Révision du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France environnemental

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Opposition à l'objectif de développement des logements OR 57

Je souhaite m'opposer à l’OR 57 pour les motifs suivants :

I. Absence de prise en compte des particularités locales

L'objectif de développement de logements fixé par l'OR 57 me semble irréaliste et inapproprié. En effet, il ne tient aucunement compte des disparités et des particularités locales qui existent entre les différentes communes de la région Île-de-France.

D'une part, il est important de souligner que l'Île-de-France n'est pas une entité homogène. On y trouve des villes dortoirs, des communes rurales, des zones industrielles, des territoires touristiques, des bassins d'artisanat, etc. Chaque commune possède ses propres caractéristiques et ses propres besoins en matière de logement. Souvent, une commune peut cumuler toutes ces particularités.

D'autre part, il est crucial de prendre en compte la situation actuelle du marché immobilier en Île-de-France. On observe en effet un nombre important de logements vacants dans certaines zones, tandis que d'autres zones souffrent d'une pénurie de logements abordables.

II. Manque d'incitation à la recherche d'alternatives

L'OR 57 se focalise uniquement sur la construction de nouveaux logements, sans inciter l’exploration d'autres solutions pourtant cruciales pour répondre aux besoins de la population francilienne.

Il est nécessaire d'encourager la réflexion et la recherche d'alternatives à l'étalement urbain. La reconversion de bureaux en logements, comme évoquée dans l'OR 105, est une piste prometteuse qui mérite d'être incitée davantage.

De plus, il est essentiel d’inciter le développement des politiques d'aménagement du territoire qui favorisent la mixité sociale et fonctionnelle. Cela passe par la création de quartiers durables et inclusifs, qui offrent aux habitants un accès facile aux services, aux transports et aux espaces verts.

III. Encouragement à l'étalement urbain et contradiction avec le ZAN

En fixant des objectifs de développement de logements en pourcentage au niveau macroscopique, l'OR 57 encourage les communes à s'étendre sans réfléchir aux conséquences de leurs choix. Cette approche est en contradiction flagrante avec les objectifs du ZAN qui vise à limiter l'artificialisation des sols et à préserver la biodiversité.

IV. Soutien à la position de la Communauté de Communes de Marne et Gondoire

Je rejoins pleinement la position de la Communauté de Communes de Marne et Gondoire qui demande à maintenir les objectifs de développement de logements existants. Il est essentiel de privilégier une approche qualitative et réfléchie plutôt que de céder à la tentation de l'étalement urbain.

Je propose de réviser en profondeur l’OR 57 afin :
1) d’encourager d’abord la recherche d'alternatives à la construction de nouveaux logements et de façon systématique, notamment la reconversion de bureaux et la réhabilitation de friches.
2) de favoriser une réflexion approfondie sur l'aménagement du territoire, en lien avec les enjeux environnementaux et sociaux.

Protection du secteur de La Fontaine à Ferrières en Brie

Je suis opposé à la demande de la Communauté de Communes de Marne-et-Gondoire visant à ajouter une pastille pour accueillir des activités économiques dans le secteur de "La Fontaine" à Ferrières-en-Brie. Je juge cette demande inopportune et contraire aux objectifs de protection de l'environnement et de développement durable. 

I. Un tissu d'activité déjà dense

Le secteur de "La Fontaine" est déjà doté d'un tissu d'activité conséquent. En effet, on y trouve plusieurs zones d'activités économiques : Portes de la Forêt et Lamirault.

Le développement d'une nouvelle zone d'activités économiques dans ce secteur n'est donc pas nécessaire et risquerait de créer une concurrence inutile entre les différentes zones existantes.

II. La nécessité de sanctuariser l'armature verte

Le secteur de "La Fontaine" est également un espace boisé important qui joue un rôle essentiel dans la trame verte régionale. Il est donc crucial de sanctuariser cet espace et de le protéger de toute artificialisation.

Le développement d'une zone d'activités économiques dans ce secteur impliquerait nécessairement la destruction d'une partie de la forêt, ce qui aurait des conséquences néfastes sur la biodiversité et le climat.

III. Une contradiction avec le projet régional de maintien de la liaison forestière d'intérêt régional

Enfin, il est important de souligner que le développement d'une zone d'activités économiques dans le secteur de "La Fontaine" serait en contradiction avec le projet régional de maintien de la liaison forestière d'intérêt régional. Le développement d'une zone d'activités économiques dans ce secteur briserait cette continuité et fragiliserait encore davantage la biodiversité.

IV. Incohérence avec les recommandations de la MRAe :

Lors de l'élaboration de la ZAC Lamirault Collégien, la MRAe avait recommandé d'approfondir l'analyse des effets cumulés des projets sur le territoire, notamment en matière de circulations et de continuités écologiques vu les études environnementales.
L'extension du secteur de La Fontaine serait donc en opposition avec cette recommandation et contribuerait à la fragmentation de la nature.

Pour mémoire, lors de la création de la ZAC Portes de la Forêt, il avait été identifié un écosystème riche et des espèces animales à protéger. Il convient de continuer à protéger ces espèces alors que leur habitat a déjà considérablement diminué et que l’activité humaine perturbe leur cycle de vie.

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Renforcement du PPEANP

Je souhaite attirer votre attention sur l'importance de renforcer la protection des espaces agricoles, naturels et forestiers en Île-de-France, en particulier en ce qui concerne le PPEANP. Il doit être reconnu comme un outil de protection foncière forte et non pas "potentiellement forte". Cette distinction est importante car elle garantit une meilleure protection contre l'urbanisation et l'artificialisation des sols.

Je soutiens donc les observations de Marne-et-Gondoire à ce sujet.

Aménagement des aires d’accueil de gens du voyage

J'apporte mon soutien à la proposition de Marne-et-Gondoire d'ajouter une condition spécifique à l'accueil des gens du voyage sur les terres agricoles.

En effet, si l'accueil des gens du voyage est une nécessité sociale impérative, il est crucial de veiller à ce qu'il ne se fasse pas au détriment de la préservation des espaces agricoles.

L'ajout de la condition "sous réserve que celle-ci ne vienne pas compromettre la fonctionnalité de l’espace agricole" permettrait de garantir un équilibre entre les besoins sociaux et la protection de l'environnement.

Concrètement, cela implique de s'assurer que l'implantation d'une aire d'accueil :

1) N'affecte pas la qualité des sols.
2) Ne perturbe pas les cycles naturels et la biodiversité.
3) Ne réduise pas la surface agricole disponible pour la production alimentaire.

Des solutions existent pour concilier l'accueil des gens du voyage et la préservation des terres agricoles, comme :

- L'utilisation de friches industrielles ou de terrains délaissés.
- La mise en place d'aires d'accueil réversibles et démontables.

Reconnaissance des zones humides potentielles

J’apporte mon soutien aux demandes de Marne-et-Gondoire concernant l'OR 22 du SDRIF-e, relatif aux espaces en eau et aux zones humides. En effet, si l'OR 22 prend en compte les zones humides avérées, il est crucial d'étendre sa protection aux zones humides potentielles.

Les zones humides, qu'elles soient avérées ou potentielles, jouent un rôle essentiel pour l'environnement et la gestion des risques naturels :

1° Réservoirs de biodiversité : Elles abritent une flore et une faune uniques et fragiles, contribuant ainsi à la richesse écologique du territoire.
2° Gestion des crues : Elles stockent l'eau de pluie et régulent le débit des cours d'eau, contribuant à la prévention des inondations.
3° Lutte contre l'érosion : Elles retiennent les sols et limitent l'érosion, préservant ainsi la qualité des sols et des cours d'eau.
4° Assainissement de l'eau : Elles filtrent les polluants et contribuent à la purification de l'eau.
Or, les zones humides potentielles sont menacées par l'étalement urbain et l'artificialisation des sols. C'est pourquoi il est essentiel de les identifier et de les protéger avant qu'elles ne disparaissent.

Je soutiens donc les deux demandes de Marne-et-Gondoire :

1. Réalisation d'une étude préalable de caractérisation des zones humides potentielles:

Cette étude permettra d'identifier et de délimiter les zones humides potentielles sur le territoire d'Ile-de-France. Cette connaissance est indispensable pour prendre en compte ces zones dans les projets d'aménagement et les protéger efficacement.

2. Imposition d'une marge de recul de 5 mètres minimum pour la constructibilité le long des cours d'eau:

Cette marge de recul permettra de préserver les fonctions écologiques des cours d'eau et de limiter les risques d'inondation. Elle permettra également de maintenir une zone tampon entre les constructions et le milieu naturel, favorisant la biodiversité.

En outre, je souhaite souligner l'importance de s'aligner sur les objectifs du SDAGE et du SAGE qui visent à cartographier, protéger et restaurer les zones humides. Il est crucial de mettre en place une démarche proactive pour stopper la disparition et la dégradation des zones humides et de reconquérir la biodiversité perdue.

Maintien de la définition d’espace vert, sans inclure les espaces de culture et les chemins ruraux

Je m'oppose à la proposition de Marne-et-Gondoire de modifier l'OR 28 du SDRIF-e en y incluant les espaces de culture et de nature accessibles par des chemins ruraux, même si la surface du linéaire de chemin est inférieure à 1 hectare.

Si l'objectif de Marne-et-Gondoire d'augmenter l'accessibilité aux espaces verts est louable, la prise en compte de chemins ruraux de moins d'un hectare est susceptible d'entraîner des conséquences négatives :

1. Impact sur la biodiversité :

Les chemins ruraux, en particulier ceux de petite taille, constituent des corridors écologiques importants pour la faune et la flore.
Leur inclusion dans les espaces publics naturels risque de perturber les habitats naturels et de fragmenter les populations d'espèces animales et végétales.

2. Confusion juridique :

La notion de "chemin rural" est sujette à interprétation et peut varier d'une commune à l'autre.
L'inclusion de chemins ruraux de moins d'un hectare dans les espaces publics naturels risque de créer une confusion juridique et d'engendrer des contentieux.

3. Manque d'intérêt pour les usagers :

Des chemins ruraux étroits et de petite taille peuvent ne pas offrir l'espace et les équipements nécessaires pour une utilisation récréative par les usagers.
Le manque d'attractivité de ces espaces risque de limiter leur utilisation et de ne pas répondre aux objectifs d'accessibilité aux espaces verts.

4. Manque de clarté et de précision :

Le concept d'« espace de culture » n'est pas défini dans le SDRIF-e. Cela ouvre la porte à une interprétation large et subjective, ce qui peut mener à la inclusion d'espaces ne correspondant pas à la definition d'espaces verts ou de loisirs.
La proposition ne précise pas la taille minimale des espaces de culture et de nature à prendre en compte. Cela pourrait conduire à la prise en compte de minuscules parcelles, ne contribuant que marginalement à l'objectif d'accessibilité aux espaces verts.

5. Risque de détournement de l'objectif :

La prise en compte d'espaces de culture et de nature non définis pourrait détourner l'attention des objectifs prioritaires de l'OR 28, à savoir la création d'espaces verts accessibles et de qualité pour les habitants.
Le risque est de voir des projets d'aménagement privilégier la création de linéaires de chemins ruraux traversant des zones agricoles ou naturelles, sans pour autant garantir la création d'espaces verts réellement accessibles et utiles aux populations.

Sanctuarisation de la base de loisirs de St Thibault des Vignes

Je demande la sanctuarisation en armature verte de la base de loisirs de Saint-Thibault-des-Vignes, qui n’a pas pu être réalisée. Cette décision permettra de préserver un espace naturel précieux, de garantir la sécurité des populations et de contribuer à la cohérence du réseau écologique régional.

Plusieurs arguments motivent cette demande :

1. Incompatibilité avec les projets d'aménagement :

La proximité de l'A104 et des lignes électriques rend le site impropre à l'habitation, au développement économique et à l'accueil des gens du voyage.
Le projet de pôle de développement économique et de site de compostage est incompatible avec la protection de l'environnement et la santé publique.

2. Importance écologique :

La base de loisirs est située sur une trame verte et abrite une ZNIEFF de type 1, indiquant une richesse écologique notable.
La sanctuarisation en armature verte permettrait de préserver la biodiversité et les fonctions écologiques du site. Le trèfle doit donc être supprimé.
De plus, une espèce protégée subsiste dans ce secteur : le sterne pierregarin (https://geonature.arb-idf.fr/atlas/espece/3343 ). Il est référencé comme espèce protégée. https://inpn.mnhn.fr/collTerr/region/11/tab/especesprot Il convient donc de bien sanctuariser son habitat.

3. Risques naturels et pollution :

Le site est inondable et cumule les pollutions (autoroute, lignes électriques, etc.).
L'accueil des gens du voyage dans ces conditions est inacceptable et met en danger leur santé.

4. Absence d'alternative :

La base de loisirs ne présente aucun intérêt pour les projets d'aménagement envisagés.
Sa sanctuarisation en armature verte est la seule option viable pour garantir sa protection et son intégration dans la trame verte locale.
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Sanctuarisation de la totalité de la vallée de la Brosse dans l’armature verte

J'appuie les préconisations de Marne-et-Gondoire visant à sanctuariser l'armature verte de la totalité de la vallée de la Brosse.

La vallée de la Brosse constitue un corridor écologique d'une importance majeure pour la biodiversité et la qualité de vie des habitants de la région.

En effet, cet espace naturel et agricole offre de nombreux atouts :

1° Un réservoir de biodiversité : La vallée abrite une flore et une faune riches et variées, contribuant à la préservation de la trame verte et bleue du territoire.
2° Un espace de loisirs et de détente : La vallée offre aux habitants un cadre naturel précieux pour la promenade, le sport et la découverte de la nature.
3° Un filtre naturel contre la pollution : La végétation de la vallée joue un rôle important dans la purification de l'air et de l'eau.
4° Un régulateur du climat : La vallée contribue à la lutte contre l'îlot de chaleur urbain et à la régulation du microclimat local.

La suppression de la vallée de la Brosse du périmètre de sanctuarisation de l'armature verte remettrait en cause ces nombreux avantages.

En outre, cette décision serait en contradiction avec :

1° Le Périmètre Régional d'intervention Foncière (PRIF) Brosse et Gondoire qui reconnaît l'importance écologique et paysagère de la vallée.
2° Le classement de la vallée en site classé et en site inscrit qui souligne sa valeur patrimoniale.
3° Le SDRIF 2013 qui identifie la vallée comme un élément constitutif et fonctionnel de la trame verte et bleue.

Définition du concept d’opération de densification

J'appuie la demande de Marne-et-Gondoire de définir le concept d'opération de densification dans le cadre du SDRIF-e.

En effet, l'absence de définition claire et précise de ce concept peut mener à des interprétations erronées et à des pratiques néfastes pour l'environnement. Le risque est de voir des projets de densification se réaliser au détriment des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers (ENAF), fragilisant ainsi la biodiversité et la qualité de vie des habitants.

La demande de Marne-et-Gondoire vise à clarifier la situation et à garantir que les opérations de densification ne se traduisent pas par une artificialisation accrue des sols.

Pour ce faire, il est crucial de définir:
1° Le seuil à partir duquel une opération est considérée comme densification.
2° Les types d'opérations qui entrent dans la catégorie de densification.
3° Les critères à respecter pour qu'une opération de densification soit considérée comme compatible avec la préservation des ENAF. En outre, il est important d'adapter l'indicateur de suivi MOS 2021 aux seuls ENAF hors enveloppe urbaine des communes.

Cet ajustement permettra de mieux cibler les efforts de protection et de garantir que les objectifs de préservation des ENAF ne soient pas compromis par des opérations de densification mal calibrées.

Maintien du plan d’eau à Bussy-Saint-Georges

Je m'oppose fermement à la demande de suppression d'un plan d'eau à Bussy-Saint-Georges, selon la demande de Marne et Gondoire.

La suppression d'un plan d'eau constituerait une perte écologique grave et irait à l'encontre des objectifs du SDAGE et du SAGE qui visent à protéger et restaurer les zones humides.

Plusieurs arguments motivent mon opposition :

1. Importance écologique des plans d'eau:

Les plans d'eau, en tant que zones humides, constituent des réservoirs de biodiversité précieux. Ils abritent une flore et une faune uniques et fragiles, contribuant à la richesse écologique du territoire.
Ils jouent également un rôle essentiel dans la gestion des crues en stockant l'eau de pluie et en régulant le débit des cours d'eau.
De plus, ils participent à l'assainissement de l'eau et à la lutte contre l'érosion des sols.

2. Non-respect de la démarche ERC:

La suppression d'un plan d'eau implique nécessairement une étude d'impact et la mise en œuvre de la démarche ERC (Eviter, Réduire, Compenser).
Or, il n'est fait mention d'aucune étude d'impact dans le dossier présenté, ce qui constitue un manquement grave aux obligations légales.
La suppression d'un plan d'eau sans compensation écologique équivaut à une destruction pure et simple de la biodiversité et des fonctions écologiques associées.

3. Incohérence avec les objectifs du SDAGE et du SAGE:

Le SDAGE et le SAGE fixent des objectifs clairs de protection et de restauration des zones humides.
La suppression d'un plan d'eau va à l'encontre de ces objectifs et fragilise encore plus un environnement déjà menacé.

4. Absence d'alternative crédible:

Le dossier ne présente aucune alternative crédible à la suppression du plan d'eau.
La préservation de la biodiversité et des espaces naturels est une priorité absolue, et la suppression d'un plan d'eau sans justification écologique et sans alternative crédible est inacceptable.
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Maintenir et rétablir la liaison agricole ou forestière d’intérêt régional

Je m'oppose fermement à la demande de la ville de Bussy-Saint-Georges de réduire l'espace agricole (OR 1) à l’Est de son territoire. La préservation de la biodiversité, la transition urbaine douce et l'autonomie alimentaire sont des enjeux majeurs qui ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel d'une urbanisation aveugle.

Plusieurs arguments motivent mon opposition :

1. Importance de la transition urbaine douce:

L'espace agricole à l'Est de Bussy-Saint-Georges offre une opportunité unique de valoriser une transition urbaine douce entre les espaces naturels et l'espace bâti (OR 16).
Cette transition est essentielle pour préserver la biodiversité, limiter l'étalement urbain et garantir une qualité de vie optimale aux habitants.
Réduire l'espace agricole reviendrait à sacrifier cette transition et à créer une rupture brutale entre les différents types d'espaces.

2. Menace sur la trame verte:

La liaison agricole / forestière à l'Est de Bussy-Saint-Georges constitue une trame verte d'intérêt régional.
L'étalement urbain à l'Est compromet la préservation de cette trame verte et fragilise encore plus un environnement déjà menacé.
La réduction de l'espace agricole ne ferait qu'aggraver cette situation et menacerait la biodiversité locale.

3. Enjeu d'autonomie alimentaire:

La réduction de l'espace agricole pose un problème d'autonomie alimentaire.
En effet, il est crucial de préserver des terres agricoles fertiles pour garantir la production de nourriture saine et locale.
Diminuer la surface agricole à Bussy-Saint-Georges va à l'encontre de cet objectif et fragilise la souveraineté alimentaire de la région.

4. Importance des franges urbaines:

Il est essentiel de préserver les franges, transitions entre l'urbanisation et les espaces naturels et agricoles.
Ces franges jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la protection de la biodiversité et la qualité de vie des habitants.
Réduire l'espace agricole pour étendre l'urbanisation sans tenir compte de ces franges est une grave erreur qui aura des conséquences néfastes sur l'environnement et le bien-être des citoyens.

5. Alternatives à la réduction de l'espace agricole:

Il existe des alternatives à la réduction de l'espace agricole pour répondre aux besoins de développement urbain.
Augmenter la densité des logements et développer des projets d'urbanisation verticale sont des solutions plus durables et plus respectueuses de l'environnement.
De plus, il est crucial de rénover et de densifier le bâti existant avant d'empiéter sur les espaces naturels et agricoles.
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ZAC Rucherie - Consommation de l'espace agricole et espaces de bureaux et entrepôts vacants

Je demande la suppression de la ZAC de La Rucherie et le maintien des espaces agricoles sur lesquels elle est projetée. En effet, l'initiative de développement de la ZAC de La Rucherie à Bussy-Saint-Georges, planifié depuis plus de 20 années, soulève de profondes préoccupations au regard des principes directeurs du SDRIF-e actualisé, de l'urgence climatique, de l'objectif de ZAN, et de la situation immobilière actuelle marquée par une abondance de locaux vacants. Le projet de ZAC doit être revu dans le respect des principes directeurs du SDRIF antérieur et du SDRIF-e. Cette analyse vise à démontrer l'inadéquation du projet (OR 77) avec les impératifs écologiques, sociaux et économiques contemporains, et la nécessité de l’autonomie agricole.

La région Île-de-France fait face à une vacance significative de ses bureaux et entrepôts, exacerbée par la pandémie de COVID-19 qui a entraîné une augmentation de plus de 60% de ces vacances. Le ralentissement des activités industrielles et logistiques appelle à une réévaluation des besoins réels en nouvelles zones d'activité, plutôt qu'à l'étalement urbain. Le développement de la ZAC de La Rucherie ignorerait cette réalité, favorisant une consommation inutile de terrains agricoles précieux.

La préservation des espaces agricoles, conformément aux orientations réglementaires OR12 et OR14, est essentielle pour assurer une autonomie alimentaire locale et réduire l'empreinte carbone liée aux transports de denrées. La fragmentation des espaces agricoles que causerait la création de la ZAC va à l'encontre de ces objectifs, augmentant par là même notre dépendance à des produits venant de plus loin et aggravant notre bilan carbone.

L'approche polycentrique, préconisée par le SDRIF, cherche à équilibrer le développement entre différents centres pour éviter la concentration des activités et de l'habitat en un seul lieu. La mise en œuvre de la ZAC à Bussy-Saint-Georges contredit cette logique en centralisant à la fois le logement et l'activité industrielle, ce qui risque de provoquer une hausse des prix immobiliers, rendant le logement inabordable pour les couches les moins aisées de la population.

La mobilité est également un point critique. L'accès prévu à la ZAC implique un usage accru de la voiture, faute de transports en commun adéquats, nécessitant la construction d'infrastructures routières supplémentaires (l’échangeur Sycomore) qui contribueront à l'artificialisation des sols. Bien que Bussy-Saint-Georges soit bien connectée par le RER et les bus, ces moyens de transport ne peuvent efficacement atteindre la ZAC, limitant ainsi son intégration harmonieuse au réseau de mobilité existant.

Il est crucial de rappeler que ce projet ne semble pas créer de nouveaux emplois mais simplement déplacer ceux existants, affaiblissant ainsi le tissu économique local en périphérie.

En outre, la réutilisation des friches industrielles et commerciales représente une alternative viable non suffisamment explorée. Le site de CEREMA et les données de la CCIR révèlent l'existence de vastes surfaces non exploitées en Seine-et-Marne, qui pourraient être réaffectées à des fins productives sans nécessiter l'occupation de nouveaux terrains. La transformation de bureaux vacants, dont le volume dépasse 4,4 millions de m² en Île-de-France, en logements ou en espaces industriels est une piste sous-exploitée qui répondrait à la fois aux besoins immobiliers et à l'impératif de densification douce.
https://www.challenges.fr/entreprise/vie-de-bureau/que-faire-des-millions-de-bureaux-vides-autour-de-paris_848033

Sur le site de CEREMA, on compte plus de 100 000 m2 de friches. La CCIR dans son avis compte 596 friches sur 1 182 ha rien qu'en Seine-Et-Marne.
https://cartofriches.cerema.fr/cartofriches/_w_44d836e1/?bbox=2.64066696166992,48.7974789295755,2.85335540771484,48.9024176940467

La requalification des espaces commerciaux en espace industriel n'a pas été explorée. Selon la CCIR, il s'agit pourtant d'un axe à privilégier pour davantage de mixité. Il existe des opportunités dans les espaces commerciaux voisins (Bay2 à Collégien, Pontaulit-Combault, Chelles).

Il existe de nombreuses annonces de bureaux et entrepôts vacants de plus de 400m2 disponibles dans le 77 (Chessy, Serris, Jossigny, Bussy-Saint-Georges...). Il y a 6 ha de bureaux en location et 3h à la vente. On compte 14 ha d’entrepots en location et 3 ha à la vente. On compte 10 ha de terrain en location.
https://immobilier.cbre.fr/a-louer/bureaux.aspx?Search=77&SMin=400
https://immobilier.cbre.fr/a-louer/entrepots.aspx?Search=77&SMin=400

Les espaces de bureaux sont vacants selon l'institut Paris Région (OR 104)
https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/reconvertir-les-bureaux-et-batiments-dactivites-en-logements-un-potentiel-encore-sous-exploite/

Face à ces constats, il apparaît clair que le projet de ZAC de La Rucherie ne répond ni aux besoins actuels ni aux orientations stratégiques du SDRIF. La priorisation de la requalification des espaces existants et la sanctuarisation de l'espace agricole s'inscrivent comme des réponses adaptées aux défis contemporains.

Le SDRIF-e, dans son état actuel, manque de directives contraignantes nécessaires pour décourager l'engagement dans des projets qui contribuent à l'artificialisation des sols, s'éloignant ainsi de l'objectif Zéro Artificialisation Nette. Il est impératif que le SDRIF-e soit révisé pour intégrer des mesures plus strictes et incitatives qui encouragent la réévaluation des projets d'aménagement considérés comme anachroniques et non alignés avec les impératifs écologiques actuels. Cette démarche doit favoriser la recherche de solutions alternatives, telles que la réhabilitation des espaces déjà artificialisés et la valorisation des friches, pour limiter l'empiètement sur les espaces naturels et agricoles.
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Extension de la sanctuarisation du parc du Genitoy au futur parc du Sycomore

Je demande l'extension de la sanctuarisation du parc du Genitoy au futur parc du Sycomore à Bussy-Saint-Georges (OR 25).

Plusieurs arguments motivent cette demande :

1. Continuité écologique et urbaine

Le parc du Sycomore, situé en lisière du parc du Genitoy, offre une opportunité unique de créer une continuité écologique et urbaine entre les deux espaces verts.
Cette continuité est essentielle pour la biodiversité locale et pour le bien-être des habitants, qui bénéficieront d'un espace naturel de détente et de loisirs plus vaste et plus accessible (OR 28).
L'étalement urbain vers Jossigny et la densification des logements à Bussy-Saint-Georges accentuent le besoin d'espaces verts de proximité.

2. Un parc à vocation pédagogique et environnementale

Le futur parc du Sycomore peut être développé comme un espace pédagogique et environnemental, en complément du parc du Genitoy.
La création d'une zone humide de compensation à l'extrême Est du parc permettra de préserver la biodiversité et d'offrir un support pédagogique aux enfants.
Le parc peut également accueillir des installations sportives et de loisirs, en cohérence avec les besoins des habitants.

3. Protection du patrimoine et des paysages (OR 76)

Le parc du Sycomore offre un cône de vue entre le château du Genitoy et le château de Jossigny, deux éléments importants du patrimoine local.
La sanctuarisation du parc permettra de protéger ce paysage et de garantir la cohérence visuelle entre les deux châteaux.

4. Cohérence avec les objectifs du SDRIF-e

L'extension de la sanctuarisation du parc du Genitoy au futur parc du Sycomore s'inscrit parfaitement dans les objectifs du SDRIF-e de préserver et de valoriser les espaces naturels et agricoles (à l’extrême Est).

5. Oubli du PLU et d'EPAMarne

Il est regrettable que le projet de sanctuarisation du parc du Sycomore n'ait pas été intégré dès le départ par la commune et par EPAMarne.
Cette omission est une erreur qu'il est encore possible de corriger en intégrant le parc du Sycomore dans la zone sanctuarisée du SDRIF-e.
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Opposition à la création de logements sur le secteur plein-sud à cause du futur couloir aérien

Je m'oppose fermement à la création de logements sur le secteur plein sud de Roissy-en-Brie et Pontault-Combault.

Plusieurs arguments motivent mon opposition :

1. Concentration des descentes aériennes et pollution sonore :

Le projet de développement de logements se situe dans une zone qui concentrera les descentes aériennes vers l'aéroport d'Orly.
L'appréciation des incidences de cette concentration n'a pas été étudiée en regard du projet de descente continue d'Orly, ce qui constitue une grave lacune.
L'enquête publique sur les descentes continues d'Orly révèle que cette zone devra supporter une pollution sonore amplifiée. Il est donc incohérent et irresponsable de construire des logements dans une zone exposée à un tel niveau de nuisance sonore.

2. Zone de pollution incompatible avec l'habitat :

Le secteur plein sud de Roissy-en-Brie et Pontault-Combault est une zone de pollution induite par l'activité aéroportuaire (OR 146).
La construction de logements dans cette zone est donc incompatible avec les objectifs du SDRIF-e de protéger la santé et la qualité de vie des habitants (OR 147).
La pollution atmosphérique et les particules fines générées par l'activité aéroportuaire constituent un risque majeur pour la santé des personnes exposées.

3. Amplification de la pollution sonore et des particules fines :

La proximité de la piste d'atterrissage, la concentration des vols et l'ouverture des trains d'atterrissage en basse altitude vont amplifier la pollution sonore et de particules fines dans la zone.
La construction de logements dans cette zone exposerait les habitants à un niveau de pollution inacceptable.
Il est important de ne pas minimiser les risques pour la santé publique et de privilégier la protection des populations.

4. Tromperie des habitants et problème de santé publique :

L'attractivité des prix ne doit pas justifier l'installation de familles dans une zone exposée à des nuisances sonores et à une pollution atmosphérique importante.
Les habitants risquent d'être trompés par l'absence d'informations claires sur les nuisances et les risques liés à l'environnement aéroportuaire.
La construction de logements dans cette zone est un problème de santé publique qu'il est impératif de prendre en compte.
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Intégration du domaine du Château de Ferrières dans l'armature verte à sanctuariser

Je demande l'intégration de l'ensemble du domaine du Château de Ferrières dans l'armature verte à sanctuariser du SDRIF-e.

Plusieurs arguments motivent cette demande :

1. Protection du patrimoine culturel et du paysage :

Le Château de Ferrières est un élément patrimonial d'importance majeure, doté d'un riche passé historique et architectural.
Le domaine du château, avec ses vastes espaces verts et ses arbres centenaires, offre un paysage exceptionnel qui mérite d'être protégé.
La sanctuarisation du domaine permettra de garantir la préservation de ce patrimoine unique pour les générations futures dans l’esprit de la donation du baron Rothschild.

2. Cohérence avec les objectifs du SDRIF-e :

Le SDRIF-e vise à protéger et à valoriser les espaces naturels et agricoles, ainsi que les éléments du patrimoine culturel et paysager.
L'intégration du domaine de Ferrières dans l'armature verte à sanctuariser s'inscrit parfaitement dans ces objectifs.
Cette sanctuarisation permettra de créer une continuité écologique et urbaine entre les différents espaces verts du territoire.

3. Prévention de l'artificialisation et de la fragmentation :

Le secteur du domaine non encore sanctuarisé est menacé par un projet d'hôtel 5 étoiles abandonné. La sanctuarisation permettra d'éviter l'artificialisation des sols et la fragmentation du domaine en îlots.
Il est important de préserver l'intégrité du domaine et de ses paysages.

4. Compatibilité avec la donation :

La sanctuarisation du domaine n'est pas incompatible avec la donation du château.
Il sera possible de mener des projets de restauration et de valorisation du patrimoine, tout en respectant les objectifs de protection de l'environnement.

5. Importance de la trame verte:

La trame verte régionale passe par le domaine du Château de Ferrières.
La sanctuarisation du domaine permettra de renforcer la cohérence de la trame verte et de garantir la continuité écologique.
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Rétablir le franchissement de l’autoroute A4 pour les corridors écologiques

Je demande l'ajout d'un nouvel OR 6 visant à rétablir un franchissement d'infrastructure linéaire pour les corridors écologiques aux échangeurs 12 de Ferrières, 13 de Provins et 15 de Melun sur l'autoroute A4.

Cet objectif est crucial pour plusieurs raisons :

1. Fragmentation des espaces naturels et biodiversité:

L'autoroute A4 constitue une barrière majeure pour la circulation des espèces animales et végétales, fragmentant ainsi les espaces naturels et menaçant la biodiversité locale.
La fragmentation des espaces naturels est un phénomène préoccupant qui a de graves conséquences sur la reproduction des espèces, la dispersion des individus et la résilience des écosystèmes.
Le SDRIF-e vise à préserver et à restaurer la trame verte et bleue, et la création d'un franchissement sur l'A4 est une mesure essentielle pour atteindre cet objectif.

2. Continuité écologique et fonctionnalité de la trame verte:

La création d'un franchissement permettrait de rétablir la continuité écologique entre les différentes composantes de la trame verte, ce qui est crucial pour le maintien de la biodiversité.
Le franchissement permettrait aux espèces de se déplacer librement et de coloniser de nouveaux territoires, contribuant ainsi à la dynamique des populations et à la résilience des écosystèmes.
La fonctionnalité de la trame verte ne peut être assurée sans la mise en place de mesures concrètes pour lutter contre la fragmentation des espaces naturels.

3. Cohérence avec les objectifs du SDRIF-e:

L'ajout d'un OR 6 pour la création d'un franchissement sur l'A4 s'inscrit parfaitement dans les objectifs du SDRIF-e de préserver et de valoriser les espaces naturels et agricoles.
Cette mesure est également cohérente avec l'objectif de lutter contre l'étalement urbain et de promouvoir un développement urbain durable.
La création d'un franchissement est une solution concrète et efficace pour concilier les besoins de développement urbain avec la préservation de la biodiversité.
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Sanctuarisation du Petit-bois de Bussy-Saint-Georges

Je demande la sanctuarisation du "Petit-Bois" de Bussy-Saint-Georges dans l'armature verte régionale.

Plusieurs arguments motivent cette demande :

1. Intégration à la vallée de la Brosse:

Le Petit-Bois est connecté à la vallée de la Brosse, un espace naturel d'une grande importance écologique.
La sanctuarisation du Petit-Bois est essentielle pour préserver la cohérence écologique de la vallée et garantir la continuité des corridors biologiques jusqu’aux portes de la ville.
La fragmentation des espaces naturels est une menace majeure pour la biodiversité et la sanctuarisation du Petit-Bois contribuerait à lutter contre ce phénomène. Il correspond à un peu plus de 5 ha.

2. Arbres matures et en bonne santé

Le Petit-Bois est composé d'arbres matures et en bonne santé, qui constituent un habitat important pour de nombreuses espèces animales et végétales.
La suppression de ces arbres aurait un impact négatif sur la biodiversité locale et sur la qualité de vie des habitants.
Les arbres matures jouent un rôle important dans la régulation du climat et dans la purification de l'air (et en tant que puits de carbone).

3. Cohérence avec les objectifs du SDRIF-e:

Le SDRIF-e vise à préserver et à valoriser les espaces naturels et à lutter contre la fragmentation écologique. La sanctuarisation du Petit-Bois s'inscrit parfaitement dans cet objectif. Cette mesure permettra de renforcer la trame verte et bleue et de contribuer à la protection de la biodiversité.
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