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La place de la nature dans les villas romaines

par Laura Michaud (4A)

La villa San Marco est une villa située à Stabies. Elle était habitée par de riches romains et très décorée. La nature y avait une place importante, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.


I. Péristyle (jardin extérieur)

A la villa San Marco, il y deux péristyles. Un péristyle est un jardin situé au centre d’une villa et qui est entouré d’une colonnade couverte d’un porche. Dans le péristyle, il y a de l’herbe, et des arbres, pour pouvoir se promener à l’ombre et dans la fraîcheur pendant les chaudes journées d’été. Au centre du péristyle principal, on peut percevoir un long bassin, et un vestige de fontaine au bout (voir paragraphe sur le bassin et le nymphée). Dans le second péristyle, il n’y a pas de bassin, pas beaucoup d’arbres et des vestiges de colonnes, car un tremblement de terre a fait s’écrouler ces colonnes.

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Vue du péristyle avec la natatio (1)

II. Bassin et Nymphée

Le bassin au centre du péristyle s’appelle la natatio. Il ressemble à une petite piscine olympique, et sert à se rafraîchir l’été en se baignant dedans. Au bout de la natatio, une fontaine richement décorée fait face à la mer. Cette fontaine s’appelle un nymphée : c’est une fontaine dédiée aux Nymphes, déesses de la nature. Au centre, est représenté Poséidon, dieux des mers, reconnaissable à son trident, et entouré de petites colonnes. Sur les autres côtés, des scènes de la nature et d’autres dieux sont représentées. A l’arrière, les gouttières approvisionnant le nymphée et le bassin en eau sont encore existantes.

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Natatio de la villa San Marco.

III. Décoration

A l’intérieur de la villa, la nature est représentée dans des fresques, des médaillons avec : des pins parasols, des oiseaux, des personnages féminins ressemblant à des Muses ou des Nymphes et des vues sur la mer, et même dans une toute petite cour triangulaire, anciennement plantée d’arbres pour couper la visibilité d’un côté de la villa à l’autre. A l’entrée de la villa, un petit bassin creusé dans le sol de la villa, l’impluvium, est entouré de quatre colonnes et sert à deux choses : récupérer l’eau de pluie qui s’écoule d’une ouverture dans le plafond au-dessus de lui, et apporter de la luminosité.

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Fresque représentant un oiseau.
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Fresque - Éléments d'architecture.
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Fresque - Muse ou Nymphe ?
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Villa San Marco - Atrium











IV. Vue sur la mer et alentours

Avant l’éruption du Vésuve, la mer se trouvait en contrebas de la villa et on y accédait par bateaux. Avec l’éruption, la mer a reculé de 400 mètres environ et a laissé apparaître une plage (plage sur laquelle Pline l’Ancien est mort asphyxié). Aujourd’hui, les immeubles ont recouvert la plage. Autour de la villa, beaucoup de végétation, d’arbres, lui font de l’ombre, ce qui permet aux habitants de la villa de profiter de la beauté des paysages sans subir la chaleur du sud de l’Italie.

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San Marco - Vue, depuis la colline, sur l'emplacement de la plage antique et la baie de Naples


Conclusion:
La nature a une place importante dans la villa San Marco. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, la nature est partout, destinée non seulement au confort des habitants mais aussi appréciée pour son côté décoratif aussi. Cette villa est le parfait exemple de l’alliance de la nature et des travaux des hommes. Il y a bien sûr d’autres villas dans lesquelles la nature est présente, mais la villa San Marco en est la plus grande preuve.


Sources:
Notes du voyage en Campanie 2019 (explications: M. Chobert et Mme Tourmen)

Les sources historiques sur l'éruption du Vésuve de 79 ap. J.C.

Par Pauline Maslé, Mona Pelletier, Jonathan Simard-Zagori et Corentin Thuault.

I- Sources écrites et autres sources.

La plupart des sources qui nous restent sur l'éruption du Vésuve de 79 ap. J.C. sont écrites, car les peintures ont souvent été peintes bien des siècles après, au contraire des sources écrites, contemporaines de l'éruption.

II- La lettre 16 de Pline le Jeune.

Dans la lettre n°16 écrite par Pline le Jeune pour Tacite, un historien romain, plusieurs types de sources sont utilisées :
- les sources primaires : Pline le Jeune et un témoin. Jusqu'à la ligne 39 du texte, tout est vu et vécu par Pline le Jeune, mais, ensuite, Pline est une source secondaire.
- la source secondaire : après la ligne 39, Pline le Jeune n'est plus avec son oncle. Il ne peut donc pas être une source primaire car il raconte le récit d'un autre. Pline le Jeune dit lui-même : "Pendant ce temps moi et ma mère nous étions à Misène" (ligne 82). Le témoin qui raconte la mort de Pline l'Ancien à Pline le Jeune n'est pas spécifié, nous supposons qu'il s'agit de Pomponianus, mais cela n'est qu'une hypothèse.

III- La lettre n°20 de Pline le Jeune.

Dans la lettre n°20 écrite par Pline le Jeune pour Tacite qui demandait des détails sur la mort de Pline l'Ancien, il n'y a qu'un seul type de sources : la source primaire, Pline le Jeune lui-même. Ce dernier a vécu tout ce qu'il a écrit et n'a donc pas besoin de source primaire autre que lui.

Pline et la religion.

Par Chloé Desoubrie et Eve Thieblemont-Coste.

I- Qui était Pline l’ancien ?

Pline l'Ancien était un naturaliste et écrivain latin, né en 23 après J.-C. près de Côme, dans le nord de l'Italie, et mort en 79, à Stabies, près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve.
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Pliny - Expectation...
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Pliny, reality ?

II- Une vision de ce monde

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L'histoire naturelle.
Pline est une personne qui réfléchit , se pose des questions sur le monde qui l’entoure. Il a écrit l’Histoire Naturelle, en trente-sept volumes. Il souhaitait compiler le maximum d’informations et de culture générale indispensables à l’homme romain cultivé. Pline considérait que l’homme devait utiliser le savoir à bon escient, afin de ne pas réduire sa capacité d’apprendre. Il a rassemblé les connaissances de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie. L’Histoire Naturelle reflète la vision romaine du monde et de la politique impériale de l’époque. Cette œuvre nous révèle qu’il était adepte du stoïcisme et sceptique.

III- Pline a-t-il vraiment cru à tous ces mythes ?

En tenant compte de toutes ces explications, nous nous sommes alors posé une question : Pline croyait-il réellement à tous ces mythes ?

En faisant nos recherches, nous avons pu tomber sur plusieurs phrases pouvant répondre à notre question dans ses œuvres : « La divinité est réelle : c'est l'âme du monde éternel, dispensant sa bienfaisance tant sur terre que sur le soleil et les étoiles. » ou encore « L'existence de la divine Providence est incertaine mais la croyance en son existence et à la punition des méfaits est salutaire ; et la récompense de la vertu consiste en l'élévation à la divinité de ceux qui ressemblaient à un dieu en faisant le bien pour l'humanité . »
La providence désigne l'action sur le monde d'une volonté extérieure l'homme conduisant les événements à des fins.
Durant l’antiquité, des débats ont opposé les Épicuriens, selon qui l'origine et l'évolution de l'univers ne sont précisément qu'une affaire de hasard, aux stoïciens et à certains platoniciens, pour qui, au contraire, elles résultent de la volonté d'un créateur ou bien de l'action de la nature, selon des lois qui lui sont propres.

Pline étant un stoïcien, et ayant écrit une œuvre sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie, et non sur un potentiel « créateur », nous pourrions en déduire qu’il pensait que l’évolution de l’univers était due à l’action de la nature. Il s’agit, pour nous, de l’hypothèse la plus valable. Malheureusement, l’Histoire Naturelle est le seul ouvrage de Pline parvenu jusqu’à nous. Aurait-il écrit d’autres ouvrages conservés, nous aurions pu confirmer ou non notre hypothèse.

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Pline l'Ancien, un homme de lettres du Ier siècle ap. J.C.

Par Jim Nierding.

Un homme de lettres est une personne qui étudie lorsqu'il a du temps libre.
L'une de ses principales occupations consiste à recopier (ou à faire recopier) des récits et des extraits. Pline affirme en effet qu'il n'a rien lu sans en copier des extraits, comme Tite-Live. Il est aussi attentif à des livres qu'on lui lit, même dans des moments inconfortables pour quelqu'un d'ordinaire.
Pline a composé des ouvrages de grammaire.
Un homme de lettres peut aussi exprimer ses sentiments dans ses ouvrages, envers sa famille ou ses amis, comme Pline le fait dans sa Vie de Pomponius Secundus.
Son temps de travail est pris sur la nuit. En effet, son neveu affirme qu'il veille pour travailler.

Portrait de Pline l'Ancien en 79 ap. J.C.

Par Laurine Gauthier, Enzo Legras, Armelle Raharinosy et Eve Thieblemont-Coste.

Pline l'Ancien était un homme de lettres. Il était également commandant de la flotte de Misène. Il est mort en 79 ap. J.C. en laissant derrière lui de nombreux ouvrages. Grâce à son neveu Pline le Jeune, nous avons l'opportunité d'en connaître davantage sur sa personnalité.


I-Portrait physique.

Nous savons tout d'abord qu'il était corpulent, sûrement à cause de son âge avancé, malgré une alimentation simple et légère, comme le voulait la coutume des Anciens. Cela lui causait un asthme poussé. Il avait un bon sens de l'hygiène et aimait se prélasser au soleil.

II- Activités et portrait moral.

C'était essentiellement un homme studieux, intelligent, loquace et désireux de s'instruire. Il n'aimait pas perdre son temps, était soigneux et écrivait souvent des passages qui l'intéressaient, ce qui faisait ressortir son côté philosophe. Pline était superstitieux : un jour qu'il avait fait un songe, il écrivit vingt livres sur les guerres de Germanie car son rêve le lui avait indiqué. Il s'intéressait aux thèmes tels que "l'homme de lettres", "l'histoire naturelle", "les difficultés de la grammaire".

Il était également dévoué et téméraire, ce qui causa sa perte.
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