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La décoration du quotidien.

Par Lyla Luret.

I- Les statues.

Les statues ont une place primordiale dans la décoration romaine, qu’elles soient dans la rue, en exposition sur des places publiques ou même dans des maisons. Aujourd’hui, la plupart est exposée et protégée au musée de Naples.

a) Les bustes.

Un certain nombre de bustes sont stockés dans ce musée. Des têtes de dieux romains ou bien même des Patriciens. Il y a aussi Vespasien. A l’époque, les romains aimaient les fontaines donc, à chaque coin de rue, il y avait et il y a toujours des bustes avec un trou au niveau de la bouche pour laisser place à de l’eau pure.
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Fontaine de l'Abondance à Pompéi.

b) Les statues et les statuettes.

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Statue de Jupiter (musée de Naples).
Beaucoup de statues ont été retrouvées sur les sites archéologiques comme :
  • • Apollon, le dieu des arts et du soleil reconnaissable à sa harpe,
  • • La Sibylle, prophète,
  • • Hercule, héros du mythe des 12 travaux d’Hercule, identifiable à sa masse,
  • • Trois petites statuettes de petits chiens,
  • • Un homme chèvre portant le nom de « Faune ».

II- Les tableaux.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur les tableaux car ils sont récents et il y en a très peu. Seulement deux tableaux sont dans le musée :
  • • Un représentant Hercule
  • • Et un autre avec le lion de Némée
Ces deux tableaux sont peints à l’encre.

III- La mosaïque.

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Mosaïque d'Alexandre.
Les mosaïques étaient faites pour la décoration. Plein de choses pouvaient y être représentées :
  • • Des animaux
  • • Des personnages théâtraux et mythologiques
  • • Des sportifs
  • • Des crânes et des squelettes
Les romains décoraient les colonnes avec de la mosaïque de verre. La plus belle mosaïque de l’Antiquité est à Naples. Elle représente Alexandre le Grand et Darius, roi de Perse, dans un terrible combat.

IV- Les fresques

De belles fresques sont exposées dans ce musée mais malheureusement la plupart des personnages illustrés ne sont pas identifiables. Nous avons quand même différencié Flora, Bacchus (dieu du vin) et le serpent symbole de bonheur.

V- Les objets du quotidien

Enfin, des objets de la vie du quotidien :
- Des objets sans queue ni tête
- De la vaisselle en argenterie
- Des bijoux
- Outils
- Instruments de musique
- Instruments pour opérer
- Des lares

Cette expérience m’a appris comment les Romains décoraient leur maison. J’ai beaucoup apprécié me balader dans les villas antiques.

La mort dans les cités antiques.

Par Matthéo Berthon et Jim Nierding.

I- Les nécropoles .

Les Romains et les Grecs enterraient les morts dans des tombeaux, situés le long des chemins qui sortent de la cité ; on appelle cela une « Nécropole » (« Nécro » : mort, « Pôle » : « cité » = cité des morts). La mort, c’est la deuxième vie des Romains, le tombeau, c’en est la porte et les Enfers, c’est la ville pour leur deuxième vie.
Sur l’image ci-dessous, on peut voir un simple chemin avec des ruines autour, mais les ruines autour sont des tombeaux : c’est une nécropole.
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Chemin bordé de tombe (nécropole sud) à Pompéi.

II- Une représentation artistique de la mort : la tombe du plongeur.

(cette partie de l'article manque de précision)
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Les fresques de la tombe du Plongeur.
La tombe du plongeur est une fresque qui montre un homme qui plonge dans la mer. Autour de lui, il y a deux oliviers
Toutes les faces internes de la tombe sont peintes : la première représente le plongeur, la deuxième représente un banquet de 5 convives masculins qui jouent de la musique (l'aulos ) ou sont en train de boire. La troisième représente une scène de libation.

III- La mort dans les décors des maisons.

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Mosaïque exposée au musée archéologique de Naples.
Les Romains représentaient la mort dans les mosaïques : ils pensaient qu’être riche ou pauvre comptait peu, pour l'âme, face à la mort. Ils représentaient l’âme par des ailes de papillons et la mort par une tête de squelette ou un squelette.

IV- La mort en général.

Il y a un proverbe latin qui est « Carpe diem », ce qui veut dire « Cueille le jour » : ce proverbe veut dire qu’il faut profiter de la vie car elle n’est pas longue, à l’époque ; ce proverbe rappelle aussi qu'on est mortel donc qu’on va mourir un jour, tôt ou tard.
Pour les romains, après la mort, il y avait une deuxième vie : les Enfers. Ils allaient au Enfers, en passant par le Styx grâce à Charon et sa barque. Les Enfers étaient gouvernés par Hadès et Cerbère, et étaient divisés en plusieurs parties : les principales sont les Champs Elysées, le Tartare. Un fleuve, le Styx, y coule. Les Enfers étaient représentés comme la vie qu’ils avaient avant de mourir, en moins lumineux.
De toute façon, ils savaient qu’ils allaient mourir : c’est pourquoi ils le rappelaient parfois dans les décorations des tricliniums.

La place de la mythologie égyptienne dans les cités de Campanie.

Par Ema François.

I- Quels indices de la présence de l'Egypte dans les cités de Campanie ?

Il faut savoir que l’Égypte fascinait beaucoup les Romains.
Nous en avons plusieurs preuves retrouvées à Pompéi, par exemple :
- dans certaines maisons, on retrouve des mosaïques représentant des animaux égyptiens ou encore des paysages du Nil.
- à la Villa San Marco, on a retrouvé une petite coupe en obsidienne représentant des dieux égyptiens comme le dieu Osiris et la déesse Isis.
- on a retrouvé, à Pompéi, un temple dédié à la déesse Isis.
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Mosaïque (musée de Naples) représentant un paysage du Nil.
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Le temple d'Isis à Pompéi.

II- Comment expliquer cette présence ?

Naples, Pompéi et Herculanum sont des villes portuaires, ce qui permet d’expliquer les échanges entre les Egyptiens et les Romains : les Egyptiens devaient sûrement apporter des objets de leur pays à Naples, ce qui pourrait expliquer comment les thèmes égyptiens sont apparus dans la cité romaine.

Par ailleurs, un écrivain romain du nom d’Apulée a écrit un roman, Les métamorphoses, racontant l’histoire d’un jeune homme transformé en âne et à la fin sauvé par la déesse Isis.

Il y a des hypothèses disant que les Romains auraient utilisé les divinités égyptiennes et les auraient modifiées à leur façon. Par exemple, Neyth = Athéna / Minerve.

Le mythe des Sirènes et leur présence en Campanie.

Par Philomène Ponce (3B)

I- Apparence et représentation des Sirènes dans l'Antiquité.

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Céramique grecque figurant une Sirène (musée de Paestum).
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Céramique de Paestum (détail d'une Sirène).
Les Sirènes de l'Antiquité ne sont pas les Sirènes que l'on s'imagine. Les Sirènes de l'Antiquité sont des femmes à corps d'oiseau alors que les Sirène inspirées du moyen âge sont des femmes à corps de poisson. Sur un vase retrouvé à Paestum, on voit une représentation des Sirènes autour du bateau d'Ulysse.






II- Les Sirènes dans le paysage campanien.

Dans l'Odyssée, on croyait que les Sirènes "habitaient" la baie de Naples. Pour les bateaux et les ports, c'est un endroit stratégique. Mais malheureusement, personne ne pouvait s'y établir. En effet, celles-ci chantaient pour attirer les marins afin que leur bateau s'échoue et qu'elles puissent manger l'équipage. Ulysse, prévenu par Circé, bouche les oreilles de ses compagnons avec de la cire et se fait ligoter au mât pour entendre leur voix. Les Sirènes, n'ayant pas réussi à faire échouer le bateau d'Ulysse, se jetèrent, honteuses, dans la mer pour s'y noyer. On raconte que leur corps aurait échoué sur une plage de la baie de Naples.
La Sirène "principale" est Parthénope, qui a donné le nom de la ville Parthénopé qui est devenue Néapolis puis Naples.

III- Un fond de vérité.

Selon Eustathe, le mythe des Sirènes a une explication : les riverains installaient, selon lui, des flûtes devant les irrégularités des rochers de la côte.L e souffle d'air montant des rochers créait un son que les marins écoutaient après s'être arrêtés.
Non loin de Palinuro (sur la côte, au sud de Paestum), une grotte uniquement visible de la mer contiendrait des tas d'ossements fossiles à l'éclat blanc qui serait peut-être les squelettes des marin ayant succombé au chant des Sirènes...

Les Dieux dans les villas romaines.

Par Mathilde Auxerré.

I- Le laraire.

Le laraire est un autel personnel qui se trouve dans chaque villa romaine. Les Dieux qui protègent l’habitation y sont honorés ; ce sont les Lares. Tous les jours, les habitants de la maisonnée, y compris les esclaves, participent au culte de ces Dieux.

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Laraire de l'atrium de la maison de Ménandre.

Les Dieux Lares.

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Statuettes sur le laraire du fond de la maison de Ménandre.
Les Lares sont des divinités romaines liées à un lieu précis. Leur mission est de protéger les hommes qui utilisent ou habitent le lieu qui leur est dévolu. Ils sont donc les dieux protecteurs de la maison, des marins, des militaires, des champs, des routes et de leurs utilisateurs, etc… Les Lares, contrairement aux autres divinités protectrices, ne favorisent aucune classe sociale et protègent aussi bien les Patriciens et les maîtres que les clients et les esclaves.
Les Étrusques, voisins des romains, furent les réels créateurs des cultes domestiques et familiaux très similaires à ceux que les Romains attribuèrent par la suite aux Lares.
Les Lares sont généralement représentés par de petites statuettes de jeunes garçons modestement vêtus de tuniques courtes avec une ceinture.

Le culte

Pour obtenir la protection des Lares, un laraire ou lararium leur est destiné. On leur y offre des aliments en guise d’offrande à chaque repas. Des couronnes de fleurs étaient également déposées auprès des statuettes, lesquelles étaient le plus souvent fabriquées en bronze.

L’architecture d’un laraire

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Laraire au fond d'un jardin (Pompéi).
Comme il est dit plus haut, un laraire est un petit autel, temple, ou sanctuaire personnel. Il se trouve généralement dans l’atrium, ou entrée, mais peut aussi être dans le péristyle, ou jardin. Sur les images, les laraires ressemblent à de petits temples : plusieurs colonnes surmontées d’un fronton triangulaire.


II- Différentes divinités dans les pièces de la maison.

Lors de notre visite de la villa San Marco, nous avons remarqué que différentes divinités étaient représentées dans les décorations des pièces. Elles ont parfois une signification spécifique.

Le nymphée et les nymphes

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Nymphée de la villa San Marco.
Un nymphée est un bassin accueillant une source sacrée qui possède parfois des vertus thérapeutiques ; c’est une sorte de sanctuaire dédié aux Nymphes. Les Nymphes sont des divinités de la nature incarnées par de belles jeunes filles. Elles peuplent la majorité des lieux comme les sources et rivières dans le cas du nymphée, mais aussi les forêts et les bois, les montagnes et les grottes. Les nymphes fertilisent les terres et protègent les humains qui vont se baigner dans leurs sources. Ici, dans le nymphée, sont représentées d’autres divinités telles que Neptune et Vénus.

Quelques personnages de la villa San Marco

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Fresques mythologiques de la villa San Marco (Persée).
Sur l’image, nous pouvons observer à droite Persée tenant dans l’une de ses mains la tête de Méduse et à gauche Iphigénie qui fut sauvée de son sacrifice par Artémis. Ces deux personnages sont représentés sur une fresque, dans une pièce menant au salon d’été de la villa.


III- Le culte de Bacchus


Bacchus est la divinité du vin et de la vigne mais également des mystères et des extases. Il n’est que très peu vénéré par les Romains, sauf par un nombre restreint d’initiés.

Les Mystères de Bacchus

Dans la période gréco-romaine, un mystère est un culte religieux dont les cérémonies et les pratiques sont réservées aux personnes ayant accepté l’initiation ; ce sont donc des initiés.
Les mystères de Bacchus, ou Bacchanales, sont tout d’abord des sortes de banquets organisés par des femmes trois fois par an. Lors de ces fêtes de 4 ou 5 jours, les initiés profitaient de représentations théâtrales, mais elles ont rapidement évolué en orgies hebdomadaires et nocturnes où tous les excès étaient permis. En raison des débordements, la réputation des Bacchanales se ternit.
Plus tard, un scandale éclata autour de ces cultes pendant lesquels, selon les rumeurs, avaient lieu des crimes. Les cercles d’initiés de plus en plus nombreux pouvaient aussi abriter des conspirateurs et c’est ce qu’a craint le pouvoir romain. Le Sénat voulut interdire les Bacchanales, pourtant elles se perpétuèrent mais de manière plus surveillée.
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Fresques de la villa des Mystères.
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Fresques de la villa des Mystères (02).
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Fresques de la villa des Mystères (03).

Les histoires mythologiques des œuvres de la villa San Marco.

Par Raphaël Constant.

La villa San Marco est décorée de fresques et d’œuvres artistiques à sujet mythologique.
A l’extérieur de la villa, au fond du grand jardin, dans le prolongement d’un grand bassin, on peut voir un nymphée bordé de fresques colorées représentant des dieux.


- Il y a une fresque de Poséidon, dieu de la mer, ainsi que des fresque représentant la déesse Diane (Artémis chez les Grecs) et Actéon, fils du dieu mineur Aristée qui est lui-même un fils d’Apollon.

- On peut encore voir encore une fresque montrant l’histoire d'Echo, nymphe des forêts et des montagnes du Cithéron en Béotie, et Narcisse, jeune homme d’une grande beauté, fils du dieu-fleuve Céphise et de la nymphe Liriope.

- On peut admirer des représentations de Naïades, nymphes aquatiques qui vivent dans les eaux douces, en particulier les rivières, les sources ou les fontaines.

- Il y a aussi une fresque représentent Europe, une très belle fille est épiée par le roi des dieux Zeus.
Zeus, pour séduire la belle Europe, se transforme en taureau pour approcher la jeune femme. Le roi des dieux s’enfuit alors avec Europe sur l'île de Crête, visible par nulle personne. Europe accouche d'un enfant appelé Minos, qui deviendra roi de Crête et fera construire par Dédale le labyrinthe dans lequel il enfermera le Minotaure.
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