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=====La notion de compostabilité des projets===== Bien souvent, on ne réfléchit pas à la compostabilité des projets lors de leur conception (quels éléments méritent d'être réutilisés, sous quelle forme, où les mettre à disposition,...). Même lorsque l'on décide de rendre disponible ces ressources auprès des autres, cela ne suffit généralement pas à leur assurer une seconde vie. Il faut dès lors réfléchir à la meilleure méthode pour permettre à la matière produite (les contenus, les données, l'expérience due à nos échecs et réussites,...) d'être réutilisée indépendamment de tout contexte d'usage. - https://ressources.osons.cc/?PetitPrecisDeCompostabiliteDesprojets =====Matière à réflexion 2 :===== **Pour nourrir la question du "Nous", suite à la lecture du livre //Nos Cabanes// par Marielle Macé :** "Nouons-nous ; cette formule emporte, entraîne, elle a la justesse d'un poème, infaillible. On y reçoit le "nous" comme une sorte d'appel : oui, faisons-le, nouons-nous ! Le pronom y devient une modalité du verbe, que l'on conjugue de beaucoup de manières : nous-ons, accomplissons des "nous", nouons encore, imaginons d'autres façons d'être à plusieurs, de se lier, de se toucher, peut-être juste de se frôler... On y entend que dans le mot "nous" quelque chose (mais quoi au juste ?) se noue, doit se nouer et pourra donc aussi bien se dénouer ; on se dit que "nous" est une affaire de liens, d'attachements, de mêlements, d'interdépendance et d'arrachements, et de démêlements et de dénouements - plutôt que d'appartenance ou d'identification." " "Nous" ne signifie pas : les miens, tous ceux qui sont pareils que moi ; mais : tous ceux qui pourront être le "je" de ce "nous", l'endosser, le reprendre à leur compte, en éprouver la force. Il ne s'agit pas avec "nous" de dire qui je suis, de me déclarer ; il ne s'agit même pas de dire comment qui je suis ; mais ce que nous pourrons faire si nous nous nouons." • "L'élargissement radical des formes de vie à considérer et des ententes à construire, voilà le point vif. Et voilà le site où construire des cabanes - car pour imaginer des façons de vivre dans un monde abîmé, il faut avant tout recréer les conditions d'une perception élargie. C'est l'élargissement qu'il y a à habiter, c'est dans l'élargissement que l'on a à bâtir, sur cette carte non pas seulement étendue mais dilatée par l'attention portée à tous, aux pollinisateurs, aux racines, aux crues, aux morts qui nous regardent, aux métamorphoses... Élargir en effet ce n'est pas seulement agrandir, mais nouer, renouer : de quoi veux-tu t'entourer, à quoi te lier, dans quoi t'immerger ? Les luttes actuelles ont toutes à voir avec l'évidence de cet élargissement, avec son appel, sa surprise." • "//Être forêt// (* Jean-Baptiste Vidalou) ce n'est pas se prendre pour un arbre, c'est suivre la piste de cet événement vertical qu'est une forêt, "quelque chose qui contre l'étrangeté du monde administré, est enfin là" ; et braver les pratiques dévastatrices (de sols, de vies et d'idées)." **Et pour nourrir la question de la "Médiation", d'autres passages de ce même livre :** "Ménager plutôt qu'aménager. Jardiner les possibles, prendre soin de ce qui se tente, partir de ce qui est, en faire cas, le soutenir, l'élargir, le laisser partir, le laisser rêver." " Gilles Clément nous a réappris ce que c'est que jardiner : c'est privilégier en tout le vivant, "faire" certes, mais faire moins (ou plutôt : faire le moins possible contre et le plus possible avec)" "on peut bâtir comme on jardine (cela demande de mêler architecture pérenne et architecture provisoire, de ne pas tout vouloir "installer", de prendre des décisions collectives sur ce que l'on gardera, et ce dont au contraire on accepte la disparition)." ------------------- **Culture et développement durable** - https://reseauculture21.fr/wp-content/uploads/2012/06/cahierspecial_cultureetDD.pdf - {{attach file="Extraits_cahier_special_revue_Mouvement__Culture_et_developpement_durable.pdf" desc="Extraits_cahier_special_revue_Mouvement__Culture_et_developpement_durable.pdf (62.6kB)" size="original" class="left"}} ------------------- =====Kit télétravail animacoop:===== https://formateurs.animacoop.net/teletravail =====Matière à réflexion:===== **Pour se penser en tant que groupe** ______Quelques considérations d'ordre général__ - Deux extraits du livre de Pascal Nicolas-Le Strat, //Le travail du commun// paru aux éditions du commun en 2018. Le 1er extrait aborde la transmission d'expériences singulières, le second traite de ce que peut produire ce partage. Avec en arrière-plan, la notion de commun qui résonne profondément avec la manière dont nous avons parlé de notre travail en cours et de ses effets possibles sur l'évolution du réseau médiation. {{attach file="Le_travail_du_communextrait1.pdf" desc="Le_travail_du_communextrait1.pdf (3.7MB)" size="original" class="left"}} {{attach file="Le_travail_du_communextrait2.pdf" desc="Le_travail_du_communextrait2.pdf (3.2MB)" size="original" class="left"}} - Un extrait du livre de David Vercauteren, //Micropolitiques des groupes. Pour une écologie des pratiques collectives// paru aux éditions Les prairies ordinaires en 2007. Ici, l'auteur évoque quelques ressorts de l'engagement des individus au sein des groupes. {{attach file="Micropolitiques_des_groupesextrait1.pdf" desc="Micropolitiques_des_groupesextrait1.pdf (3.0MB)" size="original" class="left"}} - Les premières pages du livre //Nous// de Tristan Garcia (Grasset, 2016), longue réflexion sur ce qui se cache derrière "nous", à la fois distanciée et très en prise avec les contradictions auxquelles nous (!) nous confrontons de nos jours. {{attach file="Nous.pdf" desc="Nous.pdf (2.8MB)" size="original" class="left"}} ______Quelques considérations d'ordre organisationnel ______ - Un deuxième extrait de //Micropolitiques des groupes// où il est question des enjeux de la prise de décision au sein d'un groupe, sur ses effets directs et indirects sur les personnes qui le composent. {{attach file="Micropolitiques_des_groupesextrait2.pdf" desc="Micropolitiques_des_groupesextrait2.pdf (5.2MB)" size="original" class="left"}} ------ ** Pour imaginer une charte sous la forme de questions...** - Le document ci-dessous est le référentiel d'évaluation de l'action des associations reconnues en éducation permanente en Belgique francophone, référentiel auquel Luc Carton a largement contribué. Il se présente sous la forme d'une circulaire interprétative de l'article 1er du décret de 2003 sur l'éducation permanente. Il contient les questions évoquées par Luc Carton dans la vidéo postée ci-dessous, mais aussi et surtout des commentaires sur ces questions. L'idée serait de s'en inspirer pour la rédaction de la nouvelle charte du réseau médiation et d'en transposer les enjeux sur le plan de la médiation culturelle, domaine qui nourrit de nombreux liens avec l'éducation populaire, l'équivalent français de l'éducation permanente... {{attach file="Circulaire_ministerielle_relative_au_decret_du_17_juillet_2003_relatif_au_soutien_de_l_action_associative_dans_le_champ_de_l_education_permanente1.pdf" desc="Circulaire_ministerielle_relative_au_decret_du_17_juillet_2003_relatif_au_soutien_de_l_action_associative_dans_le_champ_de_l_education_permanente1.pdf (0.3MB)" size="original" class="left"}} - Voir à ce sujet "Évaluation concertée vs descendante", la conférence de Luc Carton prononcée le 19 juin 2019 aux Ateliers du vent à Rennes dans le cadre du 3e forum des lieux intermédiaires et indépendants. À partir de 6'45'', il y fait mention d'une évaluation formulée sous la forme de questions, plutôt que de critères ou de grille. Cette approche invite "évaluateurs" et "évalués" à débattre et à s'interroger sur le sens de leur action, plutôt qu'à rendre des comptes. ""<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/8myG32Fw6XU" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>"" ------
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