Un total de 5 pages ont été trouvées avec le mot clé San Marco.

La place de la mythologie égyptienne dans les cités de Campanie.

Par Ema François.

I- Quels indices de la présence de l'Egypte dans les cités de Campanie ?

Il faut savoir que l’Égypte fascinait beaucoup les Romains.
Nous en avons plusieurs preuves retrouvées à Pompéi, par exemple :
- dans certaines maisons, on retrouve des mosaïques représentant des animaux égyptiens ou encore des paysages du Nil.
- à la Villa San Marco, on a retrouvé une petite coupe en obsidienne représentant des dieux égyptiens comme le dieu Osiris et la déesse Isis.
- on a retrouvé, à Pompéi, un temple dédié à la déesse Isis.
image 1.jpg (64.0kB)
Mosaïque (musée de Naples) représentant un paysage du Nil.
image 2.jpg (0.2MB)
Le temple d'Isis à Pompéi.

II- Comment expliquer cette présence ?

Naples, Pompéi et Herculanum sont des villes portuaires, ce qui permet d’expliquer les échanges entre les Egyptiens et les Romains : les Egyptiens devaient sûrement apporter des objets de leur pays à Naples, ce qui pourrait expliquer comment les thèmes égyptiens sont apparus dans la cité romaine.

Par ailleurs, un écrivain romain du nom d’Apulée a écrit un roman, Les métamorphoses, racontant l’histoire d’un jeune homme transformé en âne et à la fin sauvé par la déesse Isis.

Il y a des hypothèses disant que les Romains auraient utilisé les divinités égyptiennes et les auraient modifiées à leur façon. Par exemple, Neyth = Athéna / Minerve.

La place de la nature dans les villas romaines

par Laura Michaud (4A)

La villa San Marco est une villa située à Stabies. Elle était habitée par de riches romains et très décorée. La nature y avait une place importante, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.


I. Péristyle (jardin extérieur)

A la villa San Marco, il y deux péristyles. Un péristyle est un jardin situé au centre d’une villa et qui est entouré d’une colonnade couverte d’un porche. Dans le péristyle, il y a de l’herbe, et des arbres, pour pouvoir se promener à l’ombre et dans la fraîcheur pendant les chaudes journées d’été. Au centre du péristyle principal, on peut percevoir un long bassin, et un vestige de fontaine au bout (voir paragraphe sur le bassin et le nymphée). Dans le second péristyle, il n’y a pas de bassin, pas beaucoup d’arbres et des vestiges de colonnes, car un tremblement de terre a fait s’écrouler ces colonnes.

image Laura2.jpg (0.2MB)
Vue du péristyle avec la natatio (1)

II. Bassin et Nymphée

Le bassin au centre du péristyle s’appelle la natatio. Il ressemble à une petite piscine olympique, et sert à se rafraîchir l’été en se baignant dedans. Au bout de la natatio, une fontaine richement décorée fait face à la mer. Cette fontaine s’appelle un nymphée : c’est une fontaine dédiée aux Nymphes, déesses de la nature. Au centre, est représenté Poséidon, dieux des mers, reconnaissable à son trident, et entouré de petites colonnes. Sur les autres côtés, des scènes de la nature et d’autres dieux sont représentées. A l’arrière, les gouttières approvisionnant le nymphée et le bassin en eau sont encore existantes.

image Laura3.jpg (0.1MB)
Natatio de la villa San Marco.

III. Décoration

A l’intérieur de la villa, la nature est représentée dans des fresques, des médaillons avec : des pins parasols, des oiseaux, des personnages féminins ressemblant à des Muses ou des Nymphes et des vues sur la mer, et même dans une toute petite cour triangulaire, anciennement plantée d’arbres pour couper la visibilité d’un côté de la villa à l’autre. A l’entrée de la villa, un petit bassin creusé dans le sol de la villa, l’impluvium, est entouré de quatre colonnes et sert à deux choses : récupérer l’eau de pluie qui s’écoule d’une ouverture dans le plafond au-dessus de lui, et apporter de la luminosité.

image Laura4.jpg (30.9kB)
Fresque représentant un oiseau.
image Laura5.jpg (69.2kB)
Fresque - Éléments d'architecture.
image Laura6.jpg (47.8kB)
Fresque - Muse ou Nymphe ?
image Laura7.jpg (72.9kB)
Villa San Marco - Atrium











IV. Vue sur la mer et alentours

Avant l’éruption du Vésuve, la mer se trouvait en contrebas de la villa et on y accédait par bateaux. Avec l’éruption, la mer a reculé de 400 mètres environ et a laissé apparaître une plage (plage sur laquelle Pline l’Ancien est mort asphyxié). Aujourd’hui, les immeubles ont recouvert la plage. Autour de la villa, beaucoup de végétation, d’arbres, lui font de l’ombre, ce qui permet aux habitants de la villa de profiter de la beauté des paysages sans subir la chaleur du sud de l’Italie.

image Laura8.jpg (0.1MB)
San Marco - Vue, depuis la colline, sur l'emplacement de la plage antique et la baie de Naples


Conclusion:
La nature a une place importante dans la villa San Marco. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, la nature est partout, destinée non seulement au confort des habitants mais aussi appréciée pour son côté décoratif aussi. Cette villa est le parfait exemple de l’alliance de la nature et des travaux des hommes. Il y a bien sûr d’autres villas dans lesquelles la nature est présente, mais la villa San Marco en est la plus grande preuve.


Sources:
Notes du voyage en Campanie 2019 (explications: M. Chobert et Mme Tourmen)

L'architecture et la décoration de la villa San Marco.

Par Lisa Miskizak et Mona Pelletier.

I- La structure de la villa San Marco.

La villa San Marco est une villa donc une maison de campagne.
En premier, il y a le vestibule qui donne immédiatement sur l’atrium qui est public (c’est là que le maitre de maison accueille ses invités), où les enfants jouent, où les femmes travaillent sur leurs métier à tisser et qui contient un impluvium. L’impluvium a un trou qui évacue l’eau et la stocke pour la réutiliser plus tard.
L’atrium donne sur plusieurs chambres très petites, le bureau du maitre, le tablinium, ouvert sur l’atrium. Il y a aussi le laraire qui sert à prier devant les statuettes des Lares (dieux de la maison). L’atrium contient un coffre fort plus ou moins gros pour montrer la richesse du propriétaire.

La cuisine est réservée aux esclaves et ne contient pas de peinture ni de décorations ; elle est très peu éclairée. Elle contient un bassin d’eau pour avoir de l’eau courante pour la vaisselle par exemple. Il y a également une planche de pierre pour mettre des braises et faire chauffer des plats par exemple.

Le premier péristyle ouvre sur un salon sur la mer et on trouve en son centre un bassin, sans doute pour nager. Le lieu est entouré de colonnes. C’est un Nymphée, autrement dit un sanctuaire des Nymphes : un petit bassin vient se déverser dans le grand. Les Romains l’appelleraient « locus amoenus » ce qui veut dire « lieu agréable » car il est naturel, il y a une source et de la fraicheur.
Il y a un salon d’été qui se trouve au nord et en face au sud il y a le salon d’hiver à deux extrémités du premier péristyle.

Le second péristyle représente la richesse de la villa car avoir deux péristyles est rare et extrêmement cher. Il n’est pas couvert d’un côté et a vue sur la mer et ses fouilles ont été détruites à cause du tremblement de terre de 1980.

Le second atrium contient aussi un impluvium dans lequel on pouvait probablement se baigner car des escaliers conduisent jusqu’au fond. Dans cette partie de la maison, on trouve aussi des thermes, ce qui est incroyable et ce qui prouve que la villa était très riche. Il y a donc un vestiaire pour les thermes, après il y a une palestre pour faire du sport avant d’aller dans le bain chaud ou il y a un trou pour mettre une bassine en bronze pour faire bouillir l’eau, il y a ensuite un bain tiède et enfin un froid.

Les Dieux dans les villas romaines.

Par Mathilde Auxerré.

I- Le laraire.

Le laraire est un autel personnel qui se trouve dans chaque villa romaine. Les Dieux qui protègent l’habitation y sont honorés ; ce sont les Lares. Tous les jours, les habitants de la maisonnée, y compris les esclaves, participent au culte de ces Dieux.

image 1.jpg (0.1MB)
Laraire de l'atrium de la maison de Ménandre.

Les Dieux Lares.

image 2.jpg (0.2MB)
Statuettes sur le laraire du fond de la maison de Ménandre.
Les Lares sont des divinités romaines liées à un lieu précis. Leur mission est de protéger les hommes qui utilisent ou habitent le lieu qui leur est dévolu. Ils sont donc les dieux protecteurs de la maison, des marins, des militaires, des champs, des routes et de leurs utilisateurs, etc… Les Lares, contrairement aux autres divinités protectrices, ne favorisent aucune classe sociale et protègent aussi bien les Patriciens et les maîtres que les clients et les esclaves.
Les Étrusques, voisins des romains, furent les réels créateurs des cultes domestiques et familiaux très similaires à ceux que les Romains attribuèrent par la suite aux Lares.
Les Lares sont généralement représentés par de petites statuettes de jeunes garçons modestement vêtus de tuniques courtes avec une ceinture.

Le culte

Pour obtenir la protection des Lares, un laraire ou lararium leur est destiné. On leur y offre des aliments en guise d’offrande à chaque repas. Des couronnes de fleurs étaient également déposées auprès des statuettes, lesquelles étaient le plus souvent fabriquées en bronze.

L’architecture d’un laraire

image 3.jpg (4.1MB)
Laraire au fond d'un jardin (Pompéi).
Comme il est dit plus haut, un laraire est un petit autel, temple, ou sanctuaire personnel. Il se trouve généralement dans l’atrium, ou entrée, mais peut aussi être dans le péristyle, ou jardin. Sur les images, les laraires ressemblent à de petits temples : plusieurs colonnes surmontées d’un fronton triangulaire.


II- Différentes divinités dans les pièces de la maison.

Lors de notre visite de la villa San Marco, nous avons remarqué que différentes divinités étaient représentées dans les décorations des pièces. Elles ont parfois une signification spécifique.

Le nymphée et les nymphes

image 4.jpg (5.2MB)
Nymphée de la villa San Marco.
Un nymphée est un bassin accueillant une source sacrée qui possède parfois des vertus thérapeutiques ; c’est une sorte de sanctuaire dédié aux Nymphes. Les Nymphes sont des divinités de la nature incarnées par de belles jeunes filles. Elles peuplent la majorité des lieux comme les sources et rivières dans le cas du nymphée, mais aussi les forêts et les bois, les montagnes et les grottes. Les nymphes fertilisent les terres et protègent les humains qui vont se baigner dans leurs sources. Ici, dans le nymphée, sont représentées d’autres divinités telles que Neptune et Vénus.

Quelques personnages de la villa San Marco

image 5.jpg (4.3MB)
Fresques mythologiques de la villa San Marco (Persée).
Sur l’image, nous pouvons observer à droite Persée tenant dans l’une de ses mains la tête de Méduse et à gauche Iphigénie qui fut sauvée de son sacrifice par Artémis. Ces deux personnages sont représentés sur une fresque, dans une pièce menant au salon d’été de la villa.


III- Le culte de Bacchus


Bacchus est la divinité du vin et de la vigne mais également des mystères et des extases. Il n’est que très peu vénéré par les Romains, sauf par un nombre restreint d’initiés.

Les Mystères de Bacchus

Dans la période gréco-romaine, un mystère est un culte religieux dont les cérémonies et les pratiques sont réservées aux personnes ayant accepté l’initiation ; ce sont donc des initiés.
Les mystères de Bacchus, ou Bacchanales, sont tout d’abord des sortes de banquets organisés par des femmes trois fois par an. Lors de ces fêtes de 4 ou 5 jours, les initiés profitaient de représentations théâtrales, mais elles ont rapidement évolué en orgies hebdomadaires et nocturnes où tous les excès étaient permis. En raison des débordements, la réputation des Bacchanales se ternit.
Plus tard, un scandale éclata autour de ces cultes pendant lesquels, selon les rumeurs, avaient lieu des crimes. Les cercles d’initiés de plus en plus nombreux pouvaient aussi abriter des conspirateurs et c’est ce qu’a craint le pouvoir romain. Le Sénat voulut interdire les Bacchanales, pourtant elles se perpétuèrent mais de manière plus surveillée.
image 6.png (1.2MB)
Fresques de la villa des Mystères.
image 7.png (1.0MB)
Fresques de la villa des Mystères (02).
image 8.png (0.6MB)
Fresques de la villa des Mystères (03).

Les histoires mythologiques des œuvres de la villa San Marco.

Par Raphaël Constant.

La villa San Marco est décorée de fresques et d’œuvres artistiques à sujet mythologique.
A l’extérieur de la villa, au fond du grand jardin, dans le prolongement d’un grand bassin, on peut voir un nymphée bordé de fresques colorées représentant des dieux.


- Il y a une fresque de Poséidon, dieu de la mer, ainsi que des fresque représentant la déesse Diane (Artémis chez les Grecs) et Actéon, fils du dieu mineur Aristée qui est lui-même un fils d’Apollon.

- On peut encore voir encore une fresque montrant l’histoire d'Echo, nymphe des forêts et des montagnes du Cithéron en Béotie, et Narcisse, jeune homme d’une grande beauté, fils du dieu-fleuve Céphise et de la nymphe Liriope.

- On peut admirer des représentations de Naïades, nymphes aquatiques qui vivent dans les eaux douces, en particulier les rivières, les sources ou les fontaines.

- Il y a aussi une fresque représentent Europe, une très belle fille est épiée par le roi des dieux Zeus.
Zeus, pour séduire la belle Europe, se transforme en taureau pour approcher la jeune femme. Le roi des dieux s’enfuit alors avec Europe sur l'île de Crête, visible par nulle personne. Europe accouche d'un enfant appelé Minos, qui deviendra roi de Crête et fera construire par Dédale le labyrinthe dans lequel il enfermera le Minotaure.
Filtrer :  amphithéâtre  archéologie  architecture  art de vivre  bradyséisme  Champs Phlégréens  cité  climat  commerces  cultes  dieux  Echanges culturels  Egypte  Enée  épicurisme  Eruption de 79 ap. J.C.  Etrusques  faune  flore  fresques  gastronomie  gladiateurs  Grecs  habitat  Herculanum  Hercule  Histoire naturelle  homme de lettres  hommes célèbres  lecture  littérature  Misène  mort  mosaïques  moulages  mouler  mythologie  Naples  nature  nourriture  oeuvres d'art  Paestum  panorama  philosophie  Pline l'Ancien  Pline le Jeune  Pompéi  Pouzzoles  religion  San Marco  spectacles  Stabies  stoïcisme  thermes  Ulysse  urbanisme  Vésuve  villa  volcanologie