Où atterrir ?

Retour Public : personnes militantes, déjà engagées dans des pratiques d’interrogation et de citoyenneté
Matériel : 5-6 grandes feuilles, marqueurs, post-it, tape.
Durée : 1h00

Contexte de la rencontre et intentions pour la journée + intro à l'atelier du matin (5-8') –
  • Atelier d'expérimentation 
  • Intention : explorer ensemble la question posée par Bruno Latour 'Où atterrir'
  • Réalisation concrète ? Modélisation pour un outil type jeu de la ficelle ?

Introduction à la pensée de Bruno Latour : montage vidéo sur latour (Alexandra/ Daniel) (22 ') –
Latour2.mp4 (0.2GB)

Posture et de cadre pour l'atelier (5')
Éléments de posture pour l'atelier (à mettre sur papier sur les tables aussi)
Posture de curiosité : nous allons expérimenter ensemble à partir d'une proposition de processus de réappropriation de notre imaginaire collectif.
Posture de suspension de l'incrédulité – adopter la posture des enfants qui ont cette capacité à imaginer des mondes où tout est possible. = Décider activement de croire à l'incroyable. Posture de mettre ses peurs et ses croyances de côté le temps de l'atelier : par rapport à nos peurs de manquer, du rejet, d'être invisible, etc.
Posture de non-jugement : invitation à nous mettre dans un état d'esprit qui accueille ce qui semble farfelu, impossible, etc. pour donner de la place à cet imaginaire, à favoriser la créativité de chacun.e
Éléments de cadre de fonctionnement pour l'atelier
Écoute active : écouter pour essayer de comprendre, pas juste pour rebondir sur ce que dit une autre personne
Parole active : aller le plus droit au but possible – ne pas répéter ce qui a été dit, être le plus synthétique possible pour préserver l'équilibre de la parole
Écoute et parole au centre : invitation à des moments de silence, à écouter ce qui est vivant en nous et chez les autres.
Souveraineté : le « je » et la responsabilité que l'on prend dans le groupe/en dehors du groupe.

Exercice pour identifier et exprimer ces appréhensions/peurs/croyances (20')
=> qu'est-ce qui est difficile pour vous dans ce que nous annonce B. Latour ? Avec quelles peurs/blocages/obstacles allez-vous traverser l'exercice ?
  • temps individuel pour noter cela sur un post-it de couleur + le poser sur le panneau (sur le panneau = grand cercle/autre.. avec déjà d'autres post-it vierge de couleurs différentes pour exprimer que les peurs ne sont pas les seules témoignages de notre être), Clem prévoit affiche, dessin, post-it plusieurs couleurs.
  • temps collectif pour lire à haute voix les différentes manifestations.

Transition vers le travail en groupes : lien entre les 2 sessions.
  • décrire les sphères avec quelques mots clefs à l'oral/pourquoi on les a choisies
  • expliquer qu'on va s'axer sur les conditions/dépendances organiques, relationnelles et des récits/représentations/imaginaires/... qui nous font vivre.
    • ce qui assure notre subsistance. Comment dresser la liste des éléments qui nous permettent de subsister ? Comment dresser la liste de ce/ceux dont nous dépendons ?
    • ce qui dépend de nous et ce à quoi nous sommes attachés, ce dont nous dépendons ; comment dresser la liste de ce/ceux qui dépendent de nous ?
    • ce qu’il faut protéger avec et contre d’autres ; comment dresser la liste de ceux auxquels nous nous opposons, de ceux avec lesquels nous pouvons collaborer ?
  • donner un exemple par sphère. 1 : les bactéries, 2 : justice redistributive, 3 : la langue.
  • formuler (ou juste sur papier?) brièvement quelques sous-questions : mise en priorités certaines questions
    • 1 : de combien d'espèces dépendons-nous ?
    • 2: de quoi avons-nous besoin pour vivre dans une société juste ?
    • 3 :..

Instructions pour les participants à expliquer et mettre sur les tables

Répartition en petits groupes/ateliers (10-15')
(méthode) 5'
  • idéalement de 4-5 personnes max
  • répartition libre)
  • On nomme les tables : A) B) C)
  • Méthode : moment individuel + moment collectif (je ne sais pas tout à fait décrire ce que tu as eu comme idée) + moment de clôture : mettre en évidence certaines des choses les plus prégnantes, suscitées..
(rôles) 3'
On explique les 4 rôles
  • 1 personne qui est gardienne du processus/du cadre
  • 1 personne pour rapporter l'après-midi (synthèse)
  • 1 observateur : ce qui est difficile/bloque/débloque. Quand ça bloque pendant un petit temps, proposer une autre question
  • 1 personne gardienne du bien-être émotionnel du groupe
  • 1 personne gardienne du temps (si 5e personne)
(rapportage) 3'
Ce qu'on attend tout à la fin, moment de retour résumé l'après-midi

Fin de l'atelier

Clôture :
  • mise en évidence certaines des choses les plus prégnantes, suscitées..
  • vérifier qui rapporte l'après-midi ( contenu sur mindmap/liste et rapport oral en mode voyage effectué par le groupe (focus : processus, émotions)


Posture/rôles

Notre posture/attitude :
  • On énergise un processus de production de récits d'espoirs ou on expérimente avec le groupe, avec ce qu'on est et nos propres peur/ doutes/ lucidité...
Notre rôle durant les discussions par table : APPUI
  • 2 personnes observatrices « regard meta » sur le processus/ les dynamiques? Pas de retour oral, seulement retour des ces observations aux organisateurs ? Observations :
  • Qu'est-ce qui est difficile ? aidant ? Qu'est-ce qui est bloquant pour les groupes ? Etc.
  • veille que la méthode soit bien comprise
  • 2 personnes relancent si ça coince (reformuler les questions, au besoin ?) ?

Retour sur la réunion du matin :
Quel programme?
  • deux activités : un retour résumé sur le matin + jeu du bocal pour une critique/commentaire systémique + bonification des synthèses sur base du bocal.
  • Qu'est-ce que chacun·e retient, repart, pour soi, pour son assoc'..?
  • comment je me suis senti·e dans le processus ?
  • Fil rouge : objectif de modéliser cette approche pour l'apporter ailleurs.

Proposition de Posture et de cadre pour l’atelier
Elements de posture pour l’atelier (à mettre sur papier sur les tables aussi)
Posture de curiosité : nous allons expérimenter ensemble à partir d’une proposition de processus de réappropriation de notre imaginaire collectif. 
Posture de suspension de l’incrédulité – adopter la posture des enfants qui ont cette capacité à imaginer des mondes où tout est possible. = Décider activement de croire à l’incroyable. Posture de mettre ses peurs et ses croyances de côté le temps de l’atelier : par rapport à nos peurs de manquer, du rejet, d’être invisible, etc. 
Posture de non-jugement : invitation à nous mettre dans un état d’esprit qui accueille ce qui semble farfelu, impossible, etc. pour donner de la place à cet imaginaire, à favoriser la créativité de chacun.e
Elements de cadre de fonctionnement pour l’atelier
Ecoute active : écouter pour essayer de comprendre, pas juste pour rebondir sur ce que dit une autre personne
Parole active : aller le plus droit au but possible – ne pas répéter ce qui a été dit, être le plus synthétique possible pour préserver l’équilibre de la parole
Ecoute et parole au centre : invitation à des moments de silence, à écouter ce qui est vivant en nous et chez les autres.

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