Visualisation du fichier CSV pour l'export des fiches de type : Carte - Total des fiches : 8
"datetime_create","datetime_latest","Titre","C'est une carte...","Projet(s) de territoire concerné(s)","Description",""
06/12/2018 16:53:06,06/12/2018 16:53:06,"Des projets clairs qui puissent être investis par le plus grand nombre","Ustensile","","",
06/12/2018 16:53:48,06/12/2018 16:53:48,"Un territoire avec une identité ","Ingrédient","Le Collectif des Garrigues","

Le territoire doit avoir une identité, et que cette identité soit partagée. Pour corser ou affiner la recette, il est également possible de questionner l'identité de ce territoire avec les représentations de chacun.e.


", 06/12/2018 21:15:22,06/12/2018 21:15:22,"Une ou des personne(s) emblématiques","Ingrédient","Le Collectif des Garrigues","

Une personne passionnée du territoire, de ses enjeux, qui connaisse du monde sur le territoire.

C'est le cas de Manuel Ibanez, du collectif des Garrigues: il a grandi sur le territoire, il connait du monde, et a su impulser le mode de fonctionnement du collectif. 

C'est le cas aussi de Laurent Marseault, qui a apporté une vision méthodologique : ""on innove, on ose""...recherche action

Attention quant à son utilisation: si jamais l'ingrédient venait à manquer, toujours prévoir un plan de secours. (ex: cette personne emblématique quitte le collectif …)

", 06/12/2018 21:20:12,06/12/2018 21:20:12,"Le collectif doit être incarné plutôt que personnifié","Astuce","Le Collectif des Garrigues","

...sinon risque de déstabilisation si la personne quitte le collectif

", 13/12/2018 12:52:05,13/12/2018 12:52:05,"Production d'un commun","Ingrédient, Ustensile, Déroulé, Résultat","Le Collectif des Garrigues","

Décision de création d'un commun afin de réunir les personnes

Exemple sur le Collectif des Garrigues : Production d'un bel ouvrage ""Atlas des Garrigues"" en creative common (beau livre avec contenu scientifique et 100 auteurs qui répondent aux questions des habitants recueillis) : projet fondateur et participatif

Création d'un commun a été fédérateur et qui a donné du contenu à cette ""zone blanche""

""l'asso a rendu visible quelque chose d'invisible = pour en faire un commun""

", 13/12/2018 13:05:51,13/12/2018 13:05:51,"Entretien avec Frédéric Cambessedes du 30/11/2018","Histoire","Le Collectif des Garrigues","

Frédéric est agent de développement local au Pays Garrigues costières de Nîmes. Il a un rôle d'accompagnement au montage de projet et à l'animation.
De son point de vue, le collectif des Garrigues est à la fois un réseau d'information et une association depuis 2014/2015). Le pays n'est pas membre de l'association.
Malgré cette position extérieure au collectif des Garrigues, en tant qu'agent, Frédéric a beaucoup participé aux chantiers du collectif et celui-ci est intervenu en tant que prestataire sur plusieurs actions du pays.

Relations entre la collectivité territoriale et le collectif

Les interventions sont à géométrie variable. L'un lance un chantier auquel l'autre peut participer.
Par exemple, sur le chantier de cartographie participative (lancé en 2012), le collectif a lancé un chantier de formation sur les outils associés au travail sur la charte paysagère. Le collectif a ainsi fait intervenir Tyriad (en Bretagne) pour monter une formation sur des outils notamment pour le recensement du petit patrimoine.
Ceci a permis de faire du lien, notamment  avec les personnes nouvelle sur le territoire, en faisant se rencontrer des gens autour de la cartographie.
Puis, ils ont lancé le chantier de cartographie participative sur le territoire. Cela s'est fait de manière empirique, « à l'arrache » sur des communes dont ils connaissaient le maire ou étaient en lien avec  une association du village.
Le collectif a acquis une expérience, développé des outils, des tutoriels, des glossaires, des outils d'animation. Puis, il est devenu prestataire sur ces activités qui étaient jusque là bénévoles (jusqu'à la formation en association).
Aujourd'hui, le projet de cartographie participative se poursuit et intègre une coopération avec des territoires distants (Bretagne, Belgique).

Le pays, quant à lui, a fait un accompagnement sur la structuration du collectif, et le choix du modèle.

Le pays a également été partenaire sur les rendez-vous des Garrigues. L'idée en est de se rendre chez une personne qui a mis quelque chose en place. Le matin, on découvre l'accueillant et son action. Et  l'après midi, on travaille sous forme de débat/ateliers sur une thématique ou sur une initiative du territoire (par exemple, comment on partage l'espace entre randonneurs, chasseurs, etc). Ceci permet l’établissement d'un guide de bonnes pratiques.

L'atlas des Garrigues

Frédéric est arrivé en poste en 2012 au moment du chantier de l'atlas des Garrigues. Ce chantier a fédéré les gens dans la dynamique. C'était très ouvert et participatif . Chacun a mis son égo de coté, même les
collectivités. C'est un « bon exemple de chantier qu'on ne retrouve pas ailleurs »

Dans le collectif il y a une dynamique du « donnant, donnant ». D'abord on vient pour prendre, chercher. Puis, on voit que des gens donnent et on décide de donner aussi.
Au départ, le pays est venu chercher des informations, a appris des techniques. L'intérêt du pays était dans le développement  local. On s'est retrouvé sur ce qu'on a appris et sur la philosophie.
Fonctionner en recherche action et arriver à faire collaborer des gens gratuitement en open source a été un tour de force. Par opposition, par exemple à ce qui se fait habituellement dans la recherche où il faut publier sous son nom pour exister, il n'y a pas appropriation lorsqu'on met les résultats en open source. Ça se construit sur le long terme.
Personnellement, j'y suis allé car j'y trouvais des chose qui me nourrissaient.

Personnes clefs

Manuel Ibanez a été très moteur à l'époque [lors du projet d'atlas]. C'est quelqu'un qui a grandit sur le territoire. Son grand père était un passionné de garrigue. Il connaît plein de monde. Il connaît plein de gens,
C'est le projet de PNR qui a cristallisé les choses, notamment autour de la reconnaissance de ce territoire d’arrière pays pas reconnu à sa juste valeur (richesse historique, patrimoniale etc.).
Manuel était alors fortement impliqué dans les écologistes de Leuzière. Il était très ouvert aux méthodes d'animation et a impulsé le mode de fonctionnement et a incarné le collectif.

Il y a eu d'autres figures emblématique notamment sur les chantiers (pierres sèches, cartographie participative, etc.), des chefs de files - groupe d'experts, des gens par chantiers mais qui agissaient plutôt que se mettre en avant  Sur le wiki, on retrouve les différents référents sur les chantiers en cours :  figure emblématique, référents par thématique

La structuration

Au moment de la structuration en association, des personne se sont perdues, sont parties.
Cela pose la question du modèle. Les difficultés administratives et financières ont mis à mal la dynamique de réseau. Un président, un trésorier, etc. sont nécessaires pour faire avancer la reconnaissance institutionnelle et trouver l'argent des salaires. Et des personnes sont parties en ce disant, «maintenant, ils cherchent à financer leur poste plutôt que de faire le vrai travail. »
C'est le problème des dynamiques collectives qui cherchent à s'institutionnaliser. Peut-être le passage en association a-t-il été trop rapide. Peut-être faut-il être moins ambitieux et rester à l'échelle du bénévolat et des projets (maintenir des  petits sites aménagés par des bénévoles pour la randonnée, financés sans structure par crowdfunding, avec uniquement la dynamique des gens et pas de structuration)
Toute la bureaucratie, l'administration du projet leader ont mis à mal le collectif et le réseau
Des fois il n'y a pas besoin de faire des associations. Il faut juste qu'il y ai une réunion de personnes autours d’intérêts communs.
Le collectif est dans une situation charnière par rapport à ça. La dynamique continue mais elle est plombée par les questions financières et le poids administratif. Quand la ressource c'est le collectif, le passage au salariat peut détruire le collectif. La richesse, c'est comment on restaure le collectif, comment on produit des choses qui changent (fiches pratique, etc.) ?

Pour Frédéric, les chantiers sont terminés, et la dynamique est fortement reduite. Pour redémarrer, il faudrait impulser une dynamique ce qui est difficile si on doit veiller à assurer son salaire. Amélie fait du système d'information géographique à côté et n'a pas la même approche des chantiers. Elle est très structurée, elle sait gérer, mais n'a pas la même passion.
Mais les problèmes d'animation, d'implication des bénévoles, cela se retrouve dans toutes les associations.

Ce que ça a changé sur le territoire

  • Du fait d'un intérêt commun, on s’échange les bons tuyaux, les moyens de faire, des fiches méthode, etc. Sur certain sujets, on avait des gens qui faisaient des choses similaires chacun de son côté (par exemple, il existaient 25 associations sur les pierres sèches qui se sont mutuellement découvertes à l'occasion du projet). Cela crée un sentiment d'appartenance.
    => Émergence d'un réseau
  • Le projet a ouvert l'horizon sur les Garrigues, tous ont pris conscience que ce n'est pas qu'un paysage, mais aussi, des dynamiques, une démographie, etc.
  • Les gens ont eu l'impression de construire quelque chose. Ils ont expérimenté le fait de produire ensemble. C'est une richesse immatérielle.
  • En plus d'apprendre des choses et de produire un atlas, les gens ont mis des outils en place :
    • une newsletter hebdomadaire qui recence les différents rendez-vous sur le territoire (picque nique, chantier, etc.), cela crée du lien, et permet à chacun de voir ce qui se fait ailleurs.
    • L'atlas a créé une dynamique collective. Du coup, les gens se sont lancés dans pleins de petits projets qui sont des suites. Beaucoup de feus sont allumés, et il n'est pas toujours facile de tous les alimenter.
    • Il y a donc un forum qui permet à chacun de venir pour faire le point sur les chantiers en cours et chaque fois il y a des nouveaux chantiers qui se créent.

Un élément déterminant

Le collectif est né ici car il y a une identité sur le territoire.

Les limites du projet

Le gros de la dynamique était entre 2012 et 2016, lors de la constitution de l'atlas des Garrigues. Puis Manuel [Ibanez] est parti.
D'un côté, de ce  projet d'atlas ont émergé et émerge toujours de très nombreux projets qu'il est difficile de suivre tant leur nombre est exponentiel.
De l'autre côté, aujourd'hui, le collectif est noyé dans les problèmes de structuration administrative, les difficultés financières, et on ne voit que ça. Frédéric a l'impression qu'il n'y a plus le même enthousiasme, ni la même dynamique. Il ressent une déception par rapport à ce que cela devient.Manuel était très apprécié, et son départ a touché beaucoup de personnes. Il n'y plus de dynamique de construction collective. Par exemple, Frédéric a l'impression que, Bruno Fadat, qui a beaucoup porté le guide pierres sèches, se décourage et a l'impression d'être seul à tirer la brouette du projet pierres sèches.

Avec des salariés, le collectif s'est positionné en tant que prestataire pour les collectivités car il a besoin de ressources financières. Avant Manuel a animé le Conseil de développement de manière bénévole et militante, aujourd'hui, le collectif se ferait financer pour cela. Quand il y a des salariés, le souci est de chercher des sous chaque mois, c'est autant de temps de travail en moins sur l'animation.

Les plus d'un tel projet pour une collectivité

Vu du côté collectivité, un tel projet est très convaincant :

  • il est très fédérateur du territoire ;
  • il encourage la participation des citoyens ;
  • il permet d'associer un maximum de gens, et pas uniquement ceux qu'on connaît déjà.

Pour une collectivité, ce dernier point est important. Comment une collectivité se donne les moyens pour associer le maximum de personnes ? C'est chronophage au début. Mais au final, on gagne du temps et de l'argent. Si on mène un projet seul dans son coin, ce n'est pas la même chose que de le faire ensemble et de manière ouverte à tous les citoyens. Le temps perdu au debut se retrouve gagné ensuite dans les interactions.
Le problème des projets de territoire aujourd'hui, c'est que c'est fait par un bureau d'étude auprès de trois associations, et de trois élus. Et après les projets ne décollent pas. car personnes ne s'y retrouve.
Il y a une frilosité des élus d'associer des personnes, peur de contre pouvoir.
Il est difficile de trouver de bons exemples de projet de territoire aujourd'hui, pour lui ça n'existe plus. On est trop dans des modèles de plan d'action, avec, pour obtenir le financement, un document de 70 pages que personne ne lit et une photo avec le préfet. On a perdu le sens profond des projets de territoire. Tout l'enjeu est de savoir si on veut associer les gens ou si c'est juste du clientélisme, auquel cas, ça ne sert à rien.
Ex. : projet des CDDRA en Rhône Alpes, initié par la région pour faire travailler les territoires autour d'un projet de développement, avec des conseils de développement (fin 90 début 2000). Aujourd'hui, le concept est trop galvaudé, trop dans des logiques techno-financières dans les territoire à écrire des documents pour avoir des sous.

Il y a une frilosité à entrer dans des démarches qui associent les gens. On préfère se cacher derrière des bureaux d'étude. Il est ainsi plus simple d'avoir un sous traitant a blâmer.
Mais, la question reste : « est ce qu'on a envie de construire quelque chose avec les gens sur le territoire ? »
Au résultat, le projet de territoire est un modèle dépassé. Et personne ne lit les documents.

Quand on associe les gens, au départ, il faut abandonner l'image même qu'on a son territoire et  écouter et accepter ce que les personnes apportent et ont à dire sur le territoire. Il faut laisser la place à ce que chacun raconte du territoire et à la dynamique que ça apporte. Ainsi se dresse un listing et un état de l'art qui n""est pas forcément produit par ses propres réseaux habituels. Si je déconstruis, en groupe avec des gens nouveaux, les problématiques, j'obtiens une vision neuve qui permet d'identifier plus precisément ce qu'il y a faire. Cela permet de ne pas avoir de parti pris, d'être naif. on peut alors une construction participative. Et en fin de mandat, on a produit des choses visibles et efficaces.

De plus, on a plus de mal à mobiliser les gens qu'on n'associe pas à la construction.

L'exemplarité du collectif des Garrigues

Un projet comme celui-là permet de sortir des problématiques technico-financières. Il était dénué d'enjeux politiques ou financiers, ce qui est un plus.
On se prend en charge parce qu'on se sent abandonné. On fait nous même le développement local.
Les pays sont l'institutionnalisation de ces développements territoriaux
Les pays sont nés d'une dynamique militante, en Bretagne, en développement local, avec ce qu'on a sous la main.
Le développement local est très politique, on se prend en main, on fait avec ses propres moyens,
les gens mettent en œuvre ce qui leur manque.
Puis, au fur et à mesure, ça s'est institutionnalisé (95 loi Voynet, etc.)
Avant les Pays c'était de l'animation de territoire. Aujourd'hui, il s""agit de chercher des projets dans les communes à financer. On est en décalage. Du coup, on aboutit à la création de superstructures qui éloignent.
Par réaction, ça va donner naissance à d'autres initiatives privées pour revenir au développement local. Ça se recompose au quotidien avec des multiples projets dans des alternatives (autres façons de manières d'agir).
On voit bien qu'il a un cycle de vie des projets sur les territoire.

Ce qui est important ce n'est pas les structures (ex. : pays) mais les actions qu'il y a derrière, l'animation, la volonté de faire. Il faut voir ce qui reste, ce qu'il a été possible de créer. L'important n'est pas celui qui porte mais ce que cela apporte. On est là pour faire avancer un territoire, pas une structure.

Aujourd'hui, on traverse une période de repli des structures et des personnes, car les financements manquent et chacun travaille pour soi sans interagir avec les autres, de peur de perdre son poste. Même les com. com. font uniquement de la recherche de financement. Alors qu'il y a 6 ans, on faisait de l'animation de territoire.

Le politique

Le politique est souvent un élément determinant car il peut être moteur mais aussi il peut plomber les dynamiques. Il est important de ne pas rester trop longtemps et de savoir passer le flambeau.
Sur le collectif des Garrigues, il n'y pas d'élu qui se sont saisi du territoire. Mais certains y ont participé.
Cependant, le virage politique est parfois dangereux. La présence d'un élu élimne parfois d'autres gens qui ne veulent plus venir. Par exemple, le projet de PNR est difficile à monter. Mais ils n'ont pas utilisé le travail du collectif.

Aujourd'hui, les actions sont rémunérées, l'identification a changée. On trouve plein d'associations sur les aspects naturalistes, le cooperatif.

Les élus ou com. com. se sont impliqués car ils ont trouvé un projet.
Les collectivités sont intéressées aussi par les méthodes du collectif pour faire en coopération.
Mais cela passe par des techniciens des collectivités qui connaissent les méthodes.
exemples :

  • une carte de trésor sur un territoire : le collectif fait ça avec les écoles, etc.
  • chantier de balades sonores sur des voies vertes (fait car technicienne s'en est saisi)

Comment les collectivités voient le creative commons

Les licences libres répondent à un enjeu dont les collectivités sont très loin pour la plupart malgré l'obligation d'ouvrir ses données. Personne ne comprend ce que cela peut apporter. Les collectivités n'ont pas la culture et ne connaissent pas l'enjeu des données ouvertes et du libre. C'est un gros chantier de faire comprendre ces thèmes.
Mais, si les techniciens sont partants, alors les élus suivront.
Ex. : La Métropole de Montpellier est beaucoup sur les open data. Cela vient de ce que le technicien se régale. Les élus ne comprennent pas forcément ce qu'il fait mais comme ils sont donnés en exemple sur ces questions ils approuvent.
Dans ce cas, le technicien fait sans attendre l'autorisation des élus. Et, il convaint ensuite par la preuve que ça marche.

Si c'était  à refaire ?

Il faudrait le refaire car c'était très enrichissant.

Et il faudrait encore mieux veiller au passage à la structuration associative. Peut-être faudrait-il y aller étape par étape, d'abord consolider un salarié, pas forcément à temps plein, ou encore faire moins de projets, ou très segmentés, là où il y a du salariat.
Soit on se dit, il faut de l'animation et on a des salariés.
Soit, on a des chantiers dont on veut qu'ils soient participatifs avec des objectifs clairs et réalisables
Mais est ce qu'il y a vraiment besoin d'une animation pérenne à l'année ?

On doit se poser la question de l'objectif du projet avant celle du modèle financier, et faire attention à ce que la philosophie n'est pas tronquée du fait du salariat.
Cela pose également la question de savoir ce que l'on désire comme modèle de salariat et de trouver le modèle économique correspondant aux objectifs.

Ce qui amène à chercher le mouton à 5 pattes, le salarié couteau suisse.

Qu'est ce qu'on gagne qu'est ce qu'on perd ? Le salariat est peut être une fausse solution,

Le salariat induit également un rapport différent. Des personnes participaient au collectif  bénévolement alors qu'elles étaient prestataires sur les mêmes questions par ailleurs. On peut se retrouver en décalage quand le coordinateur du collectif est lui-même salarié.
Il faut pas que le lien ne soit que financier.   Comment fait-on pour que chacun y trouve son compte ? Comment fait-on société ?
Le réseau du collectif est très large, près de 400 personnes y participent. Certains sont des entreprises qui participent pour se faire connaître et avoir de nouveaux clients. Mais globalement, ces ont le partage et la construction collective qui l'emportent. Du lien se crée entre les gens, on mange ensemble des plats partagés, on échange des recettes. Des gens sont devenus des amis comme ça.
Le noyau dur est sur la même philosophie de convivialité.

Personnes à interviewer

  • Nadine
  • Bruno Fadat

Références

  • Le PNR des plaine de Lescot Belge, Gatien Bataille, Tournai, co-construire fin août, retour d'expériences, rassemblement coconstruire https://co-construire.be/wakka.php?wiki=AccueilBis
  • Rassemblement ""moustic"" à Montpellier http://moustic.info/2017/wakka.php?wiki=PagePrinci
  • http://cooptic.be/wakka.php?wiki=PagePrincipale sur les fiches recettes
  • Méthode Gerdal http://www.sad.inra.fr/Ressources/Developpement-et-action-locale-Partenariat-Sad-Gerdal/Le-dispositif-d-intervention-Gerdal/(key)/1 comment animer un groupe d'acteur

", 19/12/2018 15:49:56,19/12/2018 15:49:56,"Enjeu partagé","Ingrédient","Le Collectif des Garrigues","

Exemple du collectif des Garrigues :

Le territoire était vécu par certains de ces habitants comme « la zone en friche qui est derrière », « ce qui reste en blanc sur la carte », avec une peur partagée des projets d'« aménagement » de la puissance publique pour cette qui présentait peu d'intérêt à ses yeux. D'où une envie commune de donner à voir que cette zone n'est pas blanche, qu'il s'y passe de choses, qu'il y a des choses à y voir, un patrimoine, etc.

", 19/12/2018 15:51:20,19/12/2018 15:51:20,"La magie du moment !","Ingrédient","Le Collectif des Garrigues","

Manuel pense qu'on a tous potentiellement les ingrédients de la recette...

mais après, il y la ""magie du moment""!



",
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