La vie quotidienne d’Herculanum
La vie quotidienne d’Herculanum
par Armelle Raharinosy (4B)I- Herculanum, une ville de bord de mer
La cité d’Herculanum profitait d’une magnifique vue sur la mer et d’un port de pêche apprécié de tous. Plusieurs hangars remplis de squelettes confirment que c’était un grand port, accueillant plusieurs bateaux de pêche ou contenant de la marchandise. Les habitants appréciaient passer du bon temps sur la place donnant sur la mer : la brise marine et le chant des vagues apportaient apaisement et fraîcheur. Plusieurs riches possédaient des maisons en bord de mer comme la Maison aux Cerfs, qui disposait d'un magnifique triclinium rempli de fresques et donnant sur la mer. Cette grande maison pouvait profiter d’un salon d’extérieur (oecus) juste en face de cette étendue d’eau.
II- Vie économique et loisirs
Dans les rues d’Herculanum, les petits commerçants étaient présents partout. Ils étaient présentent dans toutes les directions de la ville. Les thermopolia étaient l’équivalent d’un bar ou d’une restauration rapide de nos jours. Ces petites boutiques très fréquentées vendaient à manger et à boire pour les personnes qui n’avaient pas les moyens ou l’envie de cuisiner. Les thermes d’Herculanum étaient très prisés et divisés pour les hommes et les femmes. Traditionnellement, les thermes contenaient :
- un frigidarium (bain froid)
- un tépidarium (bain tiède)
- un caldarium (bain chaud)
Il y avait également une boulangerie avec des fours en pierre, ouverte sur la rue.
III- Marcus Nonius Balbus, un notable d’Herculanum
Dans cette cité, vous pouviez remarquer plusieurs statues, dont certaines en l’honneur de Marcus Nonius Balbus. C’était un homme très riche, considéré comme un notable d’Herculanum. Comme il avait participé au financement de la construction de nombreux bâtiments, les habitants ont voulu le remercier en lui offrant une statue. Marcus, originaire d'Herculanum, eut une grande carrière dans l'Empire. Il fut tribun, sénateur sous Auguste, proconsul et grand homme politique.
Pline et la religion.
Pline et la religion.
Par Chloé Desoubrie et Eve Thieblemont-Coste.I- Qui était Pline l’ancien ?
Pline l'Ancien était un naturaliste et écrivain latin, né en 23 après J.-C. près de Côme, dans le nord de l'Italie, et mort en 79, à Stabies, près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve.II- Une vision de ce monde
Pline est une personne qui réfléchit , se pose des questions sur le monde qui l’entoure. Il a écrit l’Histoire Naturelle, en trente-sept volumes. Il souhaitait compiler le maximum d’informations et de culture générale indispensables à l’homme romain cultivé. Pline considérait que l’homme devait utiliser le savoir à bon escient, afin de ne pas réduire sa capacité d’apprendre. Il a rassemblé les connaissances de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie. L’Histoire Naturelle reflète la vision romaine du monde et de la politique impériale de l’époque. Cette œuvre nous révèle qu’il était adepte du stoïcisme et sceptique.III- Pline a-t-il vraiment cru à tous ces mythes ?
En tenant compte de toutes ces explications, nous nous sommes alors posé une question : Pline croyait-il réellement à tous ces mythes ?
En faisant nos recherches, nous avons pu tomber sur plusieurs phrases pouvant répondre à notre question dans ses œuvres : « La divinité est réelle : c'est l'âme du monde éternel, dispensant sa bienfaisance tant sur terre que sur le soleil et les étoiles. » ou encore « L'existence de la divine Providence est incertaine mais la croyance en son existence et à la punition des méfaits est salutaire ; et la récompense de la vertu consiste en l'élévation à la divinité de ceux qui ressemblaient à un dieu en faisant le bien pour l'humanité . »
La providence désigne l'action sur le monde d'une volonté extérieure l'homme conduisant les événements à des fins.
Durant l’antiquité, des débats ont opposé les Épicuriens, selon qui l'origine et l'évolution de l'univers ne sont précisément qu'une affaire de hasard, aux stoïciens et à certains platoniciens, pour qui, au contraire, elles résultent de la volonté d'un créateur ou bien de l'action de la nature, selon des lois qui lui sont propres.
Pline étant un stoïcien, et ayant écrit une œuvre sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie, et non sur un potentiel « créateur », nous pourrions en déduire qu’il pensait que l’évolution de l’univers était due à l’action de la nature. Il s’agit, pour nous, de l’hypothèse la plus valable. Malheureusement, l’Histoire Naturelle est le seul ouvrage de Pline parvenu jusqu’à nous. Aurait-il écrit d’autres ouvrages conservés, nous aurions pu confirmer ou non notre hypothèse.
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Pline l'Ancien, un homme de lettres du Ier siècle ap. J.C.
Pline l'Ancien, un homme de lettres du Ier siècle ap. J.C.
Par Jim Nierding.Un homme de lettres est une personne qui étudie lorsqu'il a du temps libre.
L'une de ses principales occupations consiste à recopier (ou à faire recopier) des récits et des extraits. Pline affirme en effet qu'il n'a rien lu sans en copier des extraits, comme Tite-Live. Il est aussi attentif à des livres qu'on lui lit, même dans des moments inconfortables pour quelqu'un d'ordinaire.
Pline a composé des ouvrages de grammaire.
Un homme de lettres peut aussi exprimer ses sentiments dans ses ouvrages, envers sa famille ou ses amis, comme Pline le fait dans sa Vie de Pomponius Secundus.
Son temps de travail est pris sur la nuit. En effet, son neveu affirme qu'il veille pour travailler.
Portrait de Pline l'Ancien en 79 ap. J.C.
Portrait de Pline l'Ancien en 79 ap. J.C.
Par Laurine Gauthier, Enzo Legras, Armelle Raharinosy et Eve Thieblemont-Coste.Pline l'Ancien était un homme de lettres. Il était également commandant de la flotte de Misène. Il est mort en 79 ap. J.C. en laissant derrière lui de nombreux ouvrages. Grâce à son neveu Pline le Jeune, nous avons l'opportunité d'en connaître davantage sur sa personnalité.
I-Portrait physique.
Nous savons tout d'abord qu'il était corpulent, sûrement à cause de son âge avancé, malgré une alimentation simple et légère, comme le voulait la coutume des Anciens. Cela lui causait un asthme poussé. Il avait un bon sens de l'hygiène et aimait se prélasser au soleil.II- Activités et portrait moral.
C'était essentiellement un homme studieux, intelligent, loquace et désireux de s'instruire. Il n'aimait pas perdre son temps, était soigneux et écrivait souvent des passages qui l'intéressaient, ce qui faisait ressortir son côté philosophe. Pline était superstitieux : un jour qu'il avait fait un songe, il écrivit vingt livres sur les guerres de Germanie car son rêve le lui avait indiqué. Il s'intéressait aux thèmes tels que "l'homme de lettres", "l'histoire naturelle", "les difficultés de la grammaire".Il était également dévoué et téméraire, ce qui causa sa perte.