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L’éruption du Vésuve sur Herculanum et ses conséquences.

Par Lucile Decamp et Louise Thierry.

Introduction :
Le 24 octobre 79, le Vésuve entra dans une énorme et violente éruption qui tua plus de 3 000 personnes, 3 000 personnes qui n’avaient aucune issue et qui étaient déjà condamnées dès le début de l’éruption qui elle-même dura plus de 6h …


I- L’éruption.

Tout d’abord, ce que les habitants purent observer était l’immense nuage noir au dessus du volcan : un dangereux nuage de gaz qui asphyxiait tous les êtres vivants sur son passage. Quelques heures plus tard, la lave, à l’état gazeux, se solidifia au contact de l’air et donna place à une pluie de millions de lapillis, de toutes tailles, qui mettaient les êtres vivants en grand danger à son contact. La lave finit par jaillir et les coulées pyroclastiques commencèrent à descendre à très grande vitesse, ces mêmes coulées enfouirent Herculanum sous plus de 20m. Tout cela en plus de 6h. Les vents soufflaient jusqu’à 14 km d’altitude. Les gens étaient pris au piège. Ils n’avaient plus d’issue…

II- La réaction des habitants à Herculanum.

Les habitants tremblaient de peur devant ce phénomène inexpliqué ; les femmes et les enfants se réfugièrent dans les abris à bateaux en espérant pouvoir survivre pendant que les hommes essayaient de mettre à l’eau leur seule chance de survie mais ce fut impossible car le vent soufflait trop fort et pas dans la bonne direction.

III- Conséquences.

Des milliers de gens moururent à Herculanum ce jour là, 3 000 pour être exact ; 3 000 innocents morts si tragiquement sans comprendre la raison… La ville, elle, se fit enfouir sous plus de 20 m de lave et il fallut beaucoup de temps avant de découvrir que reposait une ville enfouie à cet endroit.

Les réactions de la population à l'éruption de 79 ap. J.C.

Par Mathilde Auxerré, Ilan Marteau, Philomène Ponce, Quentin Rameau et Jeanne Solignac.

I- Le témoignage de Pline le Jeune :

Depuis plusieurs jours, des séismes agitent le pays, mais ils n'effraient pas les habitants de Campanie qui y sont habitués.
Cependant, au milieu de la nuit, une énorme secousse réveille Pline et sa mère. Malgré tout, ils ne s'enfuient pas encore et restent dans la cour. L'un de leurs amis leur reproche leur sang froid et leur enjoint de se sauver.
Enfin, ils écoutent ses exhortations et s'élancent en direction de la mer houleuse, complètement démontée par la violence des tremblements de terre.
Un immense nuage noir vient renforcer l'obscurité nocturne ; les gens terrifiés hurlent d'effroi et suivent, dans un mouvement désespéré, Pline le Jeune et sa mère. Mais comment s'enfuir par la mer ? Des éclairs de feu déchirent la nuit sur les pentes du volcan.

Le texte nous dit : " (...) Là on se persuadait qu'il n'y avait plus de dieux, et que cette nuit était la dernière, l'éternelle nuit qui devait ensevelir le monde. Plusieurs ajoutaient au danger réel des craintes imaginaires et chimériques. Quelques uns disaient qu'à Misène tel édifice s'était écroulé, que tel autre était en feu : bruits mensongers qui étaient accueillis comme des vérités. (...)"

II- Les représentations de la fin du monde à l'époque de l'éruption :

La peur de la population lors de l'éruption peut s'expliquer de différentes manières :
  • la première nous indique que les Romains, étant des gens très pieux, croyaient au destin, chemin tracé du futur, et que nul ne peut éviter, pas même les dieux (ainsi qu'on peut le voir dans l'Iliade, avec la prédiction de Cassandre, la princesse troyenne. Le destin aurait donc prédit que la Terre et les Cieux seraient dévorés par les flammes. A cause de phénomènes tels que la lave et les nuées ardentes, le peuple croit que la destruction annoncée par le Destin s'accomplit.
  • une seconde hypothèse pourrait laisser penser que les Romains croient peut-être à une punition de Jupiter. En effet, un autre mythe, celui de Deucalion, relate la décision du dieu suprême d'exterminer l'humanité avilie. Pour cela, il propose deux solutions : foudroyer la Terre et l'embraser, ou la noyer sous un immense déluge. La première suggestion fut rejetée par les autres divinités qui craignaient de provoquer la fin du monde prévue par le Destin. La seconde fut adoptée.
  • Une troisième explication est plausible : peut-être les Romains croient-ils que les forges de Vulcain, le dieu forgeron, sont installées au cœur du volcan. Ainsi, lorsque Vulcain serait en colère, cette montagne cracheuse de feu se réveillerait et entrerait en éruption.

En conclusion, les croyances des hommes de l'époque sont très réfléchies. Comme ils ne sont pas capables de comprendre ces violents phénomènes et manifestations, ils leur donnent un caractère divin pour les expliquer.

Les sources historiques sur l'éruption du Vésuve de 79 ap. J.C.

Par Pauline Maslé, Mona Pelletier, Jonathan Simard-Zagori et Corentin Thuault.

I- Sources écrites et autres sources.

La plupart des sources qui nous restent sur l'éruption du Vésuve de 79 ap. J.C. sont écrites, car les peintures ont souvent été peintes bien des siècles après, au contraire des sources écrites, contemporaines de l'éruption.

II- La lettre 16 de Pline le Jeune.

Dans la lettre n°16 écrite par Pline le Jeune pour Tacite, un historien romain, plusieurs types de sources sont utilisées :
- les sources primaires : Pline le Jeune et un témoin. Jusqu'à la ligne 39 du texte, tout est vu et vécu par Pline le Jeune, mais, ensuite, Pline est une source secondaire.
- la source secondaire : après la ligne 39, Pline le Jeune n'est plus avec son oncle. Il ne peut donc pas être une source primaire car il raconte le récit d'un autre. Pline le Jeune dit lui-même : "Pendant ce temps moi et ma mère nous étions à Misène" (ligne 82). Le témoin qui raconte la mort de Pline l'Ancien à Pline le Jeune n'est pas spécifié, nous supposons qu'il s'agit de Pomponianus, mais cela n'est qu'une hypothèse.

III- La lettre n°20 de Pline le Jeune.

Dans la lettre n°20 écrite par Pline le Jeune pour Tacite qui demandait des détails sur la mort de Pline l'Ancien, il n'y a qu'un seul type de sources : la source primaire, Pline le Jeune lui-même. Ce dernier a vécu tout ce qu'il a écrit et n'a donc pas besoin de source primaire autre que lui.
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