BILANS 2017 ET 2018 - PROGRESSION
Les tableaux et chiffres détaillés sont présentés dans la note de cadrage, à télécharger ici

ÉLEMENTS MARQUANTS :

  • Constance du nombre d’entrées 2017 et 2018 (39 par an)
  • Forte baisse des entrées directe en CESA mais raccourcissement d’1/4 des CAPE pour passage en CESA dans les 6 mois suivants l’entrée (contre 25 % des entrées directement en CESA en 2017). L’acculturation doit-elle se faire plus vite ? Y’a-t-il une incidence sur l’accompagnement ?
  • Rapport hommes / femmes fortement déséquilibré.

REGARD SUR LES TERRITOIRES

3ème Fleuve et région lyonnaise

En région lyonnaise, le flux de nouvelles demandes d’entrées ne s’est pas tari depuis 2013. C’est un territoire urbain, dynamique, concentrant un nombre suffisant d’entrepreneur·es pour que l’effet « réseau » fonctionne correctement.
La mise en relation des personnes et l’accompagnement de projets collectifs pourrait être renforcé : agence de communication responsable, organisme de formation à la transition, démarchage commun (notamment auprès des bailleurs sociaux), nouveaux sujets (social investissement …), et communication « Oxalis » autour des projets communs.

Alpes

Localisé·es dans le berceau historique d’Oxalis, les entrepreneur·es rattaché·es à Alpes (anciennement 2Savoies) ont souffert de changements des accompagnateur·trices depuis 2013. Aujourd’hui, les coopérateur·es se sentent trop distant·es les un·es des autres pour pouvoir créer une dynamique locale, mais la coopération se fait dans d’autres endroits (PLUI de Grenoble, Qui Plus Est, Pôle Territoire, partage de groupes locaux régionaux avec 3ème Fleuve). Une réunion de bilan et prospective a eu lieu en septembre 2018.

Oxalis Ouest

Le nombre d’entrepreneur·es présent·es en Bretagne, Pays de la Loire et Normandie est faible (28-30) et n’augmente plus depuis 2016. En 2018, des activités dérogatoires aux critères généraux ont été acceptées, sans succès.
Les coopérateur·trices du territoire partagent leurs difficultés d’appropriation et d’explicitation de l’offre Oxalis, face à des CAE très classiques (coopératives territoriales soutenues par les financements publics) et des sociétés de portage insistant sur leurs réseaux professionnels et partenariaux.
Par contre, la présence de locaux mutualisés (et bientôt partagés avec d’autres structures coopératives) crée une dynamique locale intéressante.

La Ruche

En baisse constante du nombre d’entrepreneur·es depuis plusieurs années, La Ruche garde une forme de dynamique territoriale grâce à sa proximité avec Cesam et la volonté d’un petit nombre d’entrepreneur·es de faire vivre l’établissement.

Cesam

Implanté·es de manière disparate sur les territoires de la Creuse, du Limousin, du Périgord… les entrepreneur·es de Cesam ont une identité locale forte, qui se traduit dans des coopérations locales, l’ouverture et/ou l’installation dans des espaces de travail partagés.
La dynamique des écosystèmes ruraux est balbutiante faute de moyens dédiés.

Hors territoires

Près de 60 entrepreneur·es sont aujourd’hui présent·es sur des territoires avec peu ou pas de rattachement territorial. Parfois bien implanté·es, voire élu·es locales et locaux, mais isolé·es en termes de vie coopérative, ils se font occasionnellement le relais de la coopérative au sens large. Sont également concerné·es les entrepreneur·es de La Gaillette ou Obsidienne, qui n’ont plus de bureaux en proximité.

Cas spécifique de Paris

Sans volonté de développement sur ce territoire, du fait de la proximité de Coopaname notamment, il y a quand même des entrées régulières, sans qu’une vie locale se crée. La Grande Coco, projet de bureaux partagés initié par le collectif Switch, pourrait être une opportunité si la coopérative l’investit.