Faciliter les modes actifs

Origine du problème Discontinuité des liaisons douces, manque de places de stationnement vélo, insécurité des places de stationnement vélo
Recommandations
  • Identifier les discontinuités en ville des liaisons douces
  • Associer aux voies douces existantes une végétation dans la mesure du possible
  • Interconnecter les liaisons douces avec les villes limitrophes dont la voie expresse
  • Demander l'aménagement de parking vélo dans les espaces vides à proximité des services publics, des zones d'activité, des commerces
  • Demander des aménagements au projet de passerelle de Ferrière pour garantir la cohabitation piéton / vélo et son accès sécurisé
  • Demander la réduction de la vitesse des véhicules motorisés dans les secteurs où la mobilité douce est à promouvoir
  • Piétonniser les secteurs de mobilité douce (hyper centre-ville)


Afin d'appuyer le bien fondé de vos observations, voici des exemples d'arguments génériques qu'il faudra contextualiser et compléter RÉDUCTION DE LA POLLUTION DE L'AIR :
Les modes actifs génèrent moins de pollution atmosphérique que les véhicules motorisés, contribuant ainsi à améliorer la qualité de l'air et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une meilleure qualité de l'air a des effets positifs sur la santé publique, en réduisant les risques de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

AMÉLIORATION DE LA SANTÉ PUBLIQUE :
La pratique régulière d'activités physiques, comme la marche ou le vélo, contribue à la prévention de nombreuses maladies chroniques (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.). Les modes actifs favorisent également le bien-être mental en réduisant le stress et l'anxiété.

RÉDUCTION DE LA CONGESTION ET DU BRUIT :
Les modes actifs, en particulier le vélo et la trottinette, occupent moins d'espace que les véhicules motorisés, contribuant ainsi à réduire la congestion routière. Ils génèrent également moins de bruit, améliorant la qualité de vie en milieu urbain.

ÉCONOMIES D'ÉNERGIE ET RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE :
Les modes actifs sont plus économes en énergie que les transports motorisés, ce qui contribue à réduire la consommation de carburants fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Cela soutient les efforts de lutte contre le changement climatique et la transition vers une économie à faible émission de carbone.

AMÉLIORATION DE LA MOBILITÉ ET DE L'ACCESSIBILITÉ :
Les modes actifs offrent une alternative abordable et accessible pour se déplacer, en particulier pour les populations à faible revenu, les jeunes et les personnes âgées. Ils favorisent également l'équité sociale en matière de transport, en offrant des options de mobilité pour tous.

VITALITÉ ÉCONOMIQUE ET ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES :
Les modes actifs peuvent contribuer à la vitalité économique des centres-villes, en favorisant le commerce de proximité et en améliorant l'attractivité des espaces publics. La promotion des modes actifs peut également soutenir le développement du tourisme, en particulier le tourisme vert et les circuits cyclables.
Objectif pour le SCoT Penser la mobilité comme composante à part entière de l’aménagement
Prescriptions du SCoT Inciter l’usage des modes actifs pour tous les types de déplacements :
  • Intégrer la question des liaisons douces en amont de tous les projets d’aménagement afin de connecter les secteurs voués à l’urbanisation aux espaces déjà urbanisés ;
  • Travailler les tracés des liaisons douces à l’échelle supra-territoriale, afin d’assurer une continuité avec les territoires limitrophes ;
  • Tenir compte de l’impact des nouvelles opérations structurantes sur la réorganisation des flux pour anticiper les aménagements de voies douces et gérer la fluidité et la sécurité des circulations dans le temps ;
  • Dans les projets d’aménagement et les PLU, prévoir systématiquement l’implantation de places de stationnement vélo suffisantes (sur les espaces publics et dans les constructions), conformément aux normes du PDUIF ;
  • Aménager des itinéraires lisibles et continus, autant pour les déplacements utilitaires que pour les déplacements loisirs en travaillant sur les jalonnements, la signalétique, l’indication des temps de parcours, etc.

Poursuivre le développement de l’usage du vélo notamment pour les déplacements quotidiens :
  • Poursuivre la mise en œuvre du Schéma Directeur des Liaisons Douces et engager sa mise à jour ;
  • Poursuivre dans ce sens la résorption des coupures cyclables pour mailler l’ensemble du territoire en particulier le franchissement des LGV et de l’A4 ;
  • Assurer un déploiement plus large des stationnements vélos et consignes Véligo dans les pôles générateurs de flux (pôles gares, grands équipements, nouveaux quartiers résidentiels, pôles d’emploi…) ;
  • Apaiser les circulations dans les zones urbaines denses par des réaménagements de voiries, sens de circulations et/ou régulations des vitesses ;
  • Aménager les parcs d’activités de manière à favoriser les modes doux et actifs (cheminements et stationnements, aires de repos) ;
  • Permettre la réalisation d’aménagements dédiés aux modes doux par la mise en place d’emplacements réservés au sein des PLU.
Source SCoT DOO, p111, carte n°8 p114
SCoT PADD, carte axe 4 p26
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