Groupe de travail 5 - Sécurité en milieu urbain


Membres

Sara, Julia, Fara


Présentation de l'angle d'étude
La vidéosurveillance telle que nous la connaissons aujourd'hui trouve ses racines dans les années 1970, lorsque les premiers systèmes de caméras ont été installés dans les lieux publics pour surveiller les infrastructures critiques et prévenir la criminalité. Depuis lors, l'utilisation de la vidéosurveillance s'est considérablement étendue. Il y en aurait, selon la CNIL (commission nationale de l’informatique et des libertés), d’ores et déjà plus de 60 000 caméras dites intelligentes déployées dans les grandes agglomérations françaises. Par exemple, à Paris où 1 500 caméras sont actives, ou encore à Nice qui compte 2 600 caméras et ces chiffres sont en augmentation.

En effet, à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, le gouvernement français a annoncé recourir à des caméras de surveillance dites “intelligentes”. Le marché de la sécurité numérique est en pleine expansion jusqu’à développer des projets de “safe-city” (“ville sûre”) comme à Nice. Les élus locaux ont mis en place des dispositifs numériques divers et varié de sécurité destinée à protéger les espaces urbains.

Cependant, l'expansion de la vidéosurveillance dans l’espace public soulève des préoccupations importantes en matière de vie privée et de droits individuels. De plus, le développement des safe-city se montre comme un remède à l’insécurité des villes en mettant toujours plus de caméras où l’analyse d’image s’appuie sur des algorithmes de détection de mouvements de foule.

Avec ce travail, il est important de faire un état des lieux de l’avancement de la vidéosurveillance présente dans la rue et d'éveiller le public aux limites et aux défis auxquels sont confrontés les pouvoirs publics dans ce domaine.


Notre marque page

Notre présentation

Commentaires