Une association mobilisée pour introduire des pratiques juridiques réparatrices


Justice différente


Pourquoi ce nom pour le club? Parce qu'il doit y avoir un droit d'utiliser la justice réparatrice pour résoudre un problème où l'Ã?tat (ou un autre représentant d'une institution) est susceptible d'intervenir et de prendre des décisions. Les citoyens unis peuvent avoir une influence décisive sur les questions qui les concernent, et leurs propositions doivent être au centre de chaque décision.

La justice réparatrice s'intéresse à la réparation des préjugés et des relations
Détérioration et souffrance plus grandes que l'acte d'accusation et la punition. Alors, en justice réparatrice, après une calamité, au lieu de demander: qui a fait ça? Comment le punir?, Demandons-nous: qui est la victime? Comment est-elle blessée? Qui est responsable de la réparation?

Ce changement de point de vue ou changement de paradigme conduit à une «justice différente», car non seulement la société est responsable de ce qui se passe, mais surtout l'auteur (2) a la tâche de soulager les blessures qu'il a causé à réparer. Comment peut-il faire face à cette tâche? Comment peut-il savoir ce qui résoudra les conséquences de son action? En posant cette question à la victime!

Une rencontre est requise


"Je n'étais pas pour toi. Même maintenant, je ne suis pas la personne que je veux être moi-même. Je ne me sens pas en sécurité, je suis en alerte tout le temps et je ne peux pas me détendre. Je ne dors pas eh bien et je revois ces deux yeux, qui me regardaient. Des yeux qui me fixaient et que je ne pouvais pas placer. Dans la rue, je vois un agresseur potentiel dans chaque paire d'yeux que je ne connais pas ...! Même maintenant que je me réveille en hurlant et en suant la nuit, ce moment était pour moi si effrayant. Tu m'as jeté violemment par terre sans rien dire. Ce moment a duré si longtemps. Je n'ai vu qu'une paire de chaussures. Et de peur d'être frappé, je me suis tué. "

Lors de cette rencontre, la victime et l'agresseur peuvent être accompagnés d'un être cher, et d'autres personnes affectées par ce qui s'est passé peuvent y assister. La communauté (école, sport, quartier ou entreprise) prend ses responsabilités en participant également.

Les besoins individuels et collectifs peuvent être identifiés grâce à un processus de dialogue dans lequel des parties importantes sont impliquées. Les modèles sont conçus pour initier un processus de partage et parfois de création de lien, mais ont toujours du sens. Les précurseurs des pratiques judiciaires réparatrices les ont étudiées, expérimentées et adaptées aux besoins de leurs propres cultures.

L'exemple des conférences familiales


Ce processus est suivi et préparé en détail par un coordinateur. Il soutient et conduit à des décisions de la famille affectée afin de résoudre un problème qui affecte, par exemple, un enfant en danger ou en danger ou une autre personne. Il permet à la famille (ou au jeune de 12 ans et plus) de poser le problème et, avec ses proches, de choisir les moyens à mettre en œuvre pour sa solution. La famille est informée par des professionnels, mais ils sont indépendants dans leur prise de décision et élaborent un plan d'action qui prend en compte toutes les problématiques de la situation. Avec ce plan, validé par le travailleur social habilité s'il y en a un ou par le juge, la famille prend la responsabilité de résoudre ses problèmes et établit une relation de travail équitable entre elle et les professionnels.

Les membres de la famille invitent des personnes de confiance à aider à résoudre la situation. Les mineurs sont accompagnés d'un adulte de leur choix. Le travailleur social responsable de la famille ou le juge des enfants indiquera clairement les conditions dans lesquelles le plan d'action sera adopté.

Le processus comprend une phase d'entrevue et de préparation avec chacune des personnes invitées. La conférence se déroulera ensuite en trois phases: une phase d'échange d'informations en présence des professionnels invités, une phase de conseil privé pour le groupe familial, une phase de validation et de suivi du plan d'action par le travailleur social.