La note de cadrage pour l'EO et le CO est en cours de rédaction sur https://pad.colibris-outilslibres.org/p/groupe_de_travail_effondrement .

Version finale :
note_de_cadrage_groupe_de_travail_effondrement.pdf (0.4MB) note_de_cadrage_groupe_de_travail_effondrement.docx (80.5kB)

Ancienne version ci-dessous.

Attendu que

  • la physique (et le bon sens) nous indiquent que dans un monde fini rien ne peut croître indéfiniment, sous peine d'effondrement ;
  • toutes les courbes actuelles de consommation de ressources sont exponentielles ;
  • les prévisions scientifiques d'évolution du climat et du vivant sont confirmées et même dépassées par les observations mesurées ;
  • les réactions du monde politique sont, à de rares exceptions près, extrêmement timides ou velléitaires, voire inexistantes ;
  • le monde politique pense davantage à son avenir qu'à celui de l'humanité, il souhaite avant tout être réélu, il ne bougera pas de manière efficace tant que cela ne sera pas exigé par une majorité audible de la population (dont il attend donc la pression) ;
  • malgré l'information disponible, les populations ? tous pays confondus ? ne réagissent qu'à la marge, par lassitude ou par cynisme, ou parce qu'elles estiment que c'est aux autres d'agir, en particulier les politiques (dont elles attendent donc les actions) ;
  • de part et d'autre les intérêts à très court terme obèrent les enjeux de moyen et du long terme ;
  • le processus d'effondrement est déjà en cours (climat et extinction massive du vivant pour n'en citer que les aspects les plus spectaculaires).

Nous pensons

  • que les premiers événements qui vont avoir des impacts significatifs pour notre pays sont très probablement proches ;
  • que les chances d'éviter un effondrement sont devenues nulles, mais qu'il n'est pas trop tard pour tenter d'en amortir au mieux les conséquences ;
  • que la question n'est pas/plus de savoir si cette vue est pessimiste ou tout simplement réaliste ;
  • qu'un mouvement citoyen comme les COLIBRIS, à la pointe des initiatives citoyennes pour la transition énergétique et sociale, se doit d'interroger ses objectifs et projets à l'aune de cette réalité, afin d'identifier ce qu'il est possible de faire pour :
    • renforcer la résilience des projets déjà engagés ;
    • lancer le cas échéant de nouveaux projets permettant de se préparer au mieux, c'est-à-dire d'amortir au mieux les effets délétères d'un tel processus.