Analyse ci-dessous réalisée en septembre 2020. Cette partie reste d'actualité. Pour suivre l'épidémie > le collectif des chercheur·ses et médecins Reinfo covid fournit une information éclairée et détaillée https://www.reinfocovid.fr/
Notre onglet ressources est mis à jour régulièrement > https://colibris-wiki.org/mascarade/?RessouRces
Etat des lieux en septembre 2020
Le virus n’est plus aussi virulent
Après un premier pic épidémique relativement sévère, le virus est beaucoup moins virulent aujourd’hui.
9 septembre
14 avril
30 décès en 24h
1438 décès en 24h
La baisse de virulence est en cours d’étude et serait liée à des mutations : Δ382 et autres mutations probables et inconnues.
Par contre la contagiosité reste élevée. Le R0 est supérieur à 1 dans les régions où la première vague a été faible. On peut conclure que la deuxième vague nationale est plutôt une première vague dans certaines régions.
Taux de mortalité et taux de létalité
Taux de mortalité du virus (nombre de décès rapporté à la population générale) : 0,04% au 28 août 2020. Début octobre : 0,05%
Taux de létalité (nombre de décès par rapport au nombre de cas) : 1,17%, en août 2020, en baisse par rapport au mois précédent où il était à 1,69% (mi-juillet), et en nette baisse par rapport au pic de l'épidémie à 4%. Début octobre : 0,8% sourceAnalyse de Jean-Pierre Veyrenche, consultant international pour la gestion des crises sanitaires auprès des Nations Unies OMS, UNICEF IOM , des États, des Bureaux de conseil, Banque mondiale, enseignant universitaire
Le pic de l’épidémie est passé
La courbe des mortalités dues au covid 19 ressemble à celles de tant d’autres viroses respiratoires, qui évoluent par vagues.
Sur ce graphique, il apparaît clairement que les courbes des réanimations et des décès est en forte baisse et très faible, depuis mai et jusqu'en septembre 2020. L'unique courbe qui est exponentielle est celle des cas positifs détectés (mais non malades), ce que nous expliquons dans la partie "tests et suivi".
Le nombre de décès de personnes atteintes du Covid représente en septembre 1,8% du nombre total de décès journaliers en France, toutes causes confondues. En moyenne chaque mois, 51 000 français·es décèdent, soit 1680 décès par jour, dont la très grande majorité ont plus de 65 ans. A part le pic d'avril 2020, le covid n’influence pas la courbe des mortalités.
Le nombre de décès est à relativiser au regard des autres causes de mortalité, et c’est le seul chiffre dont il faut tenir compte, avec le nombre d’hospitalisations.
L’épidémie est-elle terminée ?
Des scientifiques de renom remettent en cause les affirmations du gouvernement et du conseil scientifique, quant à la deuxième vague et à la hausse de l’épidémie.
Le professeur Jean-François Toussaint
Médecin français, professeur de physiologie de l’Université Paris-Descartes, directeur de l’IRMES, Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport à l’INSEP, ancien membre du Haut Conseil de la santé publique Interviewé sur Cnews du le 11 septembre 2020
Chercheur épidémiologiste à l’Inserm et directeur de l’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN), étudiant l’évolution du covid 19 en France depuis début mars
“Concernant les décès, on est sur une moyenne de 15 par jour. Bien sûr, c’est encore trop mais lors du pic épidémique, on recensait 700 morts quotidiens ! Il faut toujours rapporter un chiffre à une donnée connue. Contrairement aux messages véhiculés par les médias, j’affirme que l’épidémie est terminée !” Interviewé le 10 septembre 2020 par Sandra Franrenet, journaliste spécialiste de l’éthique médicale, relayée sur le blog d’un gendarme
Collectif de 80 médecins et soignants pour une politique sanitaire du covid 19 éclairée, juste et proportionnée
“Ce jour 122 patients en réa sur PACA. 56 ventilés, 66 non ventilés. L'augmentation du nombre de cas continue. Mais la mortalité est vraiment faible. Chez nous les patients ont clairement d'autres pathologies et le covid est complètement maîtrisé.” sourceActu sur le site de ce collectif du 14 septembre 2020
Tests et suivi de l'épidémie
Les critères d’analyse du suivi de l’épidémie ont changé.
Et ce sans que ce soit annoncé et expliqué…. Télécharger le fichier chat.jpg
Il est incorrect et non scientifique de comparer des données non comparables, et de réaliser des schémas les cumulant, montrant une hausse graphiquement spectaculaire. Les seuls critères comparables sont le nombre de décès liés au covid, le nombre de personnes hospitalisées à cause du covid, et l'âge de ces personnes. Ces chiffres, malheureusement peu médiatisés, sont très faibles à ce jour.
Critères Avril 2020
Critères Sept 2020
Nombre d’entrées à l’hôpital
Taux de positivité*
Nombre d’entrées en réanimation
Taux d’occupation des lits en réanimation, y compris hors covid*
La capacité de tests, qui étaient réservés
Taux d'incidence*
pour des cas graves par manque de tests
Le taux de reproduction R0
R0 = nombre de personnes qu’une personne positive contamine en moyenne, y compris les personnes qui ne sont pas malades
taux de positivité = nombre de personnes positives divisé par le nombre de personnes testées, sur les sept derniers jours. L’augmentation du nombre de tests de dépistage à partir du mois de juin et juillet est en partie la réponse de la hausse du nombre de nouveaux cas.
taux d'incidence = nombre de personnes testées positives au covid 19 rapporté à la population pour 100.000 habitant·es. Donc vigilance dans l’interprétation du taux d’incidence car plus on va dépister de gens, plus le nombre de cas positifs va être grand.
Concernant le taux d’occupation des lits en réanimation, y compris hors covid, il faut savoir que depuis 20 ans la capacité des lits en soins intensifs baisse en la France. Parmi les pays les moins bien dotés, on retrouve, légèrement en dessous de la France : le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, qui font face à une situation pandémique importante... Tableau récapitulatif du nombre lits pour 1000 habitant·es
Le nombre de tests a considérablement augmenté. Fin août près de 90 000 tests par jour sont réalisés contre 5 000 à la mi-mars. C’est une partie de l’explication de la hausse du nombre de nouveaux cas.
Si le même nombre de tests avait été effectué en mars, à combien se seraient élevés les cas positifs alors ? Et ne verrions-nous pas une baisse des courbes de suivi de l’épidémie actuelle ?
De plus, 97% de ces tests sont négatifs.
“Plus on va tester, plus on va trouver de cas positifs, ce qui ne signifie pas qu’il y a plus de malades ni de morts” sourceFranceSoir du 12 septembre 2020
Cas positifs ou personnes malades ?
Un “cas” est une personne qui a été testée positive, ce n’est pas forcément une personne malade puisque bien souvent elle ne présente aucun symptôme .
“Il existe un énorme amalgame entre “résultat positif” et “maladie”. Les 2,7% de gens qui sont positifs ne sont pas malades ! Ce sont juste des individus chez qui on a trouvé des acides nucléiques du virus. En clair, des gens qui ont été en contact un moment donné avec la covid-19, mais rien n’indique qu’ils en soient encore porteurs.” Laurent Toubiana
“Nul média ou scientifique ne semble noter la contradiction entre l’augmentation (dite alarmante) du nombre de cas, et ce malgré l’obligation généralisée du port du masque ! Il faudra finir par choisir : soit le masque dans la rue est inutile, soit l’augmentation du nombre de cas est un leurre ou un biais” Luc Perino
Les personnes positives au covid sont rarement malades et ne développent pas de symptômes. Mais ces porteur·ses sain·es du virus renforcent l’immunité de groupe et constituent la barrière qui protégera les gens âgés des infections futures, si elles devaient revenir.
Au vu de cet état des lieux, les mesures imposées, que ce soit au niveau général ou concernant les collégien·nes et lycéen·nes ne semblent pas appropriées.
Les mesures sanitaires générales sont questionnables.
Comme pour toutes les maladies infectieuses, le lavage des mains est la parade la plus efficace. Dans le cas de la grippe, les médecins ont toujours utilisé des méthodes de distanciation (arrêts de travail, alitement, éloignement des enfants).
Le masque a été traditionnellement utilisé en Asie, mais pas dans les autres continents. Paradoxalement en Asie, les épidémies de grippe ne sont pas moins meurtrières qu’ailleurs.
Utilité du port du masque ?
Comme il n’existe presque aucune étude sérieuse prouvant l’utilité du port généralisé du masque, nous sommes obligé·es d’avoir recours à d’autres types d’arguments pour constater que le port obligatoire et généralisé du masque semble n’apporter aucun bénéfice en termes de santé publique.
“Le gouvernement a reproché au Pr Raoult d’appliquer une méthode non démontrée scientifiquement (alors que le risque d’utiliser la chloroquine était minime), pourtant il a fait, et continue de faire, exactement la même chose ! Confiner un pays puis obliger sa population à se masquer sont des mesures radicales qui n’ont jamais été testées. La Suède est le seul pays à avoir procédé autrement. Son économie n’a pas été arrêtée et proportionnellement elle compte un nombre de décès équivalent.” Laurent Toubiana, épidémiologiste de l’Inserm. J'ai pas dit Jacquadi
Mais les types de masques utilisés par les français·es sont loin des normes professionnelles (FFP2 et FFP3).
Contexte du port du masque
Le masque est logiquement plus utile dans les milieux fermés à forte concentration humaine (bals, fêtes, etc.) que dans les milieux ouverts (rues).
Une analyse de 10 minutes des bénéfices-risques du port du masque à partir du principe médical de base “primum non nocere” (avant tout, ne pas nuire) et le refus de l’opposition pro-masque/anti-masque qui divise.
La sous-oxygénation liée au port du masque comporte des risques neurologiques irréversibles
"L’enfant a besoin du cerveau pour apprendre, et le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner. Nous n’avons pas besoin d’étude clinique pour le savoir. C’est un fait physiologique simple et incontestable. Un manque d’oxygène provoqué consciemment et délibérément est un danger absolu pour la santé, et une contre-indication médicale absolue.
En médecine, une contre-indication médicale absolue signifie que ce médicament, cette thérapie, cette méthode ou mesure ne doit pas être utilisée, et n’est pas autorisée à être utilisée. Pour contraindre par la force toute une population à utiliser une contre-indication médicale absolue, il faut qu’il y ait des raisons précises et sérieuses à cela, et ces raisons doivent être présentées à des organismes interdisciplinaires et indépendants compétents, pour être vérifiées et autorisées." sourceArticle traduit en français de la neurologue allemande Margareta Griesz-Brisson - vidéo diffusée en allemand du 26 septembre 2020
Le port du masque peut diminuer la transmission aérienne (toux, éternuements, respiration), mais il ne peut pas diminuer la transmission cutanée si on le touche ou le manipule constamment, ce que font majorité des citoyen·nes.
Si le masque n’est jamais changé, il peut même devenir un réservoir de virus et éventuellement augmenter la charge virale en cas de contact cutané (effet contraire à celui espéré !)
Les risques de pneumopathies liées au port du masque, ainsi que l’impossibilité de s’immuniser pour les porteur·ses sain·es. Un pneumologue explique pourquoi il refuse que ses patient·es portent le masque.
Le masque se révèle source de divers problèmes : anxiété sociale, troubles respiratoires subjectifs, lésions dermatologiques, irritations, baisse de communication, perte d’autocontrôle et parasitage des ressources cognitives, etc
Conséquences sociales et psychologiques des mesures imposées
Rapports sociaux tendus, climat de peur et de défiance, voire de méfiance, séparation et isolement, personnes âgées isolées, accouchements dans des conditions très contraignantes, engorgement des services de santé…
Tribune du philosophe Abdennour Bidar “Cesser d’exister pour rester en vie ?”
Les stratégies de santé publique ne se décident plus au niveau national ou régional, mais au niveau mondial.
L’OMS qui décide ce qu’est une pandémie, quelle est sa gravité, et donne la ligne directrice pour les moyens de lutte. Ceci entraîne une cascade de fuites en avant :
Les ministères sont dans l’obligation de s’aligner au risque d’une contestation populaire et d’une opposition politique qui les accuseraient de tous les morts
Les mairies et territoires en rajoutent souvent pour des raisons électorales
Les administrations font de la surenchère sous diverses pressions (syndicales et autres)
Les commerçants se muent en gendarmes par peur des contrôles
Les citoyens se font les héros de cette protection par angoisse, naïveté ou civisme
Les médias cultivent la polémique et le catastrophisme en boucle jusqu’à une quasi-abolition de la pensée et du libre-arbitre.
Ce catastrophisme majore le stress qui peut à son tour induire de l’inflammation et déséquilibrer le système immunitaire.
“On peut parler de pathologie sociale, plus effrayante que le Covid, et dont l’évolution est imprévisible par manque de modèle historique. Par exemple les effets sur l’anxiété des enfants et des personnes psychologiquement fragiles sont pour l’instant impossibles à évaluer.” Dr Luc Perino