Parce que nous sentons, au plus profond de nous-même, que la manière dont nous vivons, aujourd'hui, n'est plus en accord avec ce que nous voulons vraiment. Et nous sentons, de plus en plus souvent, le besoin et, même, l'urgence, de vivre différemment : plus en harmonie avec la terre et entre nous.

Individuellement, en tant que citoyen, nous sommes conscients d’être favorisés, au regard d’une grande partie du reste du monde. Pour autant, il ne nous semble pas être en phase avec nos aspirations instinctives et profondes. Et nous avons le sentiment d'être assez éloignés des conditions qui permettraient, au plus grand nombre, un épanouissement, simple et authentique. Nous le ressentons dans notre travail, notre quotidien, nos relations aux autres...

Collectivement, nous prenons conscience de notre part de responsabilité dans les désastres écologiques et, à présent, nous ne pouvons plus nous voiler la face. Autrefois invisibles à nos yeux, les ressources pillées à l’autre bout du globe et l’insouciance de nos modes de vie, se manifestent, aujourd’hui, par un désordre généralisé du climat et une large pollution de nos ressources vitales. Ajoutons à cela un très net appauvrissement de l’écosystème vivant….

A ces différents constats, une principale cause. Nous avons été conditionnés à percevoir la réussite et le bonheur par le prisme de la possession et de la consommation. Or, cet asservissement trompeur, au profit artificiel d’un tout petit nombre, s’est déroulé au détriment de notre âme et de notre habitat, la Terre.

Laissez-moi vous raconter notre histoire...
Début 2018, nous étions des électrons libres, en recherche de sens personnel et professionnel. La loi de l’attraction pourrait être responsable de notre rencontre et de notre convergence, en l’espace d’un trimestre.

Notre point de convergence se situe autour d'une envie et d'un besoin communs. Nous sommes intimement animés par le désir de tendre vers un juste équilibre, entre l’activité humaine et celle du monde du vivant. Cette harmonie du vivre-ensemble a un nom : c’est la symbiose.

Aujourd'hui, nous sommes au nombre de dix, avec des points de départ et des parcours très différents. C’est sans aucun doute ce qui fait la force et l’énergie de notre collectif.

Depuis octobre 2018, nous nous sommes associés sous le nom de la Compagnie CECSY.

Nous assumons la prononciation « sexy » du nom de notre groupe, car les Créateurs d’Ecosystèmes en SYmbiose entendent bien faire émerger des scénarios de transition désirable, tant pour les individus que pour les territoires !

Notre Raison d’Être :

Nous voulons créer des lieux de vie éco-symbiotiques à différentes échelles de territoire, grâce à l’intelligence collective, pour l’épanouissement de chacun. Nous l’offrons comme une forme de contribution, pour transformer la contrainte d’une transition climatique nécessaire en une opportunité de transition sociétale, souhaitable pour le plus grand nombre.

Nos Valeurs :

Symbiose, nature, harmonie, équilibre, lâcher-prise, authenticité, gratitude, amour, créativité, épanouissement, joie, bonheur, raison d'être, sens, utile, humain, reliance, soutien, écoute, compassion, entraide, solidarité, collaboration, cohésion, liberté

• Favoriser une approche systémique et globale, dans la conduite du changement pour les territoires : ce qu’on appelle, aujourd’hui, la transition.


• Faire émerger des solutions souhaitables, grâce aux méthodes d’intelligence collective, et cela tant dans la conceptualisation que dans les réalisations locales.


• Travailler sur les économies d’échelle et l’innovation écosystémique, pour concilier, sans renoncements, une amélioration nette de la qualité de vie, une diminution de l’empreinte écologique et une offre à des coûts acceptables pour tous.

• Doter les concepts d’indicateurs de mesures, afin de vérifier la qualité des estimations et nous remettre en cause régulièrement.


• Développer un modèle d’analyse symbiotique, pour une adaptation réussie, du concept à sa concrétisation, dans son environnement.


• Notre objectif ultime est la recherche d’une forme de résilience, centrée sur la capacité des individus et de l’organisation locale à rebondir, vis-à-vis des événements redoutés : les risques naturels, écologiques et les désordres de toute nature, dans un contexte où les risques d’effondrements dépassent le cadre de la fiction.

1. Nous imaginons collectivement les bases du concept d'un lieu de vie symbiotique.
   
   Ce que nous créons, alors, appartient à tous !


2. Nous identifions un territoire volontaire pour la première expérimentation.
   
   A ce stade, nous imaginons plutôt un village en symbiose. Car le village a une taille suffisamment petite, pour appréhender l’ensemble de ses composantes, et suffisamment grande, pour créer un écosystème et une chaine de valeurs, permettant la résilience.

1. Nous mobilisons les candidats à l’aventure de la première expérimentation (habitants, acteurs économiques, fermiers, artisans, innovateurs de l’industrie verte…)


2. Nous réalisons l’analyse symbiotique du site retenu.


3. Nous adaptons le concept au lieu.


4. Nous co-construisons et co-rénovons l’existant.


5. Nous donnons vie à l’écosystème et nous accompagnons le changement au contact des habitants.


6. Nous mesurons la qualité de ce que nous avons produit, aux niveaux humain, social, économique, écologique, sociétal…

• Des conférences-débats pour présenter nos valeurs, nos objectifs et nous enrichir de l'expérience de chacun.


• Des ateliers participatifs pour inventer, avec vous, le village, le quartier, la ville de demain... Participez avec nous à l'aventure !

• Des partenariats pour agir à tous les niveaux, avec les universités, les industries, les associations, les entreprises, les élus...


• Des sites à prospecter pour construire le premier « Village coopératif en symbiose » !

Toute personne, qui s'intéresse, de près ou de loin, au Projet, peut y participer. Quels que soient votre lieu de vie, vos disponibilités, votre expertise et votre âge, vous pouvez, si vous le souhaitez, contribuer à inventer Notre « Vivre Autrement » de Demain. Chaque avis compte. La seule nécessité est d'avoir envie de participer à la co-construction du Projet !

Pour cela, rendez-vous sur la page Je veux Participer au Projet pour découvrir les différentes possibilités de le co-construire avec nous.

Et participez, vous aussi, à cette extraordinaire expérience d'intelligence collective !

Symbiose :

Étymologiquement, le mot symbiose signifie « vivre ensemble ». Une symbiose consiste en l'association durable de deux organismes d'espèces différentes, ne pouvant pas vivre l'un sans l'autre. La fonction symbiotique a permis le développement de la vie sur terre et l’équilibre des écosystèmes. Aujourd'hui, un constat flagrant se pose pour l’homme. Il s’est, quant à lui, peu à peu éloigné de cette logique de fonctionnement, en symbiose, pour devenir un prédateur, dégradant son milieu de vie. S'il a moins d’instinct que les autres espèces animales, l'homme aura besoin de faire cette démarche de symbiose en conscience.

Biomimétisme :

Désigne l’innovation qui s’inspire de l’observation du vivant (formes, matières, processus, comportements…). Il existe certaines innovations dans le domaine architectural ; les maison termitières, par exemple. Plus largement, aujourd'hui, le biomimétisme désigne un courant de retour au bon sens, pour une durabilité humaine naturelle : la symbiose avec la nature, la coopération... C'est ce qu’on peut observer lorsqu’on fait de la permaculture, par exemple.

Efficience :

La définition classique est l’aptitude à fournir le meilleur rendement. C’est le rapport entre les moyens mis en œuvre et la performance. La mesure d’efficience prend tout son sens quand on cherche à optimiser les consommations de ressources pour produire un résultat. Par exemple, un véhicule électrique devient plus efficient qu’un véhicule thermique alors qu’il est moins performant.

Économie symbiotique :

Théorie économique conçue par Isabelle Delannoy, d’après biomimétisme et observation, dans le monde, des systèmes alternatifs qui fonctionnent. A l’inverse de l’économie de marché, qui utilise les ressources de la terre pour produire des richesses (économie extractive), l’économie symbiotique rend plus à la terre qu’elle ne lui prend. Elle permet, au-delà de la préservation de l’environnement, sa restauration (économie régénérative).

Résilience :

Il s'agit de la capacité à absorber les agressions extérieures sans rompre. Initialement réservé au domaine de résistance des matériaux, Boris Cyrulnick l’a transposé au domaine de la psychologie. Il s'agit, alors, de la capacité d’un individu à encaisser les évènements extérieurs, sans tomber dans la dépression. C'est sa capacité à rebondir. Plus récemment, ce terme s’est généralisé aux domaines des écosystèmes, des territoires, des sociétés, de la planète. Il s’agit alors de la capacité à résister à des crises majeures, voire à des effondrements écologiques, financiers, sociaux ou systémiques, lorsqu’ils sont interdépendants et globaux.

Effondrements :

L’effondrement est la ruine d’un système existant. C’est la phase qui se produit après la crise majeure. On parle d’effondrement monétaire, économique, social, écologique ou, s'ils tombent en cascade, d’effondrement global et systémique. La collapsologie est l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder. L'un des référents et vulgarisateurs, ayant produit à ce sujet, est Pablo Servigne.