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[CR - animation dmocratie participative] - cycle confinement - 07/05/20

Auteurs (colibris qui ont participé à la création de ce document) : Nicolas Niamiah
Date du document : 07.05.2020 - 15:00
Date (année) : 2020
Date (mois) : Mai
Type de document : Compte-rendu (de réunion ou d'action)
Sujet du document : Animation et jeu
Le document est-il public ? : Oui
Concerne le rôle : Animation
Contenu ou description : Jeudi 7 mai

Retrouvons nous pour échanger sur la démocratie participative :

ordre du jour provisoire :

- Echange par deux écoute active, démocratie participative 2mn/1mn puis 2mn/1mn
ou par groupe de 5 avec un rapporteur (selon le nombre d'individu)

1) Echange sur la "sociocratie"

2) Qu'est-ce que la démocratie participative ?

définition :
https://www.dicopart.fr/fr/dico/democratie-participative
La démocratie participative désigne l’ensemble des procédures, instruments et dispositifs qui favorisent l’implication directe des citoyens dans le gouvernement des affaires publiques.

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Democratie_participative.htm
La démocratie participative désigne l'ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d'augmenter l'implication des citoyens dans la vie politique et d'accroître leur rôle dans les prises de décision.

Elle trouve son fondement dans les lacunes de la démocratie représentative :

  • parlement non représentatif de la diversité de la société,

  • éloignement des élus du terrain et de la réalité quotidienne,

  • sentiment pour les citoyens de ne pas être compris des politiciens,

  • méfiance envers les hommes politiques,

  • faiblesse des contre-pouvoirs,

  • augmentation de l'abstention...



un processus de délibération conduit rationnellement et équitablement. On peut résumer ainsi ces deux objectifs : dans un cas il s'agit de fabriquer de «bons citoyens» (concernés, informés, actifs), dans l'autre il s'agit de fabriquer de «bonnes décisions» (rationnelles et bien acceptées).

Des formes très contrôlées, «domestiquées» de consultation des citoyens, comme les conseils de quartier, mises en œuvre par les autorités en place, dans le but de légitimer la démocratie représentative. Et à l'opposé, des initiatives et des expériences politiques, comme Nuit debout et les «mouvements des places» plus généralement, qui visent au contraire à subvertir ces institutions et à proposer des modèles alternatifs de démocratie et de participation

Nico : principe qui vise à maximiser le principe de démocratie en donnant la possibilité à toute personne du peuple de participer à l'élaboration de l'organisation de la société en favorisant la disponibilité cette personne et les informations qu'elle a pour faire ses choix

http://ses.ens-lyon.fr/articles/la-democratie-participative-entretien-avec-loic-blondiaux

les dispositifs qui existent, est-ce que c'est pour toute les tailles (quartier, ville, pays? :
Les freins actuels
La première critique a trait au caractère assez marginal de l'offre de participation dans la décision publique. La plupart des démarches de participation porte sur des questions relativement secondaires, aux enjeux dérisoires. Les autorités publiques hésitent à soumettre à la participation des projets ou des choix importants, par peur de la confrontation politique ou de perdre la maîtrise de la décision. Et, dans la grande majorité des cas, la participation n'influe pas sur la décision. Elle reste de l'ordre de la consultation plus que de la co-construction de la décision avec les citoyens. Bien souvent, elle n'est qu'un habillage pour entériner des choix déjà faits par les représentants. Lorsque les citoyens consultés ont le dernier mot, c'est pour une part de décision très résiduelle, comme c'est le cas avec les budgets participatifs. Il en résulte un manque de confiance des citoyens dans les dispositifs participatifs et une réticence de leur part à s'y impliquer. La deuxième critique, massive, majeure et récurrente concerne la représentativité des publics ou des personnes qui participent. Dans les dispositifs de participation ouverts, on constate une surreprésentation des catégories sociales les mieux intégrées et des plus âgés. C'est une limite à laquelle est déjà confrontée la démocratie représentative et que ne semble pas contrecarrer jusqu'à présent la participation institutionnalisée. Celles et ceux qui participent aux conseils de quartier par exemple sont le plus souvent des personnes installées de longue date sur le territoire, bien dotées en capital culturel et déjà engagées dans les formes de participation traditionnelles (élections, militantisme…). Le risque est donc de renforcer les positions des catégories favorisées et de reproduire les inégalités politiques existantes. Mais il faut souligner que, même s'il est beaucoup plus compliqué de mobiliser les catégories populaires, ça n'est pas complètement impossible, à condition qu'il y ait une vraie volo
nté politique et un enjeu pour ces catégories à participer.

La troisième limite des expériences menées, également structurante, est leur échelle. Dans la pratique, on arrive bien à faire participer les citoyens à une échelle micro-locale, à l'échelle du quartier, mais c'est beaucoup plus difficile sur des territoires plus vastes et sur des enjeux plus globaux. Or cette restriction de l'espace de la participation en limite l'intérêt, car d'une part, les différentes demandes et points de vue ne sont jamais confrontés et discutés dans un dialogue de face à face entre les citoyens, et d'autre part, les décisions les plus importantes se jouent à un niveau plus élevé, l'échelon intercommunal, la métropole… où la participation est peu présente. Cette «démocratie de proximité» ne doit pas être confondue avec ce qu'on entend par démocratie participative.

L'évaluation des expériences participative est assez délicate, car les différentes parties prenantes n'en bénéficient pas toujours de manière égalitaire. D'après ce que j'ai pu observer, une démarche de participation a bien fonctionné dès lors que les différents acteurs en présence en sortent un peu frustrés. Si l'un seul des acteurs semble avoir profité du dispositif, c'est que celui-ci n'a pas été véritablement démocratique ou loyal.

Le monde numérique dans tout ça ?
https://cap-collectif.com
https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr
https://parlement-et-citoyens.fr/

Les civic tech regroupent un ensemble d'initiatives et de propositions politiques très différentes : des applications pour comparer les programmes électoraux (voxe.org), des sites de pétitions en ligne (change.org), des sites de contrôle de l'activité des élus (Regards Citoyens) ou de suivi du processus d'élaboration des lois au Parlement (La fabrique de la loi), des outils collaboratifs en open source permettant la concertation en ligne et de co-rédaction de la loi (Open Democracy Now !), des plateformes de débat pour associer les citoyens à l'écriture de la loi (Parlement et Citoyens), etc. Pour une introduction aux civic tech, je vous renvoie à l'article de Clément Mabi sur le site La vie des idées, dans lequel il propose une typologie qui permet de rendre compte de la diversité des stratégies des civic tech pour renouveler le fonctionnement de la démocratie.
elles importent dans le débat politique, me semble-t-il, des principes de transparence, d'horizontalité, d'inclusion, de contribution, qui viennent quelque peu chahuter les schémas habituels de la démocratie représentative

initiative citoyenne européenne https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/home 2012












contenu du pad démocratie participative

Jeudi 7 mai

Retrouvons nous pour échanger sur la démocratie participative :

ordre du jour provisoire :

- Echange par deux écoute active, démocratie participative 2mn/1mn puis 2mn/1mn
ou par groupe de 5 avec un rapporteur (selon le nombre d'individu)

1) Echange sur la "sociocratie"

2) Qu'est-ce que la démocratie participative ?

définition :
https://www.dicopart.fr/fr/dico/democratie-participative
La démocratie participative désigne l’ensemble des procédures, instruments et dispositifs qui favorisent l’implication directe des citoyens dans le gouvernement des affaires publiques.

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Democratie_participative.htm
La démocratie participative désigne l'ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d'augmenter l'implication des citoyens dans la vie politique et d'accroître leur rôle dans les prises de décision.

Elle trouve son fondement dans les lacunes de la démocratie représentative :

  • parlement non représentatif de la diversité de la société,

  • éloignement des élus du terrain et de la réalité quotidienne,

  • sentiment pour les citoyens de ne pas être compris des politiciens,

  • méfiance envers les hommes politiques,

  • faiblesse des contre-pouvoirs,

  • augmentation de l'abstention...



un processus de délibération conduit rationnellement et équitablement. On peut résumer ainsi ces deux objectifs : dans un cas il s'agit de fabriquer de «bons citoyens» (concernés, informés, actifs), dans l'autre il s'agit de fabriquer de «bonnes décisions» (rationnelles et bien acceptées).

Des formes très contrôlées, «domestiquées» de consultation des citoyens, comme les conseils de quartier, mises en œuvre par les autorités en place, dans le but de légitimer la démocratie représentative. Et à l'opposé, des initiatives et des expériences politiques, comme Nuit debout et les «mouvements des places» plus généralement, qui visent au contraire à subvertir ces institutions et à proposer des modèles alternatifs de démocratie et de participation

Nico : principe qui vise à maximiser le principe de démocratie en donnant la possibilité à toute personne du peuple de participer à l'élaboration de l'organisation de la société en favorisant la disponibilité cette personne et les informations qu'elle a pour faire ses choix

http://ses.ens-lyon.fr/articles/la-democratie-participative-entretien-avec-loic-blondiaux

les dispositifs qui existent, est-ce que c'est pour toute les tailles (quartier, ville, pays? :
Les freins actuels
La première critique a trait au caractère assez marginal de l'offre de participation dans la décision publique. La plupart des démarches de participation porte sur des questions relativement secondaires, aux enjeux dérisoires. Les autorités publiques hésitent à soumettre à la participation des projets ou des choix importants, par peur de la confrontation politique ou de perdre la maîtrise de la décision. Et, dans la grande majorité des cas, la participation n'influe pas sur la décision. Elle reste de l'ordre de la consultation plus que de la co-construction de la décision avec les citoyens. Bien souvent, elle n'est qu'un habillage pour entériner des choix déjà faits par les représentants. Lorsque les citoyens consultés ont le dernier mot, c'est pour une part de décision très résiduelle, comme c'est le cas avec les budgets participatifs. Il en résulte un manque de confiance des citoyens dans les dispositifs participatifs et une réticence de leur part à s'y impliquer. La deuxième critique, massive, majeure et récurrente concerne la représentativité des publics ou des personnes qui participent. Dans les dispositifs de participation ouverts, on constate une surreprésentation des catégories sociales les mieux intégrées et des plus âgés. C'est une limite à laquelle est déjà confrontée la démocratie représentative et que ne semble pas contrecarrer jusqu'à présent la participation institutionnalisée. Celles et ceux qui participent aux conseils de quartier par exemple sont le plus souvent des personnes installées de longue date sur le territoire, bien dotées en capital culturel et déjà engagées dans les formes de participation traditionnelles (élections, militantisme…). Le risque est donc de renforcer les positions des catégories favorisées et de reproduire les inégalités politiques existantes. Mais il faut souligner que, même s'il est beaucoup plus compliqué de mobiliser les catégories populaires, ça n'est pas complètement impossible, à condition qu'il y ait une vraie volo
nté politique et un enjeu pour ces catégories à participer.

La troisième limite des expériences menées, également structurante, est leur échelle. Dans la pratique, on arrive bien à faire participer les citoyens à une échelle micro-locale, à l'échelle du quartier, mais c'est beaucoup plus difficile sur des territoires plus vastes et sur des enjeux plus globaux. Or cette restriction de l'espace de la participation en limite l'intérêt, car d'une part, les différentes demandes et points de vue ne sont jamais confrontés et discutés dans un dialogue de face à face entre les citoyens, et d'autre part, les décisions les plus importantes se jouent à un niveau plus élevé, l'échelon intercommunal, la métropole… où la participation est peu présente. Cette «démocratie de proximité» ne doit pas être confondue avec ce qu'on entend par démocratie participative.

L'évaluation des expériences participative est assez délicate, car les différentes parties prenantes n'en bénéficient pas toujours de manière égalitaire. D'après ce que j'ai pu observer, une démarche de participation a bien fonctionné dès lors que les différents acteurs en présence en sortent un peu frustrés. Si l'un seul des acteurs semble avoir profité du dispositif, c'est que celui-ci n'a pas été véritablement démocratique ou loyal.

Le monde numérique dans tout ça ?
https://cap-collectif.com
https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr
https://parlement-et-citoyens.fr/

Les civic tech regroupent un ensemble d'initiatives et de propositions politiques très différentes : des applications pour comparer les programmes électoraux (voxe.org), des sites de pétitions en ligne (change.org), des sites de contrôle de l'activité des élus (Regards Citoyens) ou de suivi du processus d'élaboration des lois au Parlement (La fabrique de la loi), des outils collaboratifs en open source permettant la concertation en ligne et de co-rédaction de la loi (Open Democracy Now !), des plateformes de débat pour associer les citoyens à l'écriture de la loi (Parlement et Citoyens), etc. Pour une introduction aux civic tech, je vous renvoie à l'article de Clément Mabi sur le site La vie des idées, dans lequel il propose une typologie qui permet de rendre compte de la diversité des stratégies des civic tech pour renouveler le fonctionnement de la démocratie.
elles importent dans le débat politique, me semble-t-il, des principes de transparence, d'horizontalité, d'inclusion, de contribution, qui viennent quelque peu chahuter les schémas habituels de la démocratie représentative

initiative citoyenne européenne https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/home 2012




















3) Existent-il des exemples et si oui, où ?

https://www.democratieouverte.org/innovateur/agilite-citoyenne/

4) Et maintenant qu'est-ce que l'on fait ?
(sous forme de cercle samoan virtuel)


un groupe ayant pour but de développer la démocratie participative à Nice ?
rencontre projet
compréhension des leviers
aparti ou lié à des partis politiques

mise en place d'une règle imposant à une personne qui souhaite se joindre au échange de chercher une ou deux personnes rééquilibrant une parité (sur tous les points)

Qui peut mettre un tel système en place et à quelle échelle ?.








Si vous êtes intéressé(e) et que vous souhaitez aider à préparer le sujet faites moi signe

Si vous souhaitez simplement participer à la réunion :
Vous trouverez le lien de la réunion ci dessous qui débutera à 15h00





Et pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur Colibris, l'association nationale et le groupe local dont nous faisons partie rejoignez-nous dès 14h30.

Si d'autres horaires vous intéresse, signalez-le nous,merci

Décision par consentement atelier
annecdote si nous avons du temps :
  • vote par valeur (voir doc)







3) Existent-il des exemples et si oui, où ?

https://www.democratieouverte.org/innovateur/agilite-citoyenne/

4) Et maintenant qu'est-ce que l'on fait ?
(sous forme de cercle samoan virtuel)


un groupe ayant pour but de développer la démocratie participative à Nice ?
rencontre projet
compréhension des leviers
aparti ou lié à des partis politiques

mise en place d'une règle imposant à une personne qui souhaite se joindre au échange de chercher une ou deux personnes rééquilibrant une parité (sur tous les points)

Qui peut mettre un tel système en place et à quelle échelle ?.








Si vous êtes intéressé(e) et que vous souhaitez aider à préparer le sujet faites moi signe

Si vous souhaitez simplement participer à la réunion :
Vous trouverez le lien de la réunion ci dessous qui débutera à 15h00





Et pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur Colibris, l'association nationale et le groupe local dont nous faisons partie rejoignez-nous dès 14h30.

Si d'autres horaires vous intéresse, signalez-le nous,merci

Décision par consentement atelier
annecdote si nous avons du temps :
  • vote par valeur (voir doc)
_

les différentes formes légales :

la consultation :
prise en compte non obligatoire des avis et le commissaire chargé de gérer la consultation peut rendre un avis divergeant de la majorité.

La concertation :
ex la concertation publique
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