Ça veut dire quoi, pour nous, une oasis ou un habitat partagé ?


CONCRETEMENT, une vie sobre et heureuse!


Nous aspirons à vivre dans un lieu qui corresponde à la définition d’une Oasis des Colibris , qui nous donne l’opportunité de vivre et mettre en pratique au quotidien les valeurs de partage, de solidarité, d’écologie et d’ouverture qui nous animent.

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SOLIDARITE & PARTAGE : eh non... ce n'est pas une grande coloc de hippies !


C'est un lieu qui réunira entre 5 et 6 foyers, et, dans l’idéal, à terme, une variété de profils et d’âges.
Nous souhaitons que ce lieu permette à chacun d’articuler sa vie « familiale » et la vie collective selon ses envies, son énergie du moment.
Chaque foyer disposera ainsi d’un logement privatif réservé à la vie familiale, avec un petit espace extérieur dédié.

Des espaces collectifs abriteront des chambres d’amis, une buanderie, et plusieurs grandes salles pour la vie collective, comprenant une cuisine, une bibliothèque, une ludothèque (pour petits et grands !), un atelier de bricolage, ou encore un cellier partagé...
Dehors, mis à part des terrasses "privatives" familiales, l'ensemble de notre espace extérieur sera à usage collectif, et s’agrémentera par exemple d’un poulailler, de ruches…et surtout d'un beau potager et d'une forêt nourricière cultivés selon les principes de la permaculture.

Au quotidien, chacun pourra donc mener sa vie familiale comme il l’entend, tout en prenant part à la vie collective qui consistera en des réunions de fonctionnement du lieu, l’entretien régulier des espaces communs, mais aussi (et surtout !), en des moments conviviaux de partage (repas, balades, soirées jeux…) et de solidarité (par exemple, babysitting, gestion tournante des devoirs des enfants, covoiturage, achats communs…).

Nous souhaiterions également pouvoir accueillir nos parents dans un petit logement indépendant, pour leur offrir soutien et présence durant leurs dernières années, et profiter aussi de tout ce qu’ils peuvent nous apporter en termes de transmission de savoirs et savoir-faire.
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Exemple de jardin

Une mutualisation des espaces donc, mais encore d’un certain nombre d’objets (outillage, aspirateurs, livres etc et pourquoi pas de véhicules...)... sans oublier une mutualisation des énergies individuelles mises au service des autres et du collectif !


L'OUVERTURE, pour ne pas rester dans l’entre-soi


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Et pourquoi pas quelques moutons !

A plus ou moins long terme, notre souhait est d’élargir cette vie collective à un échelon local, en ouvrant au moins ponctuellement notre lieu à nos voisins et aux gens des alentours, à l’occasion de soirées conviviales (repas…) ou culturelles (conférences, ateliers, débats, films…), mais aussi au travers des activités économiques que nous pourrions être amenés à développer sur le lieu, afin de tisser du lien et animer la vie locale.



L'ECOLOGIE EN PRATIQUE


Ce projet est grandement motivé par notre préoccupation de limiter au maximum notre impact négatif sur la planète.

Au-delà de « petits gestes » quotidiens et individuels (par exemple manger essentiellement bio et local ; consommer et vivre avec une certaine sobriété, notamment grâce à la mutualisation des équipements et des espaces), notre projet intègre des choix écologiques à l’échelle collective.

Tout d'abord, nous avons choisi de rénover du bâti ancien , de sorte que notre désir de retourner vivre à la campagne ne contribue pas à la disparition et au mitage des terres agricoles ; cette rénovation utilisant par ailleurs des procédés et des matériaux écologiques (et, dans la mesure du possible, sourcés et / ou fabriqués localement).
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Forêt nourricière en tête !

Notre conception architecturale prévoit en outre une très bonne isolation, des modes de chauffage performants et écologiques (incluant notamment le solaire thermique), ou encore, l'installation de panneaux solaires photo-voltaïques. Couplés à des tailles d'appartements relativement réduites (environ 100m2 pour un foyer de 4 personnes), ces choix ont pour but d'atteindre une certaine sobriété énergétique.

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Exemple d'intégration de phytoépuration

Nous espérons pouvoir mettre en place des toilettes sèches pour réduire notre consommation en eau, et, idéalement, un assainissement sous forme de phytoépuration.

Au jardin, nous cultiverons notre potager en suivant des principes d’agroécologie et de permaculture, et nous planterons une forêt nourricière, car nous visons une certaine autonomie alimentaire.