La mort dans les cités antiques.

Par Matthéo Berthon et Jim Nierding.

I- Les nécropoles .

Les Romains et les Grecs enterraient les morts dans des tombeaux, situés le long des chemins qui sortent de la cité ; on appelle cela une « Nécropole » (« Nécro » : mort, « Pôle » : « cité » = cité des morts). La mort, c’est la deuxième vie des Romains, le tombeau, c’en est la porte et les Enfers, c’est la ville pour leur deuxième vie.
Sur l’image ci-dessous, on peut voir un simple chemin avec des ruines autour, mais les ruines autour sont des tombeaux : c’est une nécropole.
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Chemin bordé de tombe (nécropole sud) à Pompéi.

II- Une représentation artistique de la mort : la tombe du plongeur.

(cette partie de l'article manque de précision)
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Les fresques de la tombe du Plongeur.
La tombe du plongeur est une fresque qui montre un homme qui plonge dans la mer. Autour de lui, il y a deux oliviers
Toutes les faces internes de la tombe sont peintes : la première représente le plongeur, la deuxième représente un banquet de 5 convives masculins qui jouent de la musique (l'aulos ) ou sont en train de boire. La troisième représente une scène de libation.

III- La mort dans les décors des maisons.

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Mosaïque exposée au musée archéologique de Naples.
Les Romains représentaient la mort dans les mosaïques : ils pensaient qu’être riche ou pauvre comptait peu, pour l'âme, face à la mort. Ils représentaient l’âme par des ailes de papillons et la mort par une tête de squelette ou un squelette.

IV- La mort en général.

Il y a un proverbe latin qui est « Carpe diem », ce qui veut dire « Cueille le jour » : ce proverbe veut dire qu’il faut profiter de la vie car elle n’est pas longue, à l’époque ; ce proverbe rappelle aussi qu'on est mortel donc qu’on va mourir un jour, tôt ou tard.
Pour les romains, après la mort, il y avait une deuxième vie : les Enfers. Ils allaient au Enfers, en passant par le Styx grâce à Charon et sa barque. Les Enfers étaient gouvernés par Hadès et Cerbère, et étaient divisés en plusieurs parties : les principales sont les Champs Elysées, le Tartare. Un fleuve, le Styx, y coule. Les Enfers étaient représentés comme la vie qu’ils avaient avant de mourir, en moins lumineux.
De toute façon, ils savaient qu’ils allaient mourir : c’est pourquoi ils le rappelaient parfois dans les décorations des tricliniums.
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