Partager la voirie avec la mobilité douce

Origine du problème Voirie inadaptée, monopole de la voiture
Recommandations
  • Identifier les zones où la voirie est potentiellement dangereuse parce que le partage de la voirie est insuffisament sécurisé afin de protéger les usagers en mobilité douce (chaucidou)
  • Proposer des revêtements différenciés adaptés et écologiques qui évitent l'effet d'îlot de chaleur et l'imperméabilisation, dans les secteurs où le risque d'îlot de chaleur existe
  • Proposer une réduction de la vitesse des véhicules dans les zones où le déplacement doux est à promouvoir (centre-ville, commerces, écoles...)
  • Proposer l'aménagement d'espaces de rencontre et de développement de lien social (bancs, tables de pic nique, barbecue...) dans les zones où la mobilité douce est forte et dans les zones multimodales
  • Proposer des bancs dans les quartiers où il en manque ou dans les quartiers enclavés afin de faciliter le déplacement actif des personnes âgées ou à mobilité réduite (poucettes, cadies...)
Afin d'appuyer le bien fondé de vos observations, voici des exemples d'arguments génériques qu'il faudra contextualiser et compléter RÉDUCTION DE LA POLLUTION DE L'AIR :
En encourageant les modes de déplacement doux (marche, vélo), ces aménagements peuvent réduire la dépendance à la voiture et ainsi diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

AMÉLIORATION DE LA SANTÉ PUBLIQUE :
L'adoption des modes de déplacement actifs (marche, vélo) favorise l'activité physique et peut réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d'obésité et de stress. La diminution de la pollution de l'air contribue également à la réduction des problèmes respiratoires et des allergies.

AUGMENTATION DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE :
Les aménagements spécifiques pour le partage de la voirie permettent de réduire les vitesses de circulation et d'améliorer la cohabitation entre les différents usagers (piétons, cyclistes, automobilistes), réduisant ainsi les risques d'accidents.

AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE :
Les espaces publics deviennent plus agréables et conviviaux grâce à la réduction du bruit et de la pollution, ainsi qu'à la création d'espaces verts et de lieux de rencontre. La valorisation des espaces publics et des aires piétonnes peut également renforcer l'attractivité des commerces locaux et favoriser le développement économique.

ACCESSIBILITÉ ET MOBILITÉ POUR TOUS :
Les aménagements spécifiques favorisent l'accès aux transports en commun et l'intermodalité (combiner plusieurs modes de transport), permettant à un plus grand nombre de personnes de se déplacer facilement et de manière autonome. Les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées et les enfants bénéficient également d'une meilleure accessibilité et sécurité.

RÉDUCTION DES EMBOUTEILLAGES :
En incitant à l'utilisation des modes de déplacement alternatifs et des transports en commun, les aménagements spécifiques contribuent à réduire la congestion routière et les temps de trajet.

PRÉSERVATION DES RESSOURCES NATURELLES ET RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE :
La promotion des modes de déplacement doux et des transports en commun contribue à réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2 liées aux transports.

COHÉSION SOCIALE :
Les aménagements spécifiques favorisent les rencontres et les échanges entre les habitants, contribuant ainsi à renforcer la cohésion sociale et le sentiment d'appartenance à la communauté.
Objectif pour le SCoT Penser la mobilité comme composante à part entière de l’aménagement
Prescriptions du SCoT Garantir un partage sécurisé et lisible de la voirie pour les différents usagers de l’espace public par des aménagements spécifiques : zone de rencontre, double sens cyclable, bande cyclable, revêtements différenciés, mobilier, signalétique, éclairage, aire piétonne, etc.
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