Notes:

Ayons confiance en la patience et la persévérance.
Ayons confiance en nous.
En ce qui est en nous, ce que nous voyons, sentons, pensons, sachons ou pensons savoir, comprenons ou tentons de comprendre.
Ayons confiance en tout ce qui nous échappe, en tout ce que l'on ne voit pas, que nous pressentons parfois et qui s'évapore, mais qui est là, qui nous accompagne, malgré tous nos doutes et nos aveuglements.
Ayons confiance en l'invisible.
Ayons confiance dans le temps.
Dans le temps que demande l'ancrage, l'enracinement et l'élévation vers la lumière.
Observons la nature, qui nous enseigne ce temps, patience et confiance...
Les arbres, majestueux et généreux sages, enseignants de l'amour inconditionnel.

Nous aimons jouer, déguster la beauté et la magie de l'instant présent, l'émerveillement d'être vivants, nous jouissons en s'émerveillant de tout, en jouant à "et si le beau était partout"?
Et si les colères, les peurs, les incompréhensions, les désespoirs s'exprimaient si forts et intenses qu'ils devenaient cris d'amour au monde.


Camelot: Marchand qui vend dans la rue des objets de pacotille.
Au Canada, personne qui distribue les journaux à domicile.

Colporteur: Marchand ambulant qui proposait les marchandises à domicile.
Personne qui propage des bruits, des ragots : Colporteur de fausses nouvelles.

Haranguer: Adresser la parole à des personnes assemblées, d'une manière solennelle, pompeuse ou insistante, dans une intention déterminée : Haranguer des manifestants pour les inciter à l'action.

Bonimenteur: Personne qui tient des propos habiles et trompeurs.
Personne chargée du boniment pour présenter un spectacle.

Le crieur public est une personne chargée d'annoncer au public de l'information. Profession généralement itinérante, sa fonction consiste à se promener dans la localité, s'arrêter à certains endroits (place publique, balcon de l'hôtel de ville appelé bretèche, carrefour, parvis des églises, parfois juché sur une pierre de criée1), annoncer sa présence par un appel sonore (tambour, clochette, trompette...) et commencer à lire son texte. (plus d'infos sur le crieur public en bas de page)

Et si nous devenions des colporteurs d'une autre espèce? Fini les fausses ou mauvaises nouvelles, nous voilà arpentant et cheminant, à propager de belles, d'excellentes nouvelles, des multitudes d'éclats de foi et de joie du monde en devenir: Nous annoncerions tels des crieurs publics les projets et initiatives de tous ceux qui œuvrent pour un avenir éveillé, plus juste, équilibré, respectueux, de chaque être et de son environnement, dans des domaines divers tels que l'habitat, l'agriculture, l'alimentation, l'éducation, la construction, l'énergie, le recyclage-réparations, l'accompagnement, l'artisanat ...
Des initiatives sociales et culturelles au service de l'échange et du partage.

Et si nous devenions une fusion (agglomérat, composition, mélange, cocktail, olla-podrida) entre crieur public, bonimenteur, colporteur, rempailleur, poète vagabond, pèlerin, prophète
Une mosaïque faite de toutes ces figures

Colporteurs d'un état d'être au monde artistique et des bonnes nouvelles qui fomentent et se créent dans notre monde

Mise en réseau de vivants (re)localisés
Mise en réseau osée de ceux qui osent être lents


Lister, contacter chacun dans nos régions les porteurs d'avenirs qui nous causent, à une échelle locale, proposer de les relier au label Membrane par une plate forme multimédia, puis ou et par les jeux nomades, être porte parole, porte nouvelles, porte voix de ces initiatives...


Crieur public (suite)
Le retour des crieurs en France
Dans son roman Pars vite et reviens tard publié en 2001, Fred Vargas remet au goût du jour le métier de crieur public avec le personnage de Joss Le Guern.
La lecture de ce roman a conforté un jeune acteur lyonnais, Gérald Rigaud, dans son projet d'exercer le métier de crieur public. Il fait alors du quartier de la Croix-Rousse son secteur d'activités à partir de 2003. Durant la semaine, les messages à publier sont glissés dans des boites mises à disposition chez les commerçants, puis le dimanche matin, il les crie et les met en valeur sur la place publique. Il se présente comme mandaté par le « Ministère des Rapports Humains », et indique « contribuer au dialogue entre citoyens et à leur conscience politique ». Il rejette l'idée de subvention et tire son revenu de l'argent librement joint aux messages déposés et de demande de dons aux spectateurs assistant à sa prestation. Celle-ci dure près de deux heures. S'il effectue un tri dans la multitude des messages qui lui sont soumis, ceux-ci sont cependant très variés et vont de la petite annonce classique jusqu'à des messages plus personnels. Son initiative et sa verve ne sont cependant pas complètement appréciées par la classe politique, d'un bord comme de l'autre7.
Le concept a été repris depuis, puisque Bazas dispose désormais des services de son crieur public, le samedi matin sur le marché. Un comédien de la Compagnie Gargantua dont la devise est : « Le crieur public de Bazas, vos messages, mes cordes vocales. »
Le crieur public de Grenoble, Aldo Fax, opère depuis 2008 sous sa devise : "Parce qu'il est inutile de se taire quand on n'a rien à dire, je crie tout haut ce que vous pensez tout bas !". Au sein de sa compagnie de théâtre de rue il travaille divers dispositifs dédiés à l'Espace Public.
Auvers-sur-Oise accueille également un crieur tous les dimanches à 12h sur la place de la mairie : « T'écris, je crie. Le crieur public crie vos poèmes, messages personnels, avis de recherche, mots d'amour, petites annonces... Les messages d'amour sont gratuits, car l'amour n'a pas de prix. 1 euro les autres messages. » Les bénéfices sont reversés à une association de solidarité, la Marmite auversoise, qui distribue des colis alimentaires aux plus démunis.
En Franche-Comté, la « Compagnie de la Trotte-Vieille », inspirée elle aussi par le roman de Fred Vargas, participe à de nombreuses manifestations avec les « Crieurs de Vent ». Les deux crieurs clament les annonces et messages ainsi que les "nouvelles du monde".
En 2007, le Lauragais (région située dans un triangle Albi, Carcassonne et Toulouse) s'est doté également de son crieur public : Aimé Phiores. Il diffuse l'information locale et anime les rues et places publiques. Le personnage utilise sa verve pendant diverses manifestations (foires, marchés, salons...) régionales et nationales en narrant les contes et légendes ancestraux, transmettant ainsi les traditions.
Depuis 2010, à Massat (un petit village d'Ariège, situé dans les Pyrénées), une comédienne relance également la tradition de crieur des rues. De mai à octobre, chaque jeudi matin, jour de marché, Gazette crie les messages déposés dans 3 boîte à lettre à travers le village pour la modique somme de 1€ le message, petites annonces, messages d'amour, poèmes, parfois, ou messages plus engagés. Elle essaie également de développer l'intervention de la crieuse dans les festival et événements du sud de la France. (Si le terme crieur "public" sous-entend le fait d'être mandaté par un service public, par exemple une commune, ce n'est malheureusement pas le cas ici, la commune ne s'intéressant pas à cette initiative).
Depuis février 2017, à Avranches (dans la Manche), Gaspard Barbehaute assure des criées sur le marché hebdomadaire. Il est Crieur Public et bénéficie d'un Arrêté Municipal délivré par le Maire d'Avranches, David Nicolas. Pour un tarif plancher de 1€, il fait 4 criées Place Saint-Gervais et Place du Marché à environ 10h et 11h, dès que le temps le lui permet. Associations, particuliers et commerçants peuvent faire appel à ses services qui incluent la rédaction des messages et leur criée. L'argent récolté est reversé à une association pour un projet précis qui porte en lui les valeurs de transmission, de contact et autour de l'expression orale, écrite ou sous toutes autres formes.