Renforcer la trame verte urbaine

Origine du problème Végétation urbaine sous-exploitée, clôtures imperméables
Recommandations
  • Identifier les opportunités de clotures végétales perméables (haies...) à créer en milieu urbain
  • Demander un pourcentage d'indigéant à 50% au moins dans les secteurs fragilisés par le changement climatique et les maladies et où il existe des plantes non locales ou exotiques
  • Demander un coefficient minimal d'espace vert plus élevé dans les zones où il y a eu abattage des arbres
  • Demander un coefficient de biotope plus élevé dans les zones où il y a eu abattage des arbres
  • Identifier de nouveaux secteurs à végétaliser
  • Identifier des secteurs déjà végétalisés qui peuvent être renforcés

Définition : Le pourcentage d’indigénat correspond au taux d’espèces d’origine locale utilisées dans la palette végétale d’un projet (en opposition aux espèces exotiques). Un pourcentage d’indigénat de 50% oblige par exemple le recours à plus de la moitié de plantes locales dans l’ensemble des plantations.
Afin d'appuyer le bien fondé de vos observations, voici des exemples d'arguments génériques qu'il faudra contextualiser et compléter RÉDUCTION DE LA POLLUTION :
Les haies végétales perméables peuvent être utilisées pour réduire la pollution sonore et atmosphérique, ainsi que pour prévenir la pollution des eaux souterraines.

ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE :
Demander un pourcentage d'indigéant à 50% ou plus peut aider à renforcer la résilience des plantes face aux changements climatiques, aux maladies et aux ravageurs locaux.

CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ :
Demander un coefficient minimal d'espace vert plus élevé et un coefficient de biotope plus élevé dans les zones où il y a eu abattage des arbres peut contribuer à préserver la biodiversité locale et à restaurer les habitats naturels des espèces animales et végétales locales.

RÉDUCTION DE L'EMPREINTE ÉCOLOGIQUE :
Les murs et toitures végétalisées peuvent contribuer à réduire l'empreinte écologique des bâtiments en réduisant la consommation d'énergie pour le chauffage et la climatisation, en améliorant la qualité de l'air intérieur et en réduisant le ruissellement des eaux de pluie.

AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE :
Les espaces verts et les haies végétales peuvent améliorer le cadre de vie des habitants de la ville en offrant des espaces pour la détente, le loisir et la rencontre.
Objectif pour le SCoT S’appuyer sur la trame verte et bleue pour renforcer la fonctionnalité des espaces urbains
Prescriptions du SCoT Les règlements établiront des exigences d'aménagement favorables à la circulation de la faune :
  • Mettre en place des clôtures perméables ;
  • Fixer un pourcentage d’indigénat* de minimum 50% afin de favoriser le recours aux plantations d’origines locales ;
  • Eviter voire interdire l’utilisation de plantes invasives.

Les PLU fixeront un coefficient minimal d’espaces verts à maintenir dans les zones urbaines, un coefficient minimal d’espaces verts à créer dans les zones à urbaniser, ainsi qu’à la mise en place d’un coefficient de biotope.

Profiter du développement d’un maillage de cheminements doux pour créer des continuités écologiques jusqu’au cœur des villes et villages, en les végétalisant densément.
Source SCoT DOO p36
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