Un total de 5 pages ont été trouvées avec le mot clé dieux.

Dieux et Héros à Herculanum.

Par Enzo Legras et Ylan Marteau.

Herculanum est une petite ville portuaire imprégnée de mythologie qui, en 79 avant J.C., a été recouverte par 20 mètres de débris volcaniques. Dans cet article, nous nous sommes intéressés à l’aspect mythologique.


image 1.jpg (1.3MB)
Vue générale du site archéologique d'Herculanum.

I- Représentation.

Comme dans toutes les villes romaines, on retrouve à Herculanum des statues, des mosaïques, des fresques qui représentent les dieux et héros. Ces derniers sont souvent représentés nus : c’est ce que l’on appelle la nudité héroïque. Elle montre le corps parfait des dieux et des héros, donc leur supériorité face aux hommes.
image 4.jpg (0.1MB)
Statue de Marcus Nonius Balbus

Voici quelques représentations de dieux et de héros visibles à Herculanum :
- fresque d’Hercule.
- petite statue d’Hercule dans le jardin de la maison aux Cerfs.
- Hydre de Lerne au centre du bassin de la Palestre
- un cas à part : la statue de Marcus Nonius Balbus.

Les représentations n’ont pas toujours une fonction religieuse. En effet, il y a aussi des fresques et des statues qui ont des fonctions décorative ou même comique.

II- Panthéon des dieux.

image 2.jpg (76.0kB)
Statue colossale d'Hercule, au musée de Naples (retrouvée à Rome).
Herculanum est emplie de mythologie : chaque dieu a sa partie de la maison (ou de la ville). Au sujet d’Herculanum, certaines légendes disent qu’Hercule, revenant d’Espagne où il a effectué un de ses travaux, se serait arrêté et, à cet emplacement, la ville d’Herculanum fut construite.

III- Importance des dieux dans la vie quotidienne.


Les dieux sont présents tous les jours dans la vie des Romains. Il est donc logique qu’ils soient importants. Les dieux sont aussi les « maitres » de l’univers, tout leur est consacré : les saisons, le temps, l’environnement… C’est pour cela que les dieux sont extrêmement importants dans la vie des Romains.

IV- Le culte.

image 3.jpg (0.4MB)
Un lararire.
Les Romains dédiaient aux dieux des temples et des autels, des laraires ou encore des statues. Chacun de ces objets était décoré en fonction du dieu et de ses attributions.
Ils leurs dédiaient aussi des cérémonies comme des sacrifices.
Il y avait plusieurs cérémonies par mois et chaque mois avait ses fêtes religieuses en fonction du dieu qui lui était associé.

Les dieux et les héros sont donc très importants pour les Romains : ils leur servent de modèles et de protecteurs tout au long de leur vie. Leur présence à Herculanum n'a donc rien de surprenant.

La place de la nature dans les villas romaines

par Laura Michaud (4A)

La villa San Marco est une villa située à Stabies. Elle était habitée par de riches romains et très décorée. La nature y avait une place importante, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.


I. Péristyle (jardin extérieur)

A la villa San Marco, il y deux péristyles. Un péristyle est un jardin situé au centre d’une villa et qui est entouré d’une colonnade couverte d’un porche. Dans le péristyle, il y a de l’herbe, et des arbres, pour pouvoir se promener à l’ombre et dans la fraîcheur pendant les chaudes journées d’été. Au centre du péristyle principal, on peut percevoir un long bassin, et un vestige de fontaine au bout (voir paragraphe sur le bassin et le nymphée). Dans le second péristyle, il n’y a pas de bassin, pas beaucoup d’arbres et des vestiges de colonnes, car un tremblement de terre a fait s’écrouler ces colonnes.

image Laura2.jpg (0.2MB)
Vue du péristyle avec la natatio (1)

II. Bassin et Nymphée

Le bassin au centre du péristyle s’appelle la natatio. Il ressemble à une petite piscine olympique, et sert à se rafraîchir l’été en se baignant dedans. Au bout de la natatio, une fontaine richement décorée fait face à la mer. Cette fontaine s’appelle un nymphée : c’est une fontaine dédiée aux Nymphes, déesses de la nature. Au centre, est représenté Poséidon, dieux des mers, reconnaissable à son trident, et entouré de petites colonnes. Sur les autres côtés, des scènes de la nature et d’autres dieux sont représentées. A l’arrière, les gouttières approvisionnant le nymphée et le bassin en eau sont encore existantes.

image Laura3.jpg (0.1MB)
Natatio de la villa San Marco.

III. Décoration

A l’intérieur de la villa, la nature est représentée dans des fresques, des médaillons avec : des pins parasols, des oiseaux, des personnages féminins ressemblant à des Muses ou des Nymphes et des vues sur la mer, et même dans une toute petite cour triangulaire, anciennement plantée d’arbres pour couper la visibilité d’un côté de la villa à l’autre. A l’entrée de la villa, un petit bassin creusé dans le sol de la villa, l’impluvium, est entouré de quatre colonnes et sert à deux choses : récupérer l’eau de pluie qui s’écoule d’une ouverture dans le plafond au-dessus de lui, et apporter de la luminosité.

image Laura4.jpg (30.9kB)
Fresque représentant un oiseau.
image Laura5.jpg (69.2kB)
Fresque - Éléments d'architecture.
image Laura6.jpg (47.8kB)
Fresque - Muse ou Nymphe ?
image Laura7.jpg (72.9kB)
Villa San Marco - Atrium











IV. Vue sur la mer et alentours

Avant l’éruption du Vésuve, la mer se trouvait en contrebas de la villa et on y accédait par bateaux. Avec l’éruption, la mer a reculé de 400 mètres environ et a laissé apparaître une plage (plage sur laquelle Pline l’Ancien est mort asphyxié). Aujourd’hui, les immeubles ont recouvert la plage. Autour de la villa, beaucoup de végétation, d’arbres, lui font de l’ombre, ce qui permet aux habitants de la villa de profiter de la beauté des paysages sans subir la chaleur du sud de l’Italie.

image Laura8.jpg (0.1MB)
San Marco - Vue, depuis la colline, sur l'emplacement de la plage antique et la baie de Naples


Conclusion:
La nature a une place importante dans la villa San Marco. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, la nature est partout, destinée non seulement au confort des habitants mais aussi appréciée pour son côté décoratif aussi. Cette villa est le parfait exemple de l’alliance de la nature et des travaux des hommes. Il y a bien sûr d’autres villas dans lesquelles la nature est présente, mais la villa San Marco en est la plus grande preuve.


Sources:
Notes du voyage en Campanie 2019 (explications: M. Chobert et Mme Tourmen)

Le milieu naturel de Paestum


I. La localisation et le contexte naturel de Paestum


image Sacha1.jpg (65.7kB)
Vue de Paestum
Paestum se situe sur le littoral de la côte ouest du sud de l’Italie, à cent mètres de la mer Tyrrhénienne. Ce site antique ayant supporté plusieurs colonisations comme les grecs, également appelé Poseidonia, est placé à cet endroit pour des raisons économiques comme les transports de marchandises par les voies maritimes. De l’autre côté de la cité, la chaîne de montagnes des Apennins domine le paysage. Il donc plus intéressant de s’installer sur dans un milieu marin plutôt que montagneux avec une élévation conséquente. Un bon climat y règne.


II. La flore à Poseidonia

image Sacha2.jpg (0.2MB)
Arbre de Judée
Beaucoup de végétaux se trouve dans ce site archéologique. Une multitude de variétés d’arbres comme les pins parasols, les sapins, les cyprès, les arbres de Judée, les oliviers, les figuiers et les lauriers poussent sur ces terres. De l’herbe envahit les lieux et certains buissons y sont prospères. Les routes sont simples et n’ont pas d’herbe ou très peu malgré une végétation luxuriante. Sur les vases antiques, on représente souvent la nature.


III. Les temples d’un point de vue naturel

image Sacha_3.jpg (0.2MB)
Façade du temple de Neptune
Trois temples peuvent être identifiés ; celui de Jupiter (Zeus) et de Junon (Héra), celui de Neptune (Poséidon) et celui de Minerve (Athéna), confondu avec celui de Cérès (Déméter). Ils commencent à se faire envahir par de l’herbe. On utilise le calcaire comme matériau ; cela permet de résister aux séismes. Dans l’Antiquité, leur toit est en bois ; par conséquent, à l’intérieur de l’édifice, l’obscurité y règne. Pour éclairer la zone, on allume des torches. Le matériau utilisé pour la construction de la couverture n’étant pas résistant sur de longues périodes et de catastrophes naturelles ou humaines, de nos jours, il n’existe plus. La lumière peut donc y entrer. Leur statue a (leurs statues ont, dans le cas du temple de Jupiter et de sa femme) disparu avec le temps. L’utilisation des matériaux précieux comme l’or sont la finalisation de la représentation prestigieuse de leur(s) divinité(s).


IV. L’autel du temple de Neptune et son utilité

image Sacha_4.jpg (0.2MB)
Autel de Neptune
Tout comme les temples, l’autel du temple de Neptune est en calcaire et la végétation commence à s’y installer. À l’époque, les personnes riches donnent à sacrifier des animaux comme les porcs, les bœufs, les moutons ou les chèvres et les personnes pauvres ne peuvent qu’offrir aux divinités des végétaux comme les fruits. Une fois les offrandes terminées, on consomme les produits. Les pertes sont minimales : on garde la peau des animaux, leurs os, dans le but de se protéger, de se couvrir, etc.


V. La production agricole à Paestum


Dans l’Antiquité romaine, la richesse de Poseidonia est faite grâce à la rose ; contrairement aux autres provinces et pays qui possèdent ces fleurs qui florissent un fois par an, Paestum a des roses dont la floraison se produit deux fois par année. Actuellement, le lait de bufflonne sert à confectionner la mozzarella, importante pour l'économie de la région.

Les réactions de la population à l'éruption de 79 ap. J.C.

Par Mathilde Auxerré, Ilan Marteau, Philomène Ponce, Quentin Rameau et Jeanne Solignac.

I- Le témoignage de Pline le Jeune :

Depuis plusieurs jours, des séismes agitent le pays, mais ils n'effraient pas les habitants de Campanie qui y sont habitués.
Cependant, au milieu de la nuit, une énorme secousse réveille Pline et sa mère. Malgré tout, ils ne s'enfuient pas encore et restent dans la cour. L'un de leurs amis leur reproche leur sang froid et leur enjoint de se sauver.
Enfin, ils écoutent ses exhortations et s'élancent en direction de la mer houleuse, complètement démontée par la violence des tremblements de terre.
Un immense nuage noir vient renforcer l'obscurité nocturne ; les gens terrifiés hurlent d'effroi et suivent, dans un mouvement désespéré, Pline le Jeune et sa mère. Mais comment s'enfuir par la mer ? Des éclairs de feu déchirent la nuit sur les pentes du volcan.

Le texte nous dit : " (...) Là on se persuadait qu'il n'y avait plus de dieux, et que cette nuit était la dernière, l'éternelle nuit qui devait ensevelir le monde. Plusieurs ajoutaient au danger réel des craintes imaginaires et chimériques. Quelques uns disaient qu'à Misène tel édifice s'était écroulé, que tel autre était en feu : bruits mensongers qui étaient accueillis comme des vérités. (...)"

II- Les représentations de la fin du monde à l'époque de l'éruption :

La peur de la population lors de l'éruption peut s'expliquer de différentes manières :
  • la première nous indique que les Romains, étant des gens très pieux, croyaient au destin, chemin tracé du futur, et que nul ne peut éviter, pas même les dieux (ainsi qu'on peut le voir dans l'Iliade, avec la prédiction de Cassandre, la princesse troyenne. Le destin aurait donc prédit que la Terre et les Cieux seraient dévorés par les flammes. A cause de phénomènes tels que la lave et les nuées ardentes, le peuple croit que la destruction annoncée par le Destin s'accomplit.
  • une seconde hypothèse pourrait laisser penser que les Romains croient peut-être à une punition de Jupiter. En effet, un autre mythe, celui de Deucalion, relate la décision du dieu suprême d'exterminer l'humanité avilie. Pour cela, il propose deux solutions : foudroyer la Terre et l'embraser, ou la noyer sous un immense déluge. La première suggestion fut rejetée par les autres divinités qui craignaient de provoquer la fin du monde prévue par le Destin. La seconde fut adoptée.
  • Une troisième explication est plausible : peut-être les Romains croient-ils que les forges de Vulcain, le dieu forgeron, sont installées au cœur du volcan. Ainsi, lorsque Vulcain serait en colère, cette montagne cracheuse de feu se réveillerait et entrerait en éruption.

En conclusion, les croyances des hommes de l'époque sont très réfléchies. Comme ils ne sont pas capables de comprendre ces violents phénomènes et manifestations, ils leur donnent un caractère divin pour les expliquer.

Les statuettes de culte.

Par Lola Faisy.

Pour protéger leurs maisons, les peuples romains utilisaient des laraires (petite zone de culte) dans l’atrium, où ils pratiquaient les offrandes aux dieux et où se trouvaient une ou plusieurs statuettes des divinités honorées pour protéger les villas. Les statuettes sont le plus souvent en bronze ou, pour les familles plus modestes, en terre cuite.
Suite à l’éruption de 79, beaucoup d’entre elles ont était enterrées mais certaines ont été retrouvées. Au musée archéologique de Naples, quelque unes sont exposées .


I- Statuette de Minerve.

Cette déesse, toujours représentée armée, est la déesse de la sagesse, de la guerre pacifique, et de l’effort héroïque.

II- Statuette d’Hercule.

On le reconnait grâce à son corps musclé, sa massue et la peau du loin de Némée. Héros protecteur du mal, on le retrouve donc sur certaines amulettes.

III- Statuettes de Diane.

Repérable par ses compagnes, sa biche, son arc et ses flèches, elle est la déesse protectrice de la chasse, de la lune et des naissances.

IV- Statuettes de Vesta.

Cette déesse, reconnaissable grâce à sa patère (vase sacré pour les offrandes), est la déesse protectrice de la maison et du foyer.

V- Statuette de Junon.

On la reconnait grâce à son sceptre, son trône et son paon, c'est la déesse protectrice de la fécondité et du mariage.

La croyance est partout dans la vie quotidienne. On peut donc en conclure que les peuples latins sont très attachés à leur religion et leur vie tourne autour de cette même religion polythéiste. Honorées une divinité consistait ainsi à ne pas recevoir une quelconque punition divine, les statuettes étaient donc très importantes dans la pratique des cultes pour de pas offensée la divinité.
Filtrer :  amphithéâtre  archéologie  architecture  art de vivre  bradyséisme  Champs Phlégréens  cité  climat  commerces  cultes  dieux  Echanges culturels  Egypte  Enée  épicurisme  Eruption de 79 ap. J.C.  Etrusques  faune  flore  fresques  gastronomie  gladiateurs  Grecs  habitat  Herculanum  Hercule  Histoire naturelle  homme de lettres  hommes célèbres  lecture  littérature  Misène  mort  mosaïques  moulages  mouler  mythologie  Naples  nature  nourriture  oeuvres d'art  Paestum  panorama  philosophie  Pline l'Ancien  Pline le Jeune  Pompéi  Pouzzoles  religion  San Marco  spectacles  Stabies  stoïcisme  thermes  Ulysse  urbanisme  Vésuve  villa  volcanologie