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7 espèces animales protégées en extinction à Bussy-Saint-Georges
Résumé
Nous avons 7 espèces sensibles à protéger à Bussy-Saint-Georges. Il est important de connaitre leur habitat et de les localiser pour les préserver.
La source d'information est Géonature
Billet
Une espèce « protégée » est une espèce :
non domestique – notion biologique ;
qui appartient au patrimoine biologique français et communautaire – notion géographique ;
qui est inscrite sur une liste par un arrêté ministériel précisant le régime d’interdiction – notion juridique.
Il est interdit de détruire, de modifier ou de dégrader les habitats naturels de ces espèces.
Le fait de ne pas respecter ces mesures de protection est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende.
Parmi les 7 espèces, 5 sont en compétition directe avec les humains par l'urbanisation. Le seul moyen de les protéger est de préserver les réservoirs de biodiversité, les corridors et les zones humides dans les secteurs du parc de la Brosse, le Génitoy/Sicomore et au Nord du Cent-Arpents.
Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)
Le Bouvreuil pivoine vit et se nourrit en couple, à la lisière d'un bois ou d'une haie. Il disparaît rapidement si on l'approche. Plus d'infos sur cette espèce ici
Fauvette babillarde (Sylvia curruca)
Les fauvettes babillardes se reproduisent dans de nombreuses zones buissonneuses, aussi bien près des habitations humaines que dans les haies, les parcs et les grands jardins, les cimetières ou à la lisière des forêts. Plus d'infos sur cette espèce ici
Pipit farlouse (Anthus pratensis)
Le Pipit farlouse affectionne particulièrement les milieux ouverts (prairies, friches) et peut parfois se contenter de surfaces enherbées en bordure des cultures. Plus d'infos sur cette espèce ici
Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix)
Le Pouillot siffleur est un oiseau nicheur de la ceinture de forêts de feuillus du Paléarctique occidental et un oiseau migrateur de longue distance. Il vit dans des forêts clairsemées de feuillus et mixtes, des hêtraies et des parcs. Plus d'infos sur cette espèce ici
Lézard vivipare (Zootoca vivipara)
On le rencontre principalement au sein des massifs boisés frais et humides mais également dans certaines vallées riches en prairies humides. Plus d'infos sur cette espèce ici
Triton alpestre (Ichthyosaura alpestris)
En phase aquatique, il habite des points d'eau calmes généralement dépourvus de poisson. C'est une espèce très adaptable, que l'on peut retrouver dans les mares, les abreuvoirs à vaches, les sources, les bassins de récupération d'eaux de pluie, les fossés en eau, des petits plans d'eau temporaires et les ornières de chemins forestiers. On peut aussi le trouver dans l'eau des cavités souterraines. Les points d'eau qu'il fréquente peuvent être riches en plantes aquatiques ou au contraire totalement dépourvus de végétation, ensoleillés ou très ombragés. On le trouve aussi bien dans les eaux limpides des lacs de haute montagne que dans les eaux très troubles des mares forestières de plaine avec beaucoup de feuilles mortes. Ses exigences écologiques sont difficiles à cerner par rapport à celles des autres espèces de tritons présentes dans son aire de répartition et il cohabite fréquemment avec elles, mais il est souvent plus abondant dans les milieux délaissés par les autres espèces, comme en altitude ou dans les mares forestières très ombragées et les points d'eau sans végétation. Il semble aussi avoir besoin d'une température moins élevée que les autres tritons.
Ses habitats terrestres à proximité des points d'eau sont variés : forêts de feuillus ou de conifères, prairies, bocages, haies, talus, friches, jardins, etc. Il évite seulement les cultures intensives.
À l'instar des autres espèces d'Amphibiens, le triton alpestre est vulnérable face à la pollution des eaux douces et la destruction de ses habitats naturels.
Si l'espèce est en voie d'extinction à cause de l'activité humaine, de rares représentants de cette espèce se sont montrés particulièrement résistants. Les études n'expliquent pas les conditions de cette résistance. Plus d'infos sur cette espèce ici
Triton crêté (Triturus cristatus)
La modifications des pratiques agricoles (abandon de l'élevage au profit de la monoculture) engendre une disparition progressive des mares prairiales qui abritent l'espèce. Elle doit donc trouver refuge dans des milieux boisés riches en mares ensoleillées et végétalisées. Ainsi, le maintien de corridors boisés (haies, bosquets) est essentiel à ses déplacements. Une gestion des mares forestières est également essentielle pour conserver des habitats favorables à l'espèce.
L'espèce est menacée en plus de l'empoisonnement par les phytosanitaires. Elle est extrêmement sensible à la pollution de son milieu et constitue en ce sens un bio-indicateur intéressant. Plus d'infos sur l'espèce ici
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