Le Labo de l'ESS (Economie Sociale et Solidaire) est un think tank qui construit, par un travail collaboratif, des axes structurants de l'économie sociale et solidaire, à partir d'initiatives concrètes, innovantes et inspirantes issues des territoires.

Les notions d'emploi, de travail ou encore d'activité sont bouleversées par les transformations économiques en cours. Cela nous oblige à réfléchir au modèle de référence pour le faire évoluer tout en maintenant la protection sociale, socle de la société française. L'érosion de l'emploi devient une tendance de fond avec des conséquences sociales majeures. Dans ce contexte, le Labo de l'ESS a lancé un groupe de travail en 2016 pour recueillir et caractériser des nouvelles réponses à ces problématiques et pour faire des propositions favorables à leur développement.


LES NOUVELLES FORMES DU TRAVAIL INDÉPENDANT

Avis du Conseil économique, social et environnemental sur le rapport présenté par Mme Sophie Thiéry, rapporteure au nom de la section du travail et de l'emploi.


MOODSTEP - Philippe Détrie
Entreprise et convivialité


MOODSTEP - Philippe Gabilliet
Eloge de l'optimisme


Comment la société produit des métiers «inutiles» (par David Graeber)
Selon David Graeber, anthropologue américain, l'économie contemporaine créerait une multitude de métiers «inutiles» notamment dans le secteur des services (consulting, management, RH, communication...) Il estime aussi que ces travailleurs en seraient conscients.


À propos des métiers à la con (par David Graeber)
Traduction de l'article « On the Phenomenon of Bullshit Jobs », publié (en anglais) sur le site du magazine Strike!, le 17 août 2013. David Graeber analyse bien l'absurdité du travail dans la société industrielle, même s'il ne propose aucune critique du phénomène du développement technologique lui-même, qui est également problématique. Pour cela, vous pouvez lire cet excellent texte de Lewis Mumford.


Robert Castel - l'effritement du salariat
Un entretien avec le sociologue Robert Castel sur l'effritement du salariat et le dé-tricotage du droit salarial.


André Gorz, penseur de l'émancipation
La pensée d'André Gorz, multiforme, est tout entière tournée vers la libération : du travail qui empêche l'épanouissement de l'individu, de la consommation qui ne cesse d'enfler, du système social qui fait de l'individu une simple pièce dans une « mégamachine ».


Patrick Cingolani : « Les précaires se battent toujours sur la valeur de leur travail »
À partir d?une enquête sur les travailleurs des industries culturelles et créatives, le sociologue Patrick Cingolani invite, dans son dernier livre, à prendre, derrière l?exploitation, la mesure du potentiel transformateur contenu dans les pratiques de ces précaires, entre subordination et autonomie.


Patrick Cingolani - « Notre rapport au travail est en train de changer »
Pour le sociologue Patrick Cingolani, on pouvait plus facilement échapper à la contrainte salariale dans les années 1980. Aujourd?hui, les conséquences du travail précaire sont beaucoup plus graves.


Pierre-Yves Gomez : « L'entreprise a perdu de vue la réalité du travail »
L'économiste, lauréat du Prix du livre RH 2014, dénonce l'abstraction de la gestion des salariés.


Pierre-Yves Gomez : « L'âge d'or du salariat est révolu »
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la parution de son essai Intelligence du travail, Pierre-Yves Gomez a accordé au FigaroVox un entretien fleuve. Il nous explique comment le travail est devenu un impensé politique dans une société où la consommation est reine.