Résidences


EN COURS... et à compléter !

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Bon à savoir avant d'accueillir un-e auteur-e en résidence à Peuple et Culture

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Le terme "résidence d'artiste" recouvre une très grande variété d'approches, de finalités, de méthodes, de moyens. A Peuple & Culture, chaque résidence qui s'invente est un objet unique, un processus singulier qui se construit chemin faisant. Un certain nombre de principes communs se dégagent toutefois, tenant compte de multiples dimensions qui font de ces résidences des temps forts de rencontre, d'expérimentation, de création, de partage entre artistes et populations, entrant en résonance avec le projet associatif de PEC et permettant d'articuler pratique, création, rencontres, diffusion, au sein d'une même dynamique ancrée sur un territoire.
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Accueillir un écrivain à PEC

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Retour sur l'expérimentation soutenue par le CDVA en 2008. Son objectif consistait, en s'appuyant sur l'action collective nationale dénommée «Littérature en effets» :
− à collecter des matériaux pour analyser les pratiques et leurs effets ;
− à développer des situations de rencontre entre les populations, les œuvres de l'art et les artistes en partant du principe que ces rencontres permettent un élargissement des perceptions du monde et la fabrication d'une culture partagée.
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Les démarches des associations


Peuple & Culture Corrèze :

Depuis les années 80, Peuple et Culture Corrèze invite des artistes plasticiens à travailler dans le pays de Tulle en relation avec des personnes de ce territoire.
Les années 80 qui ont vu fleurir en Limousin comme ailleurs les FRAC et les centres d’art contemporain.
En Limousin plus qu’ailleurs peut être puisque outre le FRAC, se mettent en place sur ce petit territoire une concentration de trois structures d’art contemporain : Meymac, Vassivière, Rochechouart, fortement soutenus par la DRAC et la Région Limousin. Un peu comme s’il était impératif pour la plus petite région de France, la plus pauvre après la Corse, de donner à tout prix des gages de « modernité » selon les formes en cours et de faire de l’art contemporain un enjeu de communication et d’attractivité du territoire.
Dans ce contexte, nous nous sommes demandé comment penser et concevoir autrement notre rapport et celui des personnes qui vivent autour de nous avec la création artistique.
Nous n’étions pas et ne sommes pas des « professionnels » de « l’art contemporain », nous n’avions pas de capacités particulières dans ce domaine ; ce que nous souhaitions, c’est expérimenter hors des formes et des modèles dominants, en procédant à la fois par filiation et fidélité aux origines du mouvement et par désir.
Dans ce cas, le désir d’exercer avec d’autres, à l’endroit où nous avons choisi de vivre, notre liberté de prendre part à des activités créatrices, notre droit à nous essayer à nos propres choix et démarches.
Nous avons eu l’intuition qu’en invitant des artistes à venir travailler sur le territoire et en favorisant une mise en relation avec des personnes y vivant, pourraient s’inventer ensemble des formes de collaboration, de participation et d’échanges en prise avec les réalités vécues et le désir et le droit de ces personnes à exprimer leur propre culture. Et d’exercer et développer leur capacité à dire leur monde, le monde.
Une ouverture à l’art fondée non pas sur des évènements mais sur un travail dans la durée (les projets durent de 2 à 3 ans et ainsi les artistes et les personnes qui y sont impliquées construisent peu à peu des rapports profonds ) qui accorde autant d’importance à la qualité de la relation avec les personnes sollicitées et à leur liberté qu’à la qualité artistique et à la liberté de l’artiste.
Parce que cette démarche est respectueuse des droits culturels des personnes et en recherche d’adéquation avec leur contexte culturel, les formes artistiques qui en résultent sont susceptibles d’induire de la reconnaissance et de l’acceptation et en même temps ( parce que l’artiste bouscule le plus souvent nos représentations de nous-mêmes, des autres et du monde) des rapports d’étrangeté, des décalages, des lignes de fuite, des possibilités d’arrachement, d’élargissement, de vues non figées.
Cette tension, pour qu’elle soit bénéfique demande un dialogue et un accompagnement critique qui confronte et concilie les libertés de chacun.
Des projets qui partent d’un lieu précis comme « lieu incontournable » tel que le formule Edouard Glissant (cette idée d’un pays qui devient monde, mais qui n’a de sens que s’il est ouvert.)
Un travail et une démarche, qui parce que justement partent du local, de l’intime, du singulier peuvent atteindre une valeur générale, parler à d’autres, fonctionner hors du lieu précis où ils ont été conçu et faire humanité avec d’autres ailleurs.

Retrouvez la liste des résidences organisées à La Boutique ici


Peuple & Culture Marseille :

Chaque résidence met en lien un auteur intéressé par les questions de passage d'un langage à l'autre, les adhérents de l'association, des lecteurs, des partenaires (sociaux, éducatifs) et des acteurs culturels et artistiques du territoire. La résidence est ouverte aux explorations de notre usage du monde, de l'appréhension du réel par le langage mais aussi des frontières entre fiction et documentaire. Elle favorise des auteurs dont le travail littéraire met en jeu la langue par leur bilinguisme, par un travail d’adaptation (d'un mythe par exemple, mais aussi d'un langage artistique à un autre ...), de traduction (interlinguistique ou intersémiotique) ou qui interroge les registres de langue en revisitant des langages techniques, professionnels, voire quotidiens. La mise en place d'une résidence d'écrivain s'articule avec le souhait de pénétrer plus avant la fabrique littéraire.