dire un nœud de relations avec le vivant. » Baptiste Morizot

« Quelles relations nous fondent vraiment, lesquelles voulons-nous maintenir, infléchir, porter plus loin ? Ce sont les questions démocratiques, et ouvertes à l’enquête collective, qu’ouvre cette approche. » Baptiste Morizot

« Il faut rabouter le monde dont on vit avec le monde où l’on vit » Bruno Latour

Nous vivons dans un monde et profitons d’un autre
Revenir à l’essentiel : réduire l’abime que nous avons creusé entre le monde au sein duquel nous vivons et le monde dont nous vivons.

Retour