Comment?
Un cadre juridique
Le jardin des Communs est géré par une association à but non lucratif, l’Association des Communs. Cette association est le garant du respect des objectifs et du cadre des activités pour que chacun s’engage sur la base de valeurs communes.
Un cadre institutionnel
L’association définira une charte qui posera le cadre minimum de fonctionnement du jardin pour respecter ses statuts et ses objectifs. L’association pourra adhérer à un réseau de jardins et s’inspirer de leur charte pour définir ses valeurs et ses moyens d’action.
Des outils de fonctionnement
En adéquation avec la charte, les membres de l’association définiront :
- Le cahier de fonctionnement (ou règlement du jardin)
Il consigne les règles d’utilisation du jardin. Il permet de définir les modes de fonctionnement et l’organisation des activités individuelles et collectives, pour savoir qui peut faire quoi, où, comment et quand. Il garantit le cadre minimum pour atteindre les objectifs et peut évoluer pour affiner ce cadre.
- Le plan d’aménagement
Il permet d’organiser et de caractériser l’espace en fonction des activités. Il permet d’implanter les structures pérennes et provisoires. Il est défini en début de saison par les membres de l’association. Nous avons en Creuse la chance d’avoir à disposition sur le territoire plusieurs grands noms du paysagisme, dont Christian Allaert, Jacques Sautot et d'autres, qui se sont dits prêts à se pencher sur la question de l’aménagement du lieu une fois sa disponibilité validée.
- Le plan de culture
Il partage l’espace et définit les zones de cultures, notamment communautaires. Dessiné en début d’année, il permet l’achat des semences en fonction des plantations prévues.
- Le cahier de liaison
On y rapporte ce qu’on a fait au jour le jour sur les espaces collectifs pour informer chaque participant des activités et de l’évolution du jardin. Il permet le lien entre les jardiniers-participants et le suivi des activités et du fonctionnement.
- Le cahier des récoltes
On y inscrit les récoltes en précisant le légume, son poids et son (ses) bénéficiaire(s). Il permet d’avoir un bilan chiffré des activités jardinières.
- Les réunions
Organisées régulièrement, elles permettent de rassembler tous les jardiniers- participants pour faire le bilan des activités, pour résoudre les différends et redéfinir si nécessaire l’organisation et les objectifs.
Un encadrement
Une personne référente encadre le groupe. Cette personne assure le conseil, l’accompagnement et la dynamique du jardin. Elle cadre l’organisation des activités, régule les relations entre les participants, gère éventuellement les conflits, anime les réunions, fait le lien entre le jardin et l’extérieur, etc....
Elle apporte le conseil technique pour de bonnes pratiques jardinières. Elle est l’interlocuteur privilégié auprès des partenaires institutionnels et financiers. Elle peut être salariée de l’association ou pris en charge par un partenaire. En tout état de cause, les jardiniers-participants ne sont pas
livrés à eux-mêmes.
Des animations
Les jardiniers-participants organisent régulièrement des animations dans le jardin pour favoriser le lien et l’ouverture vers les autres. Ces animations peuvent ne concerner que les jardiniers ou être ouvertes à toute la population de la ville. Ce peut être des conférences, des événements culturels, musicaux, des repas faits grâce aux végétaux récoltés sur place etc....
Un atelier « Jardinons Ensemble » sera proposé plusieurs demi-journées par semaine, avec un intérêt particulier pour les questions liées à l’agro-écologie en se faisant aider de divers intervenants travaillant sur la question, comme le groupe national de Maraîchage sur Sol Vivant (MSV), le Réseau Semences Paysannes, le CFPPA d’Ahun et son Lycée Agricole, ou encore Permacreuse (collectif creusois pour le développement de la permaculture).