"Un grand grand merci de m'avoir permis de voir hier soir "l'urgence de ralentir"! Ce film m'a donné envie de pleurer de rage, de notre bêtise d'humain, mais aussi de joie en voyant tout cet espoir qui se déploie tout autour de nous à travers le monde, d'admiration pour tous ces gens qui osent." Sophie
"Magnifique initiative." Florence
"Une belle sélection des films ! (j'en aurai bien vu d'autres) ; échanges et animations enrichissant(e)s. Merci !!!" Nadège
"À cause de mes déplacements professionnels je n'ai pu voir que le film sur la Permaculture (le sujet qui m'attire) et j'ai été surprise de voir autant de monde dans la grande salle, c'est dire que la mobilisation vers le naturel, la santé en redonnant les pleins pouvoir à notre terre nourricière est d'actualite ... Nos politiques sauront ils redonner une place aux petites exploitations biologiques ? Bravo aux organisateurs et organisatrices de ce we d'ouverture aux alternatives" Isabelle
"Extrêmement enrichissant" Patricia et Pascal
"Très bonne initiative. Agréablement surprise de constater une très bonne affluence du public aux séances auxquelles je me suis rendue. Des débats mouvants proposés après chaque film pour échanger, approfondir. Bravo. Merci." Catherine
"Très intéressant. Ce festival a permis de ce rendre mieux compte de la responsabilité de chacun dans l'engagement pour l'écologie. Les deux films que j'ai pu voir étaient très intéressants. Merci aux colibris." Frédérique
"Il était une forêt. Francis Hallé. Luc Jaquet. Calé à dix mètres au-dessus du sol, un panda de toile bleue dessine paisiblement. Les traits griffent la page, animent l'écran. Dans la salle de ciné, la grande, on a salué puis « réhaussé » les jeunes de la maison de quartier, pour qu'ils voient en grand la forêt immense et ses champignons microscopiques. Le trait avance, l?arbre pousse, la voix explique. Chute le fruit. Laboure la patte éléphantesque. Repousse, repousse toujours, l'arbre. Dans la salle silencieuse, ils regardent, écoutent, chuchotent.
De sa canopée, le botaniste internationalement sollicité ne verra pas ces petits spectateurs, ni les plus grands derrière. C'est peu dire pourtant, qu'il « fait sa part » à l'heure du goûter dans une salle de ciné, en préambule au festival des colibris versaillais." Anne
"Arret sur image... Il s'agit de quitter la terre. Virginie Meunier.
A 14h ? .. mais, c'est que je travaille, moi !
Non, je ne l'ai pas dit, ou alors juste un peu, et suis sans doute pas la seule.
Le film vient d'un cadeau de mon mari, dit la réalisatrice : La métamorphose du travail, d'
André Gorz.
Il donne la parole et quelques lignes de métamorphose à des gens qui travaillent, un peu, beaucoup, pas du tout. Trader, éboueur, même traitement. Enfin, on se comprend.
Lumière faite, la parole travaille à haut rendement dans la salle. Quelle définition aujourd?hui le travail ? Quelle différence travail-emploi ? Quelle identité possible sans lui ? Et que faire de sa peur de demain, de la chute, pour nous, pour nos enfants ? Et de ceux qui forcément vont se la couler douce ou faire baisser les rendements ?
La réalisatrice parle de son expérience, avec, sans, puis de nouveau avec travail. Un travail qui a du sens. Elle parle du film qu'elle a pu faire, dans la dépendance du salaire de son mari, difficile à accepter quand on a avalé de la quête d?indépendance au biberon. Du lien établi avec les personnages, même quand elle n'est pas d'accord avec eux.
Le film suscite la parole, la fait circuler, sans idéologie, avec des témoignages très concrets. Et si c'était ça, la première marche de l'escalier du partage du travail ?
Utilité ? Sens du travail dans une vie ? Un autre éboueur me rattrape dans mon siège. A la fin de Courir, de Jean Echenoz, Emil(e) Zatopek, gloire inégalée des stades, a été dégradé. Il ne gagne plus de médailles d'or à foison, il s'est opposé aux gouvernants de son pays de l'est. Alors, pour lui redonner une utilité, il sera éboueur à la sortie d'un séjour dans les mines. Au petit matin, quand il s'élance d'une foulée légère derrière la benne, les gens sont tous au balcon pour l'ovationner. Il est libre Emile ?
Comme
André Gorz qui « quitte la terre » d'un coup d'ailes, juste avant le générique de fin, comme il le fit il y a 10 ans avec sa femme."
Par Anne D.