PRISE DE NOTE COLLECTIVE DU DEUXIÈME COURS DU 24 JANVIER 2022


Différence entre comptabilité et gestion : la comptabilité est juste un système de rangement des pièces comptables en au moins 7 catégories. La gestion est ce qu’on fait de ces chiffres et comment on s’en sert pour piloter un projet.

Différence entre compte de résultat et bilan comptable : le compte de résultat se déroule sur 12 mois la plupart du temps (avec charges et produits). Le bilan comptable lui couvre toute la période depuis le début de la structure (avec actifs et passifs). Il est généralement équilibré et se lit à la fois horizontalement et verticalement (plus c’est haut, plus c’est du patrimoine solide). Le résultat d’une année (compte de résultat) se retrouvera dans le bilan comptable.

Différence entre budget prévisionnel et compte de résultat : le budget prévisionnel est une prévision sur les 12 prochains mois. Le compte de résultat est rétrospectif (revient sur ce qui a vraiment été fait).

Différence entre compte de résultat et plan de trésorerie : dans le compte de résultat, on met qu’une partie du matériel qu’on va amortir. Le plan de trésorerie est ce qui se passe effectivement en banque. Ex : un ordi à 900€ qu’on prévoit d’amortir sur 3 ans. Sur le compte de résultat, je ne mettrai donc que 300€ (un tiers du prix), alors que sur le plan de trésorerie, il sera indiqué 900€.

Dans un budget prévisionnel, on fait apparaître la masse salariale dans la colonne des charges, sous la catégorie 64 – Charges de personnel. Les catégories 60 à 63 correspondent aux frais divers de fonctionnement. Si on rémunère directement les artistes, c’est dans 64, si on passe par une structure qui nous facture, ce sera dans 62 – Autres services extérieurs.
Dans les produits on a les recettes d’activités (qui correspondent à la catégorie 70), les subventions et les financements privés (dons, cotisations, mécénat d’entreprise, etc.).

Contrôle de gestion = ajuster au budget prévisionnel, les évènements de la réalité qui arrivent.

Il n’est pas absurde d’avoir plusieurs budgets prévisionnels car ce sont des hypothèses. Il est logique d’en avoir un dans une hypothèse haute, et un dans une hypothèse basse. Néanmoins, les investisseurs demandent toujours un seul budget prévisionnel. Il faut donc toujours prévoir un budget prévisionnel équilibré qui nous servira à communiquer avec eux.

Certains préfèrent parler de cotisations sociales plutôt que charges sociales car le second représente le travail comme un coût, alors que le premier est une sorte de salaire différé. Attention : le MEDEF parle toujours de charges sociales. Dans une fiche de paye, on a dans l’ordre : les cotisations sociales patronales, les cotisations sociales salariales et le salaire net. Le salaire brut = salaire net + cotisations sociales salariales. La masse salariale = salaire brut + cotisations sociales patronales. Dans le dossier CERFA, il faut mettre la rémunération des personnels en salaires bruts et les cotisations sociales patronales dans charges sociales.

Objectif opérationnel = objectif quantifiable, mesurable, etc. (ex : toucher 500 jeunes). Objectif général= objectif poursuivi par le projet (ex : travail de mémoire, valorisation d’une œuvre, etc.).


Exercice : accélérateur de projet

Etape 1 : exposition du projet, des questions que cela pose, formulation de la demande au groupe
Structure : vocation de promouvoir langue, arts et culture africaine, surtout ouest, à travers organisation activités (exposition sur histoire, ateliers de cultures et poésie sur littérature, organisation spectacles vivants sur histoire).
Projet Africa Remundo : est festival composé de 4 représentations sur évènements marquant histoire Afrique de l’Ouest. On prend chronologiquement 4 évènements marquants (1944 – 1949 – 1956 – 1958). Essaie d’être le plus fidèle possible.
Contexte : une histoire mais beaucoup de versions, donc problèmes d’exactitudes. De plus beaucoup de jeunes nés ici mais dont les parents originaires d’Afrique ouest, leur permettre de connaître cette histoire.
Objectif = promouvoir l’histoire africaine à travers la culture, en permettant aux personnes de revisiter l’histoire et mieux comprendre les évènements qui la composent. Chaque représentation sera précédée d’exposés explicatifs sur l’évènement qui sera joué.

Etape 2 : questions du groupe, demandes d’informations factuelles
- On parle de représentations théâtrales ? N’y aura-t-il que cela ? Oui, mais elles seront précédées d’exposés explicatifs
- Revenir sur les dates : de quels évènements parle-t-on exactement ? Bombardement des tirailleurs sénégalais (1944). Fédération du Mali quand les Etat africains ont voulu se fédérer en sous-états. Congrès des écrivains et artistes noirs à Paris. Conférence 26 août 1956 pour l’indépendance à Dakar.
- Lieu du festival ? Eventuellement Ferme du buisson mais potentiel changement
- Quels sont les potentiels partenaires du festival ? Les structures culturelles et associations qui ont la même vocation que nous, les directions culturelles des consulats et ambassades, associations de ressortissants dans les universités
- Les représentations vont-elles se fixer sur les relations entre la France et l’Afrique ou plus précisément sur l’Afrique de l’Ouest ? Pour la plupart sur l’Afrique de l’Ouest

Etape 3 : Formulation de ce qu’on attend du groupe
« Je souhaite que le groupe m’aide à bien restructurer le projet et mieux le planifier (activités, plans d’actions, montage financier) »

Etape 4 : Retours du groupe
Point aveugle : de qui parle-t-on pour les « jeunes » ? Quelles tranches d’âges ? Est-ce que les représentations théâtrales seront adaptées aux plus jeunes ? On pourrait penser à des interventions dans les collèges/lycées, des opérations de sensibilisation. Comme le projet est assez pédagogique dans sa démarche et ses objectifs, cela semble cohérent. => Gros travail à faire de précision sur le ou les publics cibles.

Les troupes de théâtre : sait-on déjà quelle troupe va intervenir ? Comment cela va se passer ? Qui seront les compagnies ? Y aura-t-il un appel à projet pour les choisir ?
Est-ce les troupes qui choisissent le sujet sur lequel elles vont travailler ou est-ce que quelqu’un aura déjà écrit ce qui devra être joué, etc. ? Également question sur le regard artistique concernant les représentations : est-ce qu’on se donne des libertés artistiques qui transcendent une approche un peu trop scolaire ?
Est-ce qu’on fait appel à des costumiers particuliers, des associations, etc. ? Idem pour les décors.

C’est un projet politique. Projet très complexe (comme on parle de vérité historique). Les partenaires pressentis ne sont pas encore clairs, même si ceux imaginés sont déjà pas mal. Il serait peut-être préférable de faire un colloque sur l’histoire africaine accompagné d’expositions historiques, distribution des ouvrages phares sur le thème, etc. Il faudrait aussi trouver le moyen d’intégrer des ouvrages d’auteurs français.

Dates/calendrier du projet ? Phase d’observation du territoire ? S’il y a des discussions avec les jeunes, etc.

Ateliers d’écritures : pas clair. Bien encadré ou plus spontané ? Ce serait intéressant à faire un public scolaire ou un public avec des encadrants afin de permettre de découvrir la littérature africaine. Avantage avec le public scolaire : peut faire projet à long terme avec écriture et lecture vu que l’un entraîne l’autre. De plus permet d’avoir des subventions. Cela serait aussi pratique pour l’évaluation, car permet d’avoir un retour des élèves ainsi que des professeurs.

Le projet nécessite un comité scientifique sérieux qui permette de valider auprès d’autres partenaires. D’autant que le projet s’intéresse à l’histoire qui est partiale. Savoir qui pourra le composer, personnes reconnues pour leur sérieux, etc.

Communication : si principale cible = enfants issus diaspora africaine, comment aller les chercher ?
Comment le projet se déploie dans le temps ? Comment seront les phases de communication à chaque fois ?

Pourquoi ces 4 évènements et pas d’autres ? Pourquoi pas 5, 3, etc. ? Quid du rôle du comité scientifique dans ce choix ? Peut-être faire 2 cycles : un centré dans l’immédiat d’après-guerre, et le second dans les années 1960. Donc ce projet serait une mise en route.

En quoi la forme théâtrale est la plus appropriée pour faire passer cette histoire-là ? Quelle complémentarité entre les différentes formes du projet (représentation théâtrale, exposés, ateliers d’écritures, etc.) ? Si on est avec les scolaires, est-ce qu’on va constituer un livret récapitulatif qui serait une trace écrite par exemple ? Il pourrait aussi y avoir divers différents degrés de difficulté.

Suggestion partenariale : association L’alliance internationale des éditeurs indépendants. Son principe est de constater que dans la circulation des idées et de la pensée, cela va principalement du nord vers le sud. Essaie donc de mieux diffuser dans différents continents des auteurs du sud.

Etape 5 : synthèse des plans d’actions
Remerciements de l’exposant au groupe.
Dans un premier temps, va chercher à repréciser le public cible (en précisant les tranches d’âges, les CSP, etc.). Également repréciser les partenariats (les écoles, lycées, maisons d’édition, etc.).
Nécessité d’avoir un comité scientifique. Projet inspiré d’un projet tiré du festival de jazz de Saint Denis où il y avait effectivement un comité scientifique qui a pris la parole après les représentations pour recentrer, repréciser les sujets.
On va également repenser les moyens pour qu’ils soient plus ludiques.
Proposer des appels à candidatures pour les choix de comédiens.
Proposition de segmenter la périodicité : essayer de faire en période continue afin d’avoir un leitmotiv explicatif plus simple.