Les mesures sanitaires concernant les enfants et les adolescent·es


Rappelons que moins de 5% de l’ensemble des cas covid signalés dans l’Union Européenne concerne des enfants (moins de 18 ans) selon le rapport de Santé publique France publié en août 2020.
Or un protocole sanitaire très contraignant est imposé aux enfants, bien qu’ils soient scientifiquement admis que les contagions des enfants envers les adultes soient très rares.

Rappel de ce qui est imposé aux enfants et adolescent·es

Enfants jusque 11 ans

  • Dans les écoles primaires, les adultes sont masqués
  • Les parents dans la plupart des cas, ne peuvent accompagner leur enfant à l’intérieur de l’école
  • Les enseignant·es sont incité·es à ne pas prendre les petit·es dans les bras
  • Ce qui entraîne : privation des signaux visuels, difficultés d’apprentissage et d’attachement

A partir de 11 ans

Protocole éducation nationale: “Le port du masque « grand public » est obligatoire dans toutes les situations où le respect des règles de distanciation n’est pas garanti.”
Dans les faits
  • Port du masque toute la journée, avec uniquement la possibilité de l’enlever lors du repas, soit une vingtaine de minutes, et dans certains établissements mais pas tous, lors de l’EPS
  • Port du masque dans les transports scolaires avec, dans de nombreux cas, intervention des gendarmes pour contrôle

Protocole éducation nationale: “L’avis du médecin référent déterminera les conditions du port du masque pour les élèves présentant des pathologies.”
Dans les faits
  • Les médecins généralistes se voient intimer l’ordre par l’ordre des médecins de ne pas faire de dérogation au port du masque. Ceux qui outrepassent cela, se voient refuser leur ordonnance par l’établissement
  • Il appartient aux parents de fournir des masques
  • Règle de distanciation physique
  • Le lavage des mains doit être réalisé, a minima :
    • à l’arrivée dans l’établissement ;
    • avant de rentrer en classe, notamment après les récréations ;
    • avant et après chaque repas ;
    • avant d’aller aux toilettes et après y être allé ;
    • après s’être mouché, avoir toussé, avoir éternué ;
      • le soir avant de rentrer chez soi et dès l’arrivée au domicile.
  • Il est à noter que ceci est infaisable avec de l’eau et du savon, compte tenu du nombre d’élèves comparativement au nombre de points d’eau… L’utilisation du gel hydroalcoolique est donc généralisé, ce qui n’est pas sans questionner au vu des produits chimiques qu’il contient.
source Futura Sciences du 10 avril 2020

Pour rappel les adolescents ne sont quasiment pas porteur·ses et peu transmetteur·ses, comme expliqué dans la partie "qu'est-ce que le covid ?"

Conséquences pyscho-sociales sur les collégien·nes et lycéen·nes

  • Climat d’apprentissage anxiogène

  • Dangers pour la santé physique
“Le masque, porté sur le nez dans des pièces non conditionnées en température et humidité et non protégées des micro-organismes (comme l’est une salle d’opération), devient rapidement un bouillon de culture. Il en résulte que les enfants que je vois en consultation depuis la rentrée présentent de plus en plus souvent des rhinites croûteuses et/ou des infections nasales et sinusales. Pendant une épidémie virale, il est recommandé d’éviter de « confiner » les locaux, car une aération importante prévient la concentration des virus. Il en est de même pour les nez de nos enfants, qui doivent rester ventilés pour y éviter la concentration anormale de germes en tous genres. En plus, puisqu’un virus peut se concentrer dans le masque, lorsqu’on l’enlève le virus peut se concentrer dans les mains et ainsi se propager. D’autant plus qu’il n’y a pas de système de décontamination des masques usagés dans les écoles…”
Dr Pierre Brihaye, ORL, chef de clinique adjoint à Bruxelles - lire l'ensemble de sa lettre ouverte

  • Danger pour la santé mentale : “Ce n’est pas à nos enfants de porter le poids des angoisses, des peurs de la mort des adultes.”
Parmi les médecins qui recommandent au gouvernement d’imposer le port du masque à l’école ou de généraliser l’enseignement à distance, aucun·e n’est pédiatre, pédopsychiatre ou psychologue et aucun·e ne tient compte des troubles psychologiques, comportementaux et sociaux de telles mesures.
“Ces différentes mesures sanitaires imposées à l’école ont aussi un impact psychologique. Le port du masque et la distanciation sociale induisent une dissolution du lien social, du contact visuel et physique si important pour le développement et l’épanouissement d’un enfant, et ainsi pour le renforcement de son système immunitaire. La respiration est la base des techniques de gestion émotionnelle. Or ce n’est pas à nos enfants de porter le poids des angoisses, des peurs de la mort des adultes.”
Dr Pierre Brihaye, ORL, chef de clinique adjoint à Bruxelles - lire l'ensemble de sa lettre ouverte

  • Une situation traumatogène à long terme, décrite par une psychologue
“Une variable majeure dans le développement des troubles psychologiques liés à la situation sanitaire : le temps. En psychologie, les effets d’une situation anxiogène sont le plus souvent lents et retardés. Donc une grande vigilance d’observation s’impose dans les semaines et mois à venir car les manifestations de stress de enfants risquent de s’accroitre au fil du temps. L’individu peut en général plutôt bien s’adapter en situation de stress aigu (temporaire) mais s’épuise physiquement et psychiquement lorsque le stress se chronicise. Aujourd’hui, à deux semaines de la rentrée, les enfants s’adaptent dans l’ensemble plutôt bien aux mesures mais il en sera très probablement autrement si le protocole sanitaire continue à être appliqué tel qu’il l’est aujourd’hui sur plusieurs mois.
Gwenaelle Persiaux, psychologue clinicienne - lire l'ensemble de son analyse

  • Culpabilisation : pourquoi faire porter aux enfants la responsabilité de protéger leurs grands-parents ?
Souvenez-vous des slogans et des campagnes de l’Etat

  • Mesures appliquées sous la contrainte et la peur
Punitions, heures de colles, contrôles par des gendarmes aux abords des collèges...
Une patrouille a bien été envoyée pour surveiller l’application des mesures anti-Covid dans un lycée agricole à Davayé. Une initiative qui a fait réagir sur les réseaux sociaux mais qui n'a rien d'un cas isolé.
source Libération du 5 septembre 2020

  • Risque de tests et d’isolement imposés

Conclusion

Nous savons désormais que la transmission se fait entre adultes et des adultes aux enfants, mais presque jamais des enfants aux adultes. Le port du masque dans les écoles peut encore se justifier chez les professeurs, mais pas chez les enfants.
Il ne nous reste plus qu’à retrouver le bon sens et l’autonomie en attendant que ce virus respiratoire, comme bien d’autres avant lui, fasse partie de notre environnement familier…