La Covid-19 : une faillite de la politique sanitaire et économique en France ?
Cet article ci-dessous, fait le point sur les faillites du système de Santé révélées par une politique sanitaire incertaine, ambiguë, variable depuis plusieurs mois, qui ne sait pas, ou ne peut pas, ne veut pas projeter notre système de santé défaillant dans le jour d’après et nous propose le retour à l’anormal !
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La guerre médiatique est en cours.
Covid-19, septembre 2020 : les consignes drastiques réintroduites en France, traduisent le double échec du Ministère de la santé en matière de santé publique et de soutien aux établissements de soins
La capacité d’accueil des unités de réanimation et de soins intensifs même si elle n’avait pas diminué entre 2013 (10 724 lits) et 2018 (11 264) selon la Drees et la SAE, insuffisante, n’a pas permis d’accueillir tous les patients présentant une ou des défaillances vitales. Au prix du report des interventions chirurgicales, de l’arrêt des consultations et de la fermeture des hospitalisations partielles de jour, de l’élasticité, de l’adaptabilité professionnelle des personnels soignants les directions des établissements ont pu déployer des lits supplémentaires et absorber des milliers de patients atteints de formes graves du Covid-19. A l’acmé de la crise 4 260 lits de salles de réveil et de surveillance continue, sont rapidement transformés en lits de réanimation, au détriment d’autres prises en charge. L’entière population française est alors mise en confinement, interdite de déplacement au-delà de 100 kms, mise en chômage partiel ou en télétravail, les écoles, salles de sports et de spectacles sont fermées. Les avions ne circulent plus et les trains sont quasiment vides.
Ces chiffres contestables ont conduit les autorités à des décisions administratives qui semblent pour nombreux citoyens disproportionnées, éventuellement contreproductives. Dans une lettre ouverte au Président de la République, au premier Ministre et Ministre de l’intérieur, des policiers indignés se plaignent eux aussi des décrets et arrêtés rendant obligatoire le port du masque (ffp1 dits chirurgicaux) dans l’espace public mais aussi dans leurs locaux professionnels. Ils revendiquent la liberté pour chaque concitoyen de porter un masque ou non et s’insurgent contre l’insupportable obligation d’harceler la population sans masque à coup de 135 euros d’amendes.
Ces effets économiques pervers non prévus et réactions de nombreux citoyens sonneront ils le glas d’une gestion hospitalière inadéquate ?
Ces nouvelles mesures ont-elles été déclenchées par la crainte, pour éviter un nouveau remake morbide aggravé lié au sous équipement chronique des établissements de soins, qui en août 2003 lors d’une canicule dite extrême, tua 15 000 personnes, le plus souvent également des personnes âgées dépendantes ? Les capacités et moyens de soins apparaissent à de nombreux hospitaliers toujours insuffisants pour assurer la protection des sujets les plus fragiles en cas de nouvelle crise. Le Ministère de la Santé dans son plan Ségur présenté en juillet n’a prévu avec des mesures sur les salaires que l’ouverture ou la réouverture de 4 000 lits « à la demande », la sortie du tout T2A et le développement accéléré de la télésanté, cela semble dès maintenant un cautère pour assurer la sécurité sanitaire des citoyens en France, la prise en charge des risques infectieux renouvelables, et faire face aux autres facteurs de mortalité prématurée évitable : le tabac tue 80 000 personnes par an soit 6 670 décès par mois, (avec 14 milliards de recettes en taxes pour l’Etat en 2019 !), l’alcool 40 000 par an soit 120 000 décès prématurés pour ces deux fléaux, 10 000 oubliés par les médias, chaque mois... Il est donc urgent à notre avis de penser une autre évaluation des prises en charge, un autre accompagnement, une autre gouvernance nationale des établissements de santé et de leurs personnels, en souhaitant d’autres outils et méthodes intégrant les valeurs humaines, sociétales, la libre entreprise, la responsabilité et liberté individuelle de chacun, chacune.
Pour le Collectif « Soignants, pour une politique sanitaire juste et proportionnée »
- Les premiers signataires
Hélène Banoun, PhD , pharmacien biologiste, ancien interne APHP
Cécile Fortanier Docteur en Economie, Ingénieur hospitalier, Marseille
Dr Bénédicte Helfer, Directrice scientifique et médicale, gestion de crise et management de transition, Plerin 22
Dr Charles Hathan, Infectologue, IHU-APHM
Dr Didier Raoult, chaman irrité et doublure Française de Gandalf
Edith Delbreil, Avocat médiateur professionnel, Cavaillon 84
Nadia Lamm, Professeur de philosophie, Formateur, à la retraite,
Vincent Pavan, Maître de conférences, Aix Marseille
Dr Jean-Michel Crabbé, Médecin généraliste retraité, Besançon 25
Frédéric Sroussi, Professeur de piano, chef d’entreprise, Paris
Dr Catherine Gire, Chef de service de réanimation soins intensifs néonatal, CHU Marseille
Myriam Kerneis, Avocat en droit immobilier, médiatrice conventionnelle et judiciaire, Capbreton 40
Jean Pascal Devailly, Médecin service de Médecine Physique et Réadaptation APHP, Président SYMFER
Dr Véronique Ahari, Médecin généraliste nutritionniste, Buxerolles 86
Dr Annick Hamon, Coordonnateur HAD, Médecin Information Médicale HAD et SSR, Coudert 77
Dr Emmanuel Brevet, Médecin information médicale Rodez
Clotilde Branly Sage Femme, Dordogne
Natacha Galet, Psychologue Psychanalyste Garagiste
Dr Fouad Daoud Médecin Lyon
Simone Matusalem,Cadre infirmier APHP retraitée, ATTAC 75014
Marc Richeraux Magistrat, Maître de Conférences Ulco
Dr Hubert Sroussi Médecin généraliste, Montbéliard 25
Dominique Gentil, économiste retraité, ATTAC 75014
Dr Nathalie Gaumont, Dermatologue, Chevigny Saint Sauveur 21
Dr Stéphane Gayet, Médecin hospitalier, Enseignement : infectiologie, higiène hospitalière et éthique clinique, CHU Strasbourg
Bernadette et Philippe Le Gélébart, enseignant retraité, Plouhinec 56
Aude Meesemaecker, Infirmière libérale, Montepellier
Dr Didier Montet, chercheur expert en sureté alimentaire
Dr Louis Fouché, Radiesthésiste et animateur APHM, PhD en capilairologie appliquée (IHU-APHM).
Dr Philippe Bos, Anesthésiste réanimateur retraité 81
Dr Pascale Delechenault, Gastroentérologue, nutritionniste et roméothérapeute, Espagne
Patrizia Giansante, Aide-soignante en maison de retraite
Luce Kalisz, Assistante administrative
Dr Pascal Sacré, Anesthésiste réanimateur, Belgique
Dr Eve Villemur, Médecin homéopathe et medium psychothérapeute, Toulouse
Madame Sylvie Henri Réant, Formatrice, Ingénieur Conseil, Saverne 67
Jos Bigot, CGT Santé
Natacha Galet, Psychologue clinicienne en CMMP, psychanalysteNicole Lécrivain, Formatrice, traductrice, enseignante
Dr Hélène Chollet, Médecin généraliste, clinique Marseille
Dr Daniel Chollet, Médecin pneumologue, Aubagne 13
Bernard Dugué, Ingénieur des Mines, Docteur en pharmacologie, Docteur en philosophie
Elodie Menant, Comédienne, Auteure
Christophe Leroy, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
Maryse Pechevis, Avocate à la Cour, Montpellier 34
Eve Morra, Docteur en Pharmacie Hospitalière, Marseille 13
Philippe Lavergne, PH honoraire, Meudon 92
Martine Plaucheur, auteure, comédienne, Marseille 13
Michel Pinardon, Infirmier retraité, psychothérapeute, Paris
Anne Gabrielle Mottier, Orthophoniste
Jacques Blot, retraité, Paris
Lionel Leclercq, Technicien de maintenance retraité, Beaumont sur Sarthe
Loîc Peron, responsable de formation, Guyane
Morgane Graziani, psychologue clinicienne
Jérôme Danner, directeur d'Entreprise Adaptée, vesoul70
Dr Véronique Gouget, psychiatre, Vesoul 70
Tarificatin