Gérer l'urgence en GP

Nom de l'initiateur·trice de l'atelier : : Sarah
Noms des participant·es : :


Description / éléments importants de l'échange : :

Expérience concrète de Sarah :
104 personnes dans un contexte d’urgence, impulsion mise sur pied en 1 semaine pour constituer une liste citoyenne afin de proposer une alternative plus participative.
L’urgence est une notion subjective… Où commence l’urgence?

Marie :
Expérience concrète d’urgence en contexte de GP
Procédure commune des différents cercles pour répondre à l’urgence. La réactivité est un problème…
Les propositions faites n’ont pas toujours de réponses, et les décisions se prennent par défaut. C’est frustrant…

Matthieu
Des outils pour gérer l’inertie de groupe?

Marc :
Dans mon expérience, nous avons pris le parti de ne pas traiter ce qui était défini « urgent » par la personne qui expose une problématique. Supprimer les urgences, et les inclure dans le rythme déjà installé. Et lorsqu’une demande doit recevoir une réponse de la part de tout le monde rapidement, je prospecte avec insistance et sourire…
Mettre une date à la place de l’urgence et puis mettre en oeuvre.

Jeannine : Peut-on se passer de consensus?

Sarah :
S’il n’y a pas de réponse, est-ce que la vitalité est suffisante? Est-ce que ça ne se joue pas en amont des situations d’urgence?

Marc :
Mettre en place des rôles incontournables qui doivent obligatoirement être pris par des participants pour que chaque décision puisse se prendre. Il est possible de définir des processus pour qu’une question ait forcément une réponse. L’imprévisible n’est pas anticipable, mais il est possible de mettre en place un « protocole » qui doit se mettre en place à ce moment là.

Ouassem :
Dans mon expérience, celui qui pose la question doit s’assurer que sa question arrive à tous les autres, (les gens concernés) et solliciter une plénière en cas de besoin.
« Processus de sollicitation d’avis. »
Un espace y est dédié, panneau, forum… et les processus de sollicitation d’avis sont donc centralisés à un endroit connu de tous. N’importe quel membre peut s’en servir pour communiquer de ce qu’il considère comme une urgence.
Exemple de personnel médical avec une sorte de « Facebook interne » où tout le monde reçoit les sollicitations d’avis…
Tout ne finit pas en plénière, pour ne pas engorger les moments où tout le monde est réuni.

Sarah :
Pour gérer l’urgent, prendre un temps pour hiérarchiser les urgences mais de façon horizontale dans la forme.

Perrine :
Décisions par cercles/sollicitation d’avis
Passer de l’un à l’autre n’est pas facile, deux modes de décision possibles, donc ça créé potentiellement des tensions…
Qu’est ce qui détermine qu’une solution ou l’autre soit priorisée…? On tâtonne….

Ouassem :
A Pourgue, une liste des sujets qui ne peuvent pas se faire sans que tout le monde soit consulté existe. Qui donne la liberté de traiter tout le reste autrement.
Et les feed-back servent à fluidifier la façon de fonctionner.

Jeannine
La gouvernance partagée ça fonctionne si chacun prend part, si chacun assume son « leadership personnel ».

Marc
A mon avis, les méthodes ne vont pas régler les problèmes, mais les révéler. Et donc se poser la question de « celui ne convient pas » au fur et à mesure… Les méthodes sont les gardes-fous.

Sarah
Augmenter la zone libre, sans règle… Pour avoir plus d’espace d’autonomie individuelle. Dans les plénières, poser quelles règles peuvent être abandonnées. Les règles s’accumulent mais souvent on en abandonne peu.

Marc
Définir le vocabulaire utilisé sur lequel on se base.
Définir les rôles aussi.


Jeannine
C’est essentiel de définir les rôles, mais il reste toujours de la mise au point à refaire régulièrement. C’est une grande responsabilité de ne pas avoir de hiérarchie…

Marc
La liberté est souvent assez vertigineuse pour certains… Donc il faut accompagner la révélation du potentiel d’une personne qui passe d’un fonctionnement normal à un fonctionnement en GP

Jeannine
Au delà de l’urgence, c’est vrai que l’accompagnement au fonctionnement en GP est une nécessité.